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mardi, 12 septembre 2023

L'artichaut et autres stratégies

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L'artichaut et autres stratégies

Andrea Marcigliano

Source: https://electomagazine.it/del-carciofo-e-altre-strategie/

L'ensemble de nos propos, en soi, peut sembler comique. Une sorte d'humour involontaire. Ou, mieux encore, un paradoxe.

De nombreux analystes occidentaux, en particulier italiens, affirment que Vladimir Poutine adopte la "stratégie de l'artichaut" à l'égard de la pauvre Ukraine.

Une feuille à la fois. Pour finir par tout engloutir.

D'abord la Crimée, maintenant le Donbass. Et, selon eux, il faut y mettre un terme dès maintenant. Sinon...

En bref, il est nécessaire, voire obligatoire, d'arrêter Poutine. Sinon, qui sait où il pourrait aller dans son ambition de reconstruire l'Empire des Tsars. Et celui des Soviets.

Il est probablement vrai que l'on peut déceler certains éléments de la "stratégie de l'artichaut" dans l'action de Moscou en Ukraine. Elle a d'abord acquis, sans coup férir, la Crimée. Puis ce fut le tour du Donbass. D'abord par des accords diplomatiques qui ont permis à la région - historiquement, linguistiquement et culturellement russe - de bénéficier d'un statut particulier. De manière à garantir sa sécurité et, en même temps, l'influence de Moscou.

Ces tentatives diplomatiques ayant échoué, car Kiev, soutenu par Washington, a toujours ignoré les accords de Minsk, la guerre a commencé. Avec un double objectif : l'annexion du Donbass et la neutralisation du reste de l'Ukraine. Pour éviter une nouvelle expansion à l'est de l'OTAN.

Mais c'est là que réside le nœud du problème.

La stratégie du Kremlin n'est que la conséquence logique et inévitable, on pourrait dire la réaction, à celle mise en œuvre par l'OTAN depuis l'effondrement du mur de Berlin.

Lorsque, face à la perspective de la réunification allemande, Washington a assuré à Moscou, à un Gorbatchev trop malléable - car en proie à de graves difficultés internes - que l'OTAN ne s'étendrait jamais à l'est de l'Allemagne.

La manière dont les choses se sont passées en réalité est bien connue. Pour tout le monde, sauf pour les soi-disant analystes qui pontifient aujourd'hui sur la menace de la "stratégie de l'artichaut" que pratiquerait la Russie.

L'OTAN, profitant du chaos interne de la Russie pendant les années folles d'Eltsine, a incorporé l'un après l'autre tous les anciens satellites soviétiques.

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Pologne, Roumanie, République tchèque, Slovaquie, Bulgarie. Les frontières de l'Alliance atlantique se sont progressivement et rapidement déplacées vers l'Est. Dans le même temps, elle a occupé l'ensemble de l'ex-Yougoslavie. Sauf la Serbie, qui a toujours été liée à la Russie. Cette dernière a toutefois été durement touchée et contrainte de renoncer au contrôle de la Bosnie et du Kosovo.

Pour ce qui est théoriquement censé être une alliance défensive, ce n'est vraiment pas mal, vous ne trouvez pas ?

Ensuite, l'OTAN est allée plus loin. En annexant les pays baltes. La Lituanie, l'Estonie, la Lettonie. Au Kremlin, cela a été interprété comme un signal extrêmement dangereux.

Car ces trois petites républiques n'étaient pas d'anciens satellites soviétiques.  Elles faisaient partie intégrante de l'URSS et, avant cela, de l'empire des tsars. Avec, ces derniers temps, des périodes d'indépendance assez brèves.

Face à cette expansion de l'OTAN, Moscou n'a pas pu réagir. Elle avait d'autres problèmes internes à régler. La crise économique, les sécessionnismes de la Tchétchénie, du Daghestan, de l'Ingouchie dans le Caucase agité...

C'est ainsi que trois autres feuilles de l'artichaut russe ont été épluchées.

La musique a cependant changé en 2008. Lorsque la Géorgie, de facto de plus en plus dans l'orbite des États-Unis, a tenté d'annexer l'Ossétie du Sud manu militari. Une province (nominalement) rebelle, mais qui restait en fait liée à la Fédération de Russie.

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La réaction de Moscou a été fulgurante. En moins d'une semaine, l'armée russe était aux portes de Tbilissi. Là où elle s'est arrêtée. Pour faire demi-tour.

Le signal était clair. Le Kremlin n'était plus disposé à accepter que de nouvelles feuilles soient arrachées à son artichaut.

Et les Géorgiens l'ont bien compris. À tel point qu'aujourd'hui, ils ont pour politique de maintenir de bonnes relations avec leur grand et encombrant voisin. Notamment parce qu'ils se souviennent bien qu'ils ont été laissés seuls face au blitz russe. Contre toutes les promesses de l'OTAN.

Qui, de toute évidence, a été prise par surprise. Elle n'était pas préparée à la réaction russe. En effet, la conviction avait prévalu dans les cercles atlantiques que la Russie n'était plus qu'une puissance de troisième ordre. Destinée à un déclin continu. Et qu'il serait donc facile de lui arracher, une à une, toutes ses "feuilles". La réduisant à l'espace de l'ancienne principauté de la Moscovie.

Une croyance qui a manifestement continué à prévaloir à Washington et à Londres. Ce qui a conduit tout droit au conflit en Ukraine. Un pays qui, historiquement, a toujours été une partie intégrante et importante de la Russie. Jamais indépendant.

Le bon sens, même stratégique, aurait recommandé plus de prudence. La tentative de maintenir une Ukraine indépendante et neutre, un État tampon, utile pour éviter et décanter les conflits. Et au lieu de cela.

Et au lieu de cela, nous savons comment cela s'est passé. Et comment cela se passe. Maintenant, au-delà des déclarations de façade, il ne reste plus qu'à voir si Kiev s'effondrera militairement bientôt, ou si, pour un désengagement total de l'OTAN, il faudra attendre le changement de locataire dans le bureau ovale.

L'expérience devrait cependant nous apprendre que la "stratégie de l'artichaut" ne peut pas toujours être appliquée sans en payer le prix fort. Et que, peut-être, il serait plus opportun de revenir à une logique de "concert des puissances" ou, si l'on veut, d'équilibre multipolaire.

Si la leçon avait été retenue. Or, l'impression est différente. Ce qui se passe en Moldavie, en Arménie et même en Bosnie ne nous donne pas beaucoup d'espoir... à moins d'un changement à la Maison Blanche...

Fini le gaz russe ! Les atlantistes achètent maintenant de l'uranium russe pour les centrales nucléaires

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Fini le gaz russe ! Les atlantistes achètent maintenant de l'uranium russe pour les centrales nucléaires

Enrico Toselli

Source: https://electomagazine.it/basta-con-il-gas-russo-ora-gli-atlantisti-acquistano-luranio-russo-per-le-centrali-nucleari/

Finis les gazoducs de méthane en provenance de Russie ! Faisons des sacrifices pour le cercle corrompu autour de Zelensky et achetons, au prix fort, du gaz liquéfié. Et nous ruinons la zone marine protégée de Bergeggi (Italie) pour y faire entrer les méga-navires et y installer le regazéificateur. Celui-ci traitera le GNL acheté à la Russie... Brillant ! Donc plus de gaz et, au nom de la protection de l'environnement, place au nucléaire.

Bravo, bis, encore ! Et qui gère près de 50% de l'approvisionnement mondial en combustible nucléaire ? Rosatom, un groupe russe. Bien sûr, d'autres pays exploitent l'uranium - du Niger à l'Ouzbékistan en passant par le Kazakhstan - mais c'est la Russie qui l'extrait et le transforme pour produire l'isotope utilisable.

Ce n'est pas un hasard si les exportations nucléaires de Moscou ont augmenté de manière significative. En effet, des financements sont proposés pour la construction de centrales nucléaires utilisant des technologies russes. De plus, les accords prévoient l'approvisionnement par Rosatom pour les 50 à 60 prochaines années. Les pays africains sont particulièrement intéressés par les initiatives nucléaires russes, mais les sanctions obsessionnelles de Washington ont également doublé les importations d'uranium russe au cours du premier semestre de cette année.

Et si Moscou approvisionne ses ennemis, c'est une raison de plus pour passer des accords avec ses amis. Ainsi, en juin, la Russie a envoyé sa première cargaison d'uranium à l'Inde en trois ans. Tandis que, sur le front atlantiste, le Niger a annoncé qu'il continuerait à fournir de l'uranium brut à la France, mais que le prix serait multiplié par 20.

Le sort de l'Allemagne a été réglé, maintenant c'est au tour de la France !

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Le sort de l'Allemagne a été réglé, maintenant c'est au tour de la France!

par Leonardo Sinigaglia

Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/26278-leonardo-sinigaglia-sistemata-la-germania-ora-tocca-alla-francia.html

Les États n'ont ni amis permanents ni ennemis permanents: ils n'ont que des intérêts stables", affirmait Henry Kissinger, reprenant la pensée du père du conservatisme britannique Benjamin Disraeli.

La continuité stratégique des États-Unis illustre parfaitement ce concept: les intérêts des alliés ont toujours été peu ou pas pris en compte, tandis qu'au centre, comme l'étoile polaire de toute politique, se trouvait toujours la préservation ou l'expansion de l'hégémonie durement acquise au cours des deux guerres mondiales. Washington n'a jamais eu de scrupules à abandonner, voire à éliminer, les alliés une fois leur fonction au service de l'empire épuisée. L'occupation des Philippines, les abandons honteux de Hanoï et de Kaboul, les accords du Plaza avec le Japon, l'arrestation de Noriega et l'assassinat de Ben Laden, entre autres exemples, sont là pour le prouver.

N'en déplaise aux libéraux épris des mirages d'une communauté euro-atlantique, pour les Etats-Unis, entre le dictateur d'un pays du tiers-monde, le chef d'une milice extrémiste et un pays du Vieux Continent, il n'y a pas de différence substantielle. Les événements récents le prouvent. Avec le manque de marge de manœuvre garanti par les nécessités de la guerre froide, qui ont obligé les États-Unis à garantir la stabilité de l'Europe avec la carotte et le bâton, les pays du continent se sont retrouvés avec un maître de plus en plus encombrant derrière eux, inquiets d'un éventuel défi international représenté par l'euro, vite désamorcé, et surtout intéressés à éviter que, dans un monde qui désavoue formellement, ou renie, la politique des blocs, les États européens ne commencent à interagir avantageusement avec la Russie et la Chine.

Le cas de l'Allemagne est à cet égard emblématique. Du scandale Volkswagen à la destruction du Nord Stream, des sanctions anti-russes au soutien à la Pologne, les Etats-Unis ont sciemment ignoré les intérêts de leur soi-disant allié dans le double but d'éliminer un dangereux concurrent international et de renforcer le rideau de fer qu'ils voulaient à tout prix ériger aux frontières de l'Eurasie occidentale. Mission accomplie : l'Allemagne en récession et l'ennemi de ce qui aurait été un partenaire naturel, la Russie, ne représentent plus un danger. En même temps, on peut la piller sans craindre de porter atteinte à la dignité nationale. La flambée des prix de l'énergie et les milliards de dollars d'investissements attirés par l'Allemagne grâce à l'Inflation Reduction Act ont contribué à maintenir le système américain debout face à une criticité et une instabilité de plus en plus graves et manifestes.

Après avoir épuisé l'Allemagne, il faut nécessairement se tourner vers la France. Cette dernière, forte elle aussi d'un empire colonial qui n'en a plus que la forme, a également tenté récemment, soucieuse de l'exemple gaulliste, de revendiquer des espaces d'autonomie assez considérables, Macron allant jusqu'à annoncer sous Trump la " mort cérébrale de l'OTAN ", ou à émettre l'hypothèse d'une participation au sommet des BRICS à Johannesburg. C'est pourquoi, avant de se lancer dans son pillage, il est nécessaire d'affaiblir la France, de diminuer sa capacité à revendiquer des intérêts particuliers même distincts de ceux du maître. Cela doit se faire aussi bien en Europe qu'en Afrique. C'est dans ce sens que l'on peut lire l'attitude prudente du ministre italien Crosetto à l'égard de la solution militaire au Niger, ainsi que la révélation, partielle parce qu'elle omet la direction OTAN de l'opération, de la paternité française du massacre d'Ustica faite par Giuliano Amato dans les colonnes de La Repubblica, qui n'est pas par hasard l'un des plus fidèles porte-voix de l'impérialisme américain en Italie.

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Le coup d'État au Gabon lui-même, un autre morceau de la Françafrique à tomber, comparé aux récents coups d'État au Sahel, présente des particularités qui suggèrent qu'il s'agit plus d'une "passation" à l'aile pro-américaine du régime précédent que d'un geste de fierté de la part des secteurs patriotiques des forces armées.

La crise de l'impérialisme américain, engagé avec une intensité croissante sur plusieurs fronts et ne disposant plus de bases économiques et productives solides, conduira nécessairement à l'exacerbation des contradictions entre Washington et ses alliés qui lui sont subordonnés.

Le sort de l'Allemagne et les ombres qui planent sur l'avenir de la France devraient alarmer l'Italie et la Pologne, deux pays dont les gouvernements semblent avoir tout misé sur une adhésion militante à l'orthodoxie atlantique. Autant il peut sembler que la servilité atlantique soit payante dans la mesure où deux adversaires régionaux sont affaiblis, autant un jour, très bientôt, elle ne peut que conduire à les offrir en holocauste au Moloch américain, que ce soit par une intervention militaire suicidaire contre la Russie, par une déprédation économique ou par une combinaison des deux. Toute concession aux forces de l'impérialisme nous affaiblit et éloigne la possibilité d'un pays libre et indépendant.

lundi, 11 septembre 2023

La voix de l'OTAN à Prague: le président tchèque veut remettre le groupe de Visegrad sur les rails de l'UE

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La voix de l'OTAN à Prague: le président tchèque veut remettre le groupe de Visegrad sur les rails de l'UE

Source: https://zuerst.de/2023/09/07/die-stimme-der-nato-in-prag-tschechen-praesident-will-visegrad-gruppe-wieder-auf-eu-kurs-bringen/ 

Prague. Depuis les dernières élections présidentielles de mars 2023, la République tchèque a un ancien fonctionnaire de l'OTAN, Petr Pavel, comme président de la République. Il semble désormais que Pavel veuille également remettre sur les rails le glacis des Etats d'Europe centrale et orientale. Le groupe de Visegrad (V4), une alliance régionale considérée comme plutôt critique envers l'UE, s'y est établie. Il comprend la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque.

Lors de la récente réunion des chefs d'ambassade tchèques à Prague, M. Pavel a déclaré qu'il serait utile à long terme de "veiller à ce que le groupe de Visegrad reste fidèle à son esprit fondateur, qui était démocratisant et pro-européen". Il n'a pas caché qu'il souhaitait un changement du format actuel.

La République tchèque assure jusqu'en juillet 2024 la présidence tournante du groupe de Visegrad, créé dans les années 1990 après que la République tchèque, la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie se soient détachées de l'ancien bloc de l'Est suite à l'effondrement de l'Union soviétique. L'un des objectifs du groupe était d'intégrer les structures occidentales telles que l'UE et l'OTAN.

Au sein de l'UE, l'Alliance s'est transformée en une formation eurosceptique. La Pologne et la Hongrie sont en conflit permanent avec Bruxelles, notamment sur des questions d'immigration. En Slovaquie et en Hongrie, il existe également un sentiment pro-russe qui pourrait se manifester lors des prochaines élections en Slovaquie. Cela ne convient pas au président tchèque.

"Les élections législatives [en Slovaquie] dans quelques semaines seulement montreront quel type d'avenir les Slovaques veulent et choisiront. Je crois que, quel que soit le résultat des élections, notre amitié particulière restera et je m'y engagerai personnellement", a déclaré Pavel. (mü)

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Baerbock veut "isoler" la Russie et la Chine au niveau mondial

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Baerbock veut "isoler" la Russie et la Chine au niveau mondial

Source: https://zuerst.de/2023/09/11/zuerst-hintergrund-baerbock-will-russland-und-china-weltweit-isolieren/

Berlin/Moscou/Pékin. Un an et demi après le début de la guerre en Ukraine, les observateurs politiques s'accordent à dire que deux des principaux objectifs de la politique étrangère allemande, formulés par la chef de la diplomatie verte Annalena Baerbock en réaction à la "guerre d'agression" russe, ont échoué avec fracas. Il n'a pas été possible d'"isoler" la Russie sur la scène politique internationale, comme Baerbock l'avait déjà formulé quelques jours après le début de la guerre en février 2022, ni de "ruiner" l'économie russe. Au contraire, alors que l'économie russe devrait croître jusqu'à 1,5 pour cent en 2023, l'économie allemande se contractera d'au moins 0,3 à 0,5 pour cent.

La ministre verte des Affaires étrangères est cependant loin de tirer les leçons de cette décevante involution. Au contraire, elle s'obstine à poursuivre sa politique étrangère désastreuse qui, depuis un an et demi, n'a fait que réduire le poids politique de l'Allemagne dans le monde et ruiner ses relations avec de nombreux partenaires internationaux.

Dans un discours prononcé ces jours-ci au ministère des Affaires étrangères de Berlin devant des diplomates et des représentants de l'économie allemande, Baerbock a esquissé son programme de politique étrangère. Elle continue de miser sur un "découplage" complet, non seulement de l'économie allemande mais aussi de l'économie mondiale, de la Russie et de la Chine. Ces deux pays, qui font désormais partie des principales puissances économiques mondiales, doivent être isolés dans le commerce mondial. Et Baerbock n'a aucun doute sur le fait qu'on y parviendra.

La ministre des Affaires étrangères des Verts n'a apparemment toujours pas digéré le fait que l'Allemagne et la Russie ont entretenu des relations économiques stables pendant des décennies - ce qui a longtemps été une épine dans le pied des milieux transatlantiques. Elle a sérieusement affirmé dans son discours de Berlin que "nous continuons à payer cher la dépendance fatale au gaz et au pétrole russes dans laquelle l'Allemagne s'est engagée".

L'objectif doit désormais être de contourner complètement les produits et les matières premières en provenance de Russie et de Chine - tout en restant compétitif. Il doit s'agir de ne pas laisser "l'organisation d'un monde en réseau et l'organisation de la mondialisation" à "la main prétendument forte des autocrates" - ce qui, dans la diction des bien-pensants allemands, désigne avant tout les gouvernements de Moscou et de Pékin.

Par exemple, Baerbock a l'intention d'exclure la Chine du processus de création de valeur dans la production de lithium. Elle propose que le processus de transformation du lithium se déroule à l'avenir en Australie et non plus en Chine, comme c'est le cas actuellement. "Et on se demande : pourquoi n'en a-t-on pas discuté au cours des dernières décennies ?" Peut-être parce que les relations commerciales sino-allemandes se sont développées dans le passé de manière avantageuse pour les deux parties. La ministre verte des Affaires étrangères n'est toutefois pas accessible à de tels arguments.

Elle n'a pas non plus été sensible à l'ironie dont elle a récemment fait l'objet en Australie. M. Baerbock n'a pas pu effectuer le voyage prévu de longue date à la mi-août, car l'avion du gouvernement allemand est tombé en panne et a dû faire demi-tour au-dessus de l'océan Indien. Dans son discours à Berlin, elle a maintenant rapporté de manière totalement indolore ce qu'on lui avait transmis de Canberra : "Madame Baerbock, malgré votre avion en panne, la foi en l'ingénierie allemande reste intacte en Australie". Croira qui voudra.

La confiance de Baerbock dans la capacité de l'Allemagne à influencer l'économie mondiale au point de réussir à isoler complètement la Chine et la Russie sous la direction de l'Allemagne reste intacte. Mais elle perd alors de vue les faits. Les analystes et les économistes du monde entier ne doutent plus que l'économie allemande - jusqu'à récemment la plus forte d'Europe et la troisième du monde - est en train de sombrer rapidement. L'annonce que l'industrie automobile allemande, qui était jusqu'à présent le moteur de l'économie allemande, a produit en juillet près de 10% de moins que le mois précédent, a fait grand bruit. De nombreux secteurs se préparent à réduire leur production en Allemagne et à la délocaliser à l'étranger.

L'ancienne locomotive économique de l'Europe est depuis longtemps en récession. L'Allemagne n'a déjà plus le poids nécessaire pour "isoler" un autre pays du monde. Seule l'Allemagne s'isole de plus en plus avec sa politique de catastrophe - alors que la Russie et la Chine travaillent avec détermination à la formation d'un futur grand bloc africain-eurasien et intensifient leurs relations commerciales avec de nombreux pays du Sud et de l'Est.

Baerbock est une femme de conviction. Il n'y a pas d'autre moyen d'interpréter le fait que la principale préoccupation de sa "politique étrangère basée sur les valeurs" est la confrontation avec la Russie et la Chine et une nouvelle division du monde en deux. Baerbock veut faire revivre la confrontation Est-Ouest de la guerre froide. Il n'est pas nécessaire d'être prophète pour prédire que la réalité va lui jouer un mauvais tour. Au final, ce ne sont pas la Russie et la Chine qui en pâtiront, mais l'Allemagne. (mü)

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Agitation en Arménie

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Agitation en Arménie

Andrea Marcigliano

Source: https://electomagazine.it/inquietudini-armene/

Peu de gens l'ont remarqué. Les médias et les analystes sont trop distraits par ce qui se passe en Ukraine. Ou (pas encore) par ce qui se passe dans le Pacifique. Mais le Caucase connaît une violente fièvre. C'est comme s'il s'agissait d'un chaudron en ébullition depuis un certain temps, dont l'eau est maintenant prête à déborder.

Ce n'est certes pas nouveau. La région du Caucase, enchevêtrement de peuples, d'ethnies, de religions, a toujours été, c'est le moins que l'on puisse dire, agitée. Et elle l'est encore plus depuis que les différents États de la région sont devenus indépendants après l'effondrement de l'URSS.

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Cette indépendance n'a toutefois pas résolu de nombreux problèmes. Au contraire, elle a exacerbé les tensions et les conflits latents, comprimés par le règne des tsars rouges. Celui du Haut-Karabakh, entre Azéris et Arméniens, n'en est que l'exemple le plus frappant. Ce n'est certainement pas le seul. Et peut-être même pas le plus dangereux.

Et c'est précisément d'Arménie que nous parviennent, en ces heures, des signaux menaçants. Ce qui pourrait laisser penser à une explosion imminente dans toute la région du Caucase.

En bref, le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, a déclaré publiquement que l'alliance, parfois historique, avec la Russie est un fardeau pour Erevan. Un fardeau dont il veut se débarrasser au plus vite. Réaction sèche du Kremlin. Par l'intermédiaire de son porte-parole, il a réaffirmé que la relation Russie-Arménie était une alliance, une amitié "entre égaux". Dans l'intérêt des deux parties. Un point c'est tout.

Mais ce ne sont pas que des mots. Des manœuvres militaires conjointes entre les armées arménienne et américaine ont été annoncées. Presque un prologue à la sortie d'Erevan de l'alliance avec la Russie. Et de son entrée dans l'OTAN.

Il est facile d'imaginer ce que cela pourrait impliquer. La présence de l'OTAN dans le Caucase, qui a toujours été son "arrière-cour", ne peut laisser Moscou indifférent. Ni Téhéran, jusqu'à présent l'autre allié régional de l'Arménie.

Fabio L. Grassi, professeur à l'université Sapienza de Rome et l'un des plus grands spécialistes de la géopolitique caucasienne, a souligné combien il est navrant de constater que les dirigeants arméniens parviennent, infailliblement, à ne pas avoir raison.

En effet, abandonner le camp russe pour passer du côté américain signifie, à l'heure actuelle, l'isolement total de l'Arménie. Celle-ci se retrouve encerclée, entre des voisins hostiles. D'un côté, Moscou et Téhéran qui, comme je l'ai dit, voient la présence de l'OTAN dans la région comme la transformation de cet espace géographique en un baril de poudre. De l'autre, l'Azerbaïdjan et la Turquie. Des ennemis historiques de l'Arménie. Une inimitié exacerbée par la crise du Haut-Karabakh, où le conflit semble sur le point de reprendre de plus belle.

Au-delà des calculs, et des erreurs, du gouvernement d'Erevan, la situation qui se crée présente un haut degré de risque. Washington, de plus en plus conscient de l'échec ukrainien, tend à générer un nouveau foyer de tension avec Moscou dans le Caucase.

Et comme il semble difficile de miser sur la Géorgie pour l'instant, en raison des réticences de sa classe dirigeante, qui a en mémoire l'expérience malheureuse de 2008 - où Tbilissi a été livrée à elle-même face à une attaque russe foudroyante -, elle mise désormais sur l'Arménie.

Pour ouvrir, au Sud, un nouveau front dans la complexe partie d'échecs visant à isoler, et en perspective à démembrer, la Russie et sa zone d'influence.

Cette opération pourrait toutefois facilement déclencher un effet en chaîne. Impliquant également la Turquie. Erdogan ne pourra certainement pas accepter sans réagir le soutien implicite de l'ami américain aux revendications arméniennes sur le Haut-Karabakh. Au détriment de l'Azerbaïdjan qui, pour Ankara, est un "pays frère".

L'administration Biden risque donc un nouvel effet boomerang. En arrachant Erevan à la sphère d'influence russe, elle marque un nouvel éloignement de la Turquie. Et elle amène Bakou, hier encore assez proche de Washington, à regarder avec de plus en plus d'intérêt du côté de Moscou.

Le Caucase est une mosaïque délicate et complexe. Déplacer un pion implique toujours un jeu de réactions en chaîne. Ce qui peut conduire à un tel bourbier que l'actuel conflit russo-ukrainien semble facile à comprendre.

dimanche, 10 septembre 2023

La revue de presse de CD - 10 septembre 2023

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La revue de presse de CD

10 septembre 2023

Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« À côté de la petite troupe des écrivains polluants, il y a l’énorme masse des écrivains zéro-carbone, les sauveurs de planète et de migrants, qui se battent contre souffrance animale, la fonte des glaciers et els naufrages de la Méduse. Ils écrivent sans sucre, sans graisse, sans gluten, sans viande et sans CO2, mais avec beaucoup d’ouverturozôtres. Alors, évidemment, leur littérature-quinoa, elle est assez fade. C’est pour ça qu’ils sont obligés d’y mettre du souchien fasciste ; ça épice. »

Bruno Lafourcade, La littérature à balles réelles. Jean-Dézert-Éditeur. 2021.

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EN VEDETTE

Twist again à Bruxelles. La conseillère adjointe la sécurité nationale américaine viendrait-elle donner des ordres à Thierry Breton ?

Thierry Breton a systématiquement planté toutes les entreprises qu'il a dirigées, essentiellement des entreprises publiques. Son modus operandi est malin. A grand coup d'acquisitions spectaculaires et de communication, il fait monter la pression et le cours des actions, mais s'arrange pour quitter le navire avant que l'usine à gaz qu'il a créée n'explose, laissant d'autres se dépatouiller avec les conséquences. De Bull à Atos (lire l'excellente enquête de Marc Endeweld) en passant par France Télécom (l'ancêtre d'Orange), Thomson et le Futuroscope de Poitiers, tout ce qu'il a touché s'est toujours transformé en trou noir financier pour l'État et les français. Alors qu'il était ministre de l'économie et des finances, il poussa pour et obtint la calamiteuse privatisation des autoroutes... En revanche, question patrimoine, tout va bien pour lui. Son Digital Service Act - un dispositif néofasciste et néolibéral - s'avère un nouveau plantage : les plateformes feront ce qu'elles voudront et contesteront les amendes devant la justice européenne. Sans compter que la liberté d'expression est une liberté fondamentale garantie constitutionnellement par chaque État membre de l'UE, UE qui n'est pas un état souverain et n'a pas de constitution. Le 6 septembre, Thierry Breton recevait à nouveau à Bruxelles la conseillère adjointe à la sécurité nationale de Joe Biden, chargée de la cybersécurité et des technologies émergentes, Anne Neuberger. Mauvais arrière-goût de la tentative de recruter l'américaine Fiona Scott Morton comme économiste en chef de la DG concurrence alors qu'un ressortissant d'un pays tiers ne peut être employé par les institutions européennes ? Bruxelles succursale de Washington ? Pourquoi donc un commissaire européen au marché intérieur reçoit-il la conseillère adjointe à la sécurité nationale alors que l'Union européenne ne dispose d'aucune compétence en la matière, compétence qui réside chez les États membres ? Comme avec la Covid, la Commission européenne s'arrogerait-elle des prérogatives que les traités ne lui confèrent pas ? Agirait-elle avec la même opacité et le même niveau de corruption pour des intérêts qui ne sont pas ceux des citoyens européens ? Intéressant personnage qu'est Mme Anne Neuberger (photo), née Karfunkel en 1976, exemple parfait de ce qu'est l'administration Biden. On pourrait croire qu'avec un poste pareil, elle est ingénieur, mathématicien, ou informaticien et cumule des années d'expérience technique. Raté !

eclaireur.locals.com

https://eclaireur.locals.com/post/4544668/twist-again-bru...

AFRIQUE

Gabon : un coup d’État « familial » ?

Le n°165 de l’Afrique réelle est sorti.  Au sommaire : Gabon : un coup d’État « familial » ? Dossier : La question du Niger : Les guerres touareg du Niger ; les fronts du Niger ; les tribus arabes du Niger ; le suicide démographique du Niger ; l’uranium du Niger entre fantasmes et réalité. Et l’éditorial de Bernard Lugan dont voici un extrait : « Singulier coup d’État que celui qui vient de se produire au Gabon où le cœur du système vient d’écarter sans violence, en douceur, son chef de file, marionnette devenue gênante pour sa propre survie… Rien de commun avec ce qui s’est produit au Mali, au Burkina Faso ou encore au Niger. Ici, pas de jihadisme, pas de ‘’main cachée’’ de la Russie, pas de rejet de la France, mais tout simplement une classique révolution de palais. » Explications dans ce numéro.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/09/05/224176/gabon-un-co...

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Gabon : l’épidémie de putsch se poursuit

Avant même le dernier coup d’État au Gabon, Emmanuel Macron avait fait le constat d’une « épidémie de putsch » dans le parler franc qui ne caractérise pas toujours les cercles diplomatiques, et encore ne parlait-il que du Sahel. De fait il y a eu sept coups d’État en Afrique depuis 2020… et tous en Afrique francophone à l’exception du Soudan. On n’est pas franchement surpris de voir Ali Bongo tomber par les armes, on peut juste trouver ironique que ce soit du fait de sa garde prétorienne, cette Garde Présidentielle censée le protéger, et à la tête de laquelle il avait placé son cousin Brice Oligui Nguema (nom à retenir, il risque d’être à la tête du pays pour un moment). Cela dit, c’est aussi la Garde Présidentielle qui a fait tomber le président Bazoum au Niger il y a quelques semaines, alors que la légitimité démocratique de ce dernier était sans commune mesure avec celle d’Ali, « fils de ». Où l’on voit que jouer la carte du tout sécuritaire comme gage de stabilité est un leurre : quand les forces armées constatent qu’un régime ne tient que grâce à la peur qu’elles inspirent, elles sont tentées de jouer leur propre partition.

revueconflits.com

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François Asselineau sur le Niger : « Macron est un crétin »

Explication de texte juridique et méticuleuse. La récente crise diplomatique entre la France et le Niger, déclenchée par l’expulsion de l’ambassadeur français de Niamey, a suscité de vives réactions et soulève des questions sur la gestion des relations internationales par le gouvernement Macron. Cette situation complexe, qui met en jeu le respect du droit international, fait craindre des répercussions graves pour les deux pays, via l’incompétence du président Macron. La crise a débuté lorsque les autorités nigériennes ont décidé d’expulser l’ambassadeur de France, Sylvain Itté, suite à des désaccords diplomatiques. Selon les informations disponibles, le Niger aurait demandé le rappel de l’ambassadeur français, ce que la France aurait refusé. En réponse, le gouvernement nigérien a fixé un ultimatum de 48 heures pour que l’ambassadeur quitte le territoire. L’expiration de cet ultimatum a créé une situation tendue autour de l’ambassade de France à Niamey, avec le blocus présumé de la mission diplomatique française. L’article 9 de la Charte de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, qui établit les principes du droit international en matière diplomatique, stipule clairement que « l’État accréditaire a l’obligation spéciale de prendre toutes les mesures appropriées pour protéger les locaux de la mission contre toute intrusion ou dommage et pour empêcher que la tranquillité de la mission ou la dignité de celle-ci ne soient atteintes. » La réaction du président français Emmanuel Macron à cette crise a été critiquée par de nombreux observateurs. Au lieu de privilégier une approche diplomatique apaisante, il a choisi de jouer les provocateurs en refusant de rappeler l’ambassadeur et en maintenant la présence diplomatique française à Niamey. Cette décision a accru les tensions. De plus, la décision de Macron de défier ouvertement les autorités nigériennes a été qualifiée d’irresponsable par certains. Les risques potentiels d’une escalade militaire ont été évoqués, mettant en danger la vie de l’ambassadeur français et de son personnel. Alors que nous attendons de voir comment cette crise va évoluer, une chose est certaine : elle a encore et encore mis en lumière les lacunes de la politique étrangère de la France sous la présidence de Macron. Le non-respect du droit international et l’approche de confrontation adoptée par le gouvernement français dans cette affaire soulèvent des préoccupations quant à sa capacité à gérer les relations internationales de manière constructive.

Le Média en 4-4-2

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ALGÉRIE

Xavier Driencourt : « Les Algériens ne connaissent que le rapport de force »

Ambassadeur de France en Algérie à deux reprises, de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020, Xavier Driencourt nous livre son expérience de ses années au sein de l’ambassade, ses réflexions sur les rapports franco-algérien ainsi que politique que doit mener la France pour sortir de la repentance. Interview vidéo.

Livre noir

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ALLEMAGNE

Donner des leçons, s'ingérer, chercher querelle : Baerbock veut une diplomatie de rustres

Berlin. Avec sa politique étrangère « féministe », « basée sur les valeurs », la ministre des Affaires étrangères verte Annalena Baerbock porte atteinte avec obstination depuis maintenant un an et demi à l'image de l'Allemagne dans le monde et aux relations diplomatiques avec de nombreux pays. Jusqu'à présent, les observateurs ont jugé que les performances médiocres de la chef de la diplomatie allemande étaient tout simplement dues à son incompétence - Baerbock n'a aucune formation diplomatique préalable ni aucune autre qualification. Mais c'est faux. Baerbock est sérieuse et veut désormais imposer son style au ministère des Affaires étrangères. Le nouveau style de communication se veut délibérément conflictuel - et reflète en cela la politique étrangère allemande « basée sur des valeurs » dont Baerbock a si souvent parlé. Elle a confié la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de communication à un ancien journaliste du Spiegel. Concrètement, la ministre verte des Affaires étrangères souhaite plus d'ingérence (dans les affaires intérieures des autres pays), plus de « présence » et une « attitude » claire. En d'autres termes, les diplomates allemands devraient à l'avenir agir de la même manière que leur patronne : en donnant des leçons, en étant incompétents, en étant émotionnels.

zuerst.de

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La transition écologique vers le charbon ne se passe pas tip top

Tiens, voilà que RWE, le deuxième producteur d’électricité en Allemagne, est actuellement en train de mettre plusieurs éoliennes à la casse, afin de faire de la place… à sa mine de charbon à ciel ouvert. L’information n’a pas fait beaucoup de bruit dans la presse française et, reconnaissons-le, c’est bien dommage et parfaitement logique. C’est bien dommage car cela fait encore une information à côté de laquelle passeront beaucoup trop de Français alors qu’elle donne de précieuses indications, notamment sur les décisions prises par les gouvernements européens en matière d’énergie et d’écologie… Mais cette discrétion reste fort logique puisque la quantité d’ironie interne d’une telle nouvelle passe largement la dose acceptable dans les médias de grand chemin français qui calancheraient immédiatement face à une dose si massive. Quant aux écologistes, l’étouffement – voire une myocardite soudaine et coïncidente – n’est pas à écarter. Contraints malgré tout de transmettre cette information, les officines françaises de propag d’information insistent lourdement sur le fait que la mine de charbon sera fermée d’ici 2030 au lieu de 2038 (petite victoire des écolos malgré tout), et rappellent que c’est pour surmonter l’actuelle crise énergétique européenne et sans transition ♪ passons bien ♫ vite ma chère Sandrine à la météo pardon au climat avec des températures tOTaLeMeNt anOormAales pour cette fin de saison ahem broum broum etc. La réalité refuse cependant de se gommer derrière les pudibonderies des médias français : oui, la production d’énergie allemande patauge dans un marasme assez profond (ce qui entraîne des effets de bords déjà visibles en termes économiques sur l’Allemagne et donc sur toute l’Europe), et oui, les discours écologiques sur la transition ou l’importance des énergies renouvelables s’écrasent lamentablement devant les lois de la physique, à savoir que les rendements éoliens sont catastrophiques, intermittents et surtout largement insuffisants pour un pays développé comme l’Allemagne. Bref, à choisir entre des moulins à vents dispendieux et capricieux et des centrales fiables au charbon, les pragmatiques Teutons ont choisi : l’éolien passe à la trappe et le charbon fait un nouveau bond en avant.

Hashtable

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Polygamie : des Afghans autorisés à faire venir leur seconde épouse dans le cadre du regroupement familial

En Allemagne, bien que la polygamie soit interdite par la loi, elle semble désormais tolérée dans certains cas, notamment lorsque les mariages ont été conclus à l’étranger, à l’instar de deux Afghans ayant pu bénéficier du regroupement familial pour faire venir leur seconde épouse dans le pays. La polygamie désigne le « fait d’être marié à plusieurs conjoints, soit pour un homme (polygynie), soit pour une femme (polyandrie) ainsi que « l’organisation sociale légitimant de telles unions », précise le célèbre dictionnaire Larousse. En France, la polygamie est un délit puni par la loi. Une interdiction qui est également en vigueur chez nos voisins allemands. Mais elle semble connaître désormais quelques nuances, à en croire un article du quotidien allemand Bild publié le 3 septembre, reprenant une information révélée par le Westfalenpost, un autre journal d’outre-Rhin.

breizh-info.com

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CANADA

Seulement un tiers des Canadiens ont confiance en leur gouvernement fédéral : la popularité de Justin Trudeau poursuit sa chute

La popularité du gouvernement dirigé par Justin Trudeau au Canada poursuit sa chute. Seulement un tiers des Canadiens ont une "confiance élevée" dans les institutions fédérales, particulièrement celles de la santé. Seuls les médias mainstream et les célébrités font pire que le gouvernement, dont la cote de confiance ne cesse de chuter depuis la pandémie de Covid, selon un rapport interne mené par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Dévoilée par Blacklock’s Reporter, un média en ligne basé à Ottawa et spécialisé dans la couverture de l’actualité gouvernementale canadienne, cette « Enquête sur l'utilisation des mesures de santé publique, les conseils et l'évaluation des risques » constate une « très faible confiance » des Canadiens en leur gouvernement fédéral. « La confiance, particulièrement dans le gouvernement et le secteur des soins de santé, est essentielle à l'efficacité des mesures de santé publique », rappelle le rapport de l'ASPC. Si les personnes interrogées disent avoir une « grande confiance dans les hôpitaux et les travailleurs de la santé », ce n’est pas le cas lorsqu'il s’agit du gouvernement fédéral et ses institutions.

francesoir.fr

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

« Je ne suis pas raciste ». Sommé de s’excuser et de se justifier par un tribunal stalinien, Bastien Chalureau passe de rugbyman à pleureuse

La scène est hallucinante, effrayante presque pour quiconque connait les conséquences des procès staliniens, des auto-critiques obligatoires, des lynchages médiatiques. Le joueur de rugby Bastien Chalureau, pressé de toute part cette semaine en raison d’une affaire judiciaire encore en cours alors qu’il devrait tâcher de préparer au mieux le premier match de la Coupe du monde de rugby 2023 contre les All Blacks, se présente devant des journalistes visiblement assoiffés de sang. Et se met à pleurer, en récitant toute la litanie habituelle de ceux qui veulent échapper au lynchage médiatique et politique (et au passage, en faisant en sorte de sauver sa sélection, visiblement menacée, en équipe de France). « Je ne suis pas raciste » nous dit-il, dans une scène théâtrale dont nous vous laissons apprécier le contenu. Sommé par toute la presse, par le tribunal médiatique et des réseaux sociaux, de se justifier, par rapport à une histoire datant de 2020. Totalement pitoyable.

breizh-info.com

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Galanterie et sexisme : suis-je un prédateur sexuel qui s’ignore ?

L’autre jour, à l’Université, arrivé simultanément devant la même porte qu’une jeune collègue, je me suis effacé devant elle en faisant une aimable plaisanterie (du moins le croyais-je) sur le conflit de normes de civilité, entre position hiérarchique (qui me permet de passer devant elle) et galanterie (qui implique que je la laisse passer). Aïe. Elle m’a répondu sèchement qu’en résumé la galanterie était une « forme de sexisme ». J’en suis resté un peu stupéfait et, pour le coup, sans voix. Voilà tant d’années que je m’efface devant les femmes qui m’accompagnent ou qui croisent mon chemin, sauf, comme on me l’a appris, pour entrer dans un café, ou pour monter un escalier par exemple. Il faut dire que la plupart du temps cela est vécu comme de la politesse ordinaire, ou parfois, selon le contexte, comme une simple marque d’attention. Mais là, de plus en plus, dans le contexte d’une cancel culture de plus en plus envahissante, je vois bien que ce geste de civilité tranquille est mal interprété, voir considéré comme le début d’une sorte de harcèlement.

causeur.fr

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Censure de l’émission de Nicolas Vidal « Alerte Générale » par YouTube et TikTok. La liberté d’expression des médias est-elle en danger ?

Le 7 juillet dernier, l’une des émissions préparées et présentées par Nicolas Vidal, « Alerte Générale », a été censurée par la plateforme YouTube, suite à un signalement du groupe France-Télévision (France-Info) pour non-respect des droits d’auteur. Pourtant, le contenu vidéo ne contient aucune séquence appartenant au groupe audiovisuel. Quelques jours plus tard, la plateforme TikTok censure, à son tour, un extrait de l’émission qui traite de la faillite des petites et moyennes entreprises en France et ne fait qu'évoquer des chiffres officiels. Alors quelle raison justifie exactement cette censure ? Pourquoi une telle privation de liberté d’expression et quels sont les dangers pour le droit à l’information ? Ce sont les questions que nous avons posées à nos invités. (Lire la suite de l'article en dessous de la vidéo.) Dans ce Débriefing, nous recevons Nicolas Vidal, journaliste, fondateur de « Putsch Média » et Rémy Watremez, chroniqueur et fondateur de la chaîne « Juste Milieu », qui sont tous deux co-animateurs de l'émission « Alerte Générale ». Cette émission a été censurée sur leurs chaînes YouTube respectives, ainsi que sur celle de leur troisième collaborateur, Alexis Poulin, journaliste indépendant et fondateur du site « Le Monde moderne ». Avec nos invités, nous abordons également la question de la place des médias alternatifs dans le paysage médiatique et les conditions de vie et de survie de ces sites « étouffés » par les plateformes qui les hébergent, selon nos invités.

Prochain numéro de l'émission « Alerte générale » sur la chaîne « Le Monde Moderne » : lundi 11 septembre à 18 heures.

francesoir.fr

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Don de Bernard Arnault : merci not’ maît’, vous êtes trop bon

Nous devrions être fiers. Nous français, nous avons l’homme le plus riche du monde en la personne de Bernard Arnault. C’est ce que nous racontent les gazettes qui pensent amuser le bon peuple en relayant avec gourmandise les classements de la presse spécialisée américaine. Vous n’entendrez jamais quiconque le qualifier « d’oligarque », vilaine expression réservée à la Russie et à l’Ukraine. Pas de ça chez nous ! En France ce sont des « capitaines d’industrie », et même un ruffian du calibre de Bernard Tapie n’a jamais subi cette insulte. Comme les autres oligarques, ses confrères qui dominent l’économie française, sa fortune est le fruit du fonctionnement du capitalisme français d’aujourd’hui, complaisance de l’État et de la haute fonction publique. De ce point de vue, la trajectoire de Bernard Arnault est une caricature. C’est Laurent Fabius alors premier ministre qui lui a donné le premier coup de pouce (il n’a pas eu affaire à un ingrat), et la suite n’a été que la mise en œuvre d’une stratégie financière de prédation soutenue par l’État et par les banques. Bernard Arnault n’a rien créé, il a tout acheté à crédit. Et bénéficié quand c’était nécessaire de subventions publiques généreuses assorties d’engagements qu’il n’a jamais tenus. Un petit tour sur Internet permet de visualiser cette trajectoire Ce système de connivence endogamique qui projette des semi-gangsters au plus haut niveau de la fortune et de l’influence politique est assez caractéristique du néolibéralisme à la française.

vududroit.com

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Disparition d’Émile : une bien accablante « journaliste » fait le procès de la famille

C’est un moment particulièrement abject, qui s’est déroulé sur le plateau de BFMTV le 29 août 2023. Interrogée sur la disparition du jeune Émile survenue au Haut-Vernet il y a près d’un mois, la « journaliste » de Libération Bernadette Sauvaget a accablé encore un peu plus la famille, dont elle a fait le procès en « catholicisme-extrême droitier ». Sur le plateau de BFMTV, Olivier Truchot revient sur l’entretien que la famille du jeune garçon disparu a donné à Famille chrétienne. Qualifiant les parents de celui-ci de couple « très pieux », le présentateur souligne comment celui-ci a « choisi la presse catholique car [il] avait peur d’être moqué, ridiculisé ». Et d’interroger Bernadette Sauvaget, journaliste de Libération pour analyser ledit entretien. « Ils ont choisi un titre catholique, […] plutôt proche de leurs convictions », dira d’abord Sauvaget. Apparemment attachée au rite traditionnel de l’Église catholique, la famille aurait donc souhaité s’exprimer dans un journal « proches de leurs convictions », et non relatif à leur foi ? C’est parce qu’ils voulaient parler de cette épreuve en qualité de couple, de famille catholique que les parents d’Émile se sont rapprochés du média dirigé par Samuel Pruvot, comme ce dernier l’a raconté. Évoquer des « convictions » revenait dès les premiers mots de son discours à orienter la suite de son analyse vers un biais politique, alors même que le journal Famille chrétienne se situe plutôt dans la droite modérée sur l’échiquier politique et ne figure pas parmi les média catholique attachés à la liturgie traditionnelle…

ojim.fr

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Tugdual Denis : le « dernier journaliste filloniste de Paris »

Né en 1981, il est le petit-fils du colonel Jacques Allaire, héros de la guerre d’Indochine et le frère du chanoine Alban Denis, membre de l’Institut du Christ Roi et chroniqueur à Valeurs Actuelles sous le pseudonyme de « père Danziec ». Politiquement, il se définit comme « le dernier journaliste filloniste [François Fillon] de Paris », un homme de droite qui n’a pas peur de l’assumer dans un milieu pourtant extrêmement frileux avec ce type de position idéologique. Il met d’ailleurs la main à la pâte politiquement en animant dans sa ville de résidence les soirées-débats (voir conférences) organisées par la mairie de Manuel Aeschlimann (divers droite lié aux Républicains). Côté réseau, « on le dit proche de proche du PDG de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine » et d’Henri de Castries, ancien président-directeur général du groupe d’assurance Axa (2000 à 2016), président du laboratoire d’idées l’Institut Montaigne et président du comité de direction du groupe Bilderberg. Depuis ses débuts dans le journalisme en 2007, Tugdual Denis est apparu sur la scène médiatique à plusieurs occasions : les attaques de Jean-Luc Mélenchon (2012), le scoop sur Marion Maréchal (2013), le rapprochement entre Emmanuel Macron et Valeurs Actuelles (2016), le scandale de Danièle Obono (2020). Et depuis juin 2023, il a désormais la lourde tâche de succéder à son ami Geoffroy Lejeune à la tête du magazine Valeurs Actuelles en continuant d’avancer « sous la mitraille. »

ojim.fr

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Le portrait piquant - Xavier Niel

Il a commencé dans les messageries roses, a été condamné pour recel d’abus de biens sociaux, créé Free, investit massivement dans la presse écrite, dont Le Monde et maintenant lorgne sur l’acquisition de fréquences audiovisuelles pour 2025, si possible en reprenant celles du groupe Bolloré, CNews et C8. Il est aussi le gendre de Bernard Arnault qui, quant à lui, possède Le Parisien, Les Échos et L’Équipe notamment… Un portrait synthétique, complet et… piquant de Claude Chollet, le directeur de l’indispensable média en ligne l’OJIM.

TV Libertés

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La Revue de presse alternative du Saker francophone

Cette semaine, nous allons montrer que la source profonde des problèmes géopolitiques actuels vient du fait que les pays occidentaux s’accrochent à leur prestige passé et refusent d’admettre que le reste du monde est en train de les rattraper et demande qu’ils changent de rapport avec eux. Rapport d’égal à égal et non plus de domination. Plus d’interférence dans les affaires intérieures des autres pays etc… Mais il semble que les vrais dirigeants des pays occidentaux, c’est-à-dire les fonds de pensions, les multinationales et le Complexe militaro industriel, que je regroupe dans le terme « les puissances financières », ne l’entendent pas de cette oreille et ne veulent pas abandonner l’ancien système dans lequel le monde occidental décidait de la marche du monde global. Pour cela ils empêchent tout dirigeant occidental prônant un tel changement de relation, en particulier aux Etats-Unis, d’accéder au pouvoir. Mais commençons par l’exemple de la relation de la France avec ses anciennes colonies africaines. Sommaire : la relation France-Afrique ; la relation Occident-Russie/Chine ; les élections étasuniennes.

lesakerfrancophone.fr/

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Samuel Gontier : bignole pour bobos

Journaliste chez Télérama depuis 25 ans déjà, Samuel Gontier s’est spécialisé dans le petit écran. Les articles à charge qu’il publie régulièrement pour dénoncer la droitisation supposée de la sphère médiatique et politique, sont pour la plus grande part publiés dans le cadre de son blog dédié à l’analyse des contenus d’information télévisuels, « Ma vie au poste ». Le journaliste, qui se décrit lui-même sur son fil Twitter comme « journaliste de canapé », y décrypte les propos des journalistes et chroniqueurs des principales chaînes du petit écran, et notamment des chaînes d’information en continu, dans des articles généralement incendiaires. Les titres parlent d’eux-mêmes : « Jean-Michel Aphatie sur la victoire de Joe Biden : ‘’Marine Le Pen a mille fois raison’’ », « Élection présidentielle américaine : des experts plus trumpistes que les trumpistes », « Après le meurtre de Samuel Paty, le concours Lépine des idées d’extrême droite »… La droite – quelle qu’elle soit – c’est le Mal. Portrait.

ojim.fr/

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Il n’y a pas d’urgence climatique

La climatologue Judith Curry, une climatologue américaine de premier plan, explique que la science a été corrompue par la politique et qu’il n’y a pas d’« urgence climatique ». Judith Curry, qui est présidente et cofondatrice du Réseau d’applications des prévisions climatiques, qui a occupé la chaire des sciences de la terre et de l’atmosphère pendant 13 ans, qui est un ancien membre du comité de recherche sur le climat du Conseil national américain de la recherche, membre de l’American Meteorological Society, de l’American Association for the Advancement of Science et de l’American Geophysical Union, a publié plus d’une centaine d’articles scientifiques, et a codirigé plusieurs ouvrages majeurs sur le climat. Ses recherches portent sur les ouragans, la télé-détection, la modélisation atmosphérique, les climats polaires, les interactions air-mer, les modèles climatiques.

synthesenationale.hautetfort.com

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ÉCONOMIE

La France va détruire son secteur automobile

Le patron de BMW tire la sonnette d’alarme : l’interdiction des voitures thermiques en Europe d’ici 2035 (diésel et essence, sauf voitures de sport) va sonner le glas du secteur. La menace est imminente. Les entreprises ne vont pas licencier et fermer en 2035, mais très bientôt. Raison : c’est un secteur industriel qui travaille sur des investissements à long terme. L’impact va commencer à se ressentir bientôt. Rien que les robots qui fabriquent les voitures sont rentabilisés sur 10 à 15 ans. Cela veut dire que dès aujourd’hui, se pose la question d’en installer de nouveaux.

Aldo Sterone

https://www.youtube.com/watch?v=_K-lGY8bMZA

Groupe Dassault : Charles Edelstenne prépare son départ d’ici la fin de l’année

Par Marc Endeweld. C’est une surprise. Selon mes informations, Charles Edelstenne, tout puissant président directeur général du groupe industriel Marcel Dassault (GIMD) quitterait la présidence du groupe dès la fin de l’année (ou au plus tard en début d’année), soit un an tout juste avant la date statutaire de la fin de son mandat prévu pour la fin 2024. GIMD détient les participations de la famille dans Dassault Aviation (62 %), Thales (25 %), Dassault Systèmes (40 %), mais aussi Immobilière Dassault, Artcurial, Dassault Wine Estates ou encore le Groupe Figaro. « Le dossier s’accélère. Edelstenne part plus vite que prévu », me confie ainsi une source bien informée du processus en cours. Aujourd’hui âgé de 85 ans, Charles Edelstenne, le véritable taulier de la maison Dassault, avait obtenu l’année dernière un répit de deux ans supplémentaires à la tête du groupe, en l’absence d’un successeur désigné. Début 2022, il avait donc été décidé de repousser la limite d’âge pour son poste jusqu’à 87 ans.

marcendeweld.substack.com

https://marcendeweld.substack.com/p/groupe-dassault-charl...

9/11 : Origines et développement du néolibéralisme

Le néolibéralisme a commencé le 11 septembre. Mais ce n'est pas le 11 septembre 2001, date à laquelle ont été commis les attentats contre les tours jumelles de New York, causant des milliers de morts dans cette ville et, immédiatement après, des centaines de milliers d'autres dans le reste du monde, avec la pléthore des guerres « justifiées » par l'Empire, victime de ces attentats. Non : le libéralisme a commencé exactement trois décennies plus tôt : le 11 septembre 1973. Cette terrible date inaugurale a également eu lieu dans les Amériques, mais dans l'hémisphère sud : au Chili. Dans une démocratie consolidée, dans l'une des républiques hispaniques les plus avancées sur le plan éducatif et social, dirigée par un gouvernement désireux d'exercer sa souveraineté sur les ressources du pays et au profit de son peuple, c'est-à-dire la démocratie chilienne, les néolibéraux de Chicago ont décidé d'entreprendre une expérience. Leur premier 11 septembre destiné à changer le monde est, comme le second, sans subtilité. Bombarder le palais présidentiel, faire descendre des chars dans les rues, utiliser des troupes et des avions pour intimider la population. Arrêter, torturer et assassiner des milliers de personnes. Instaurer un régime de terrorisme d'État dans lequel l'État devient un instrument féroce contre son propre peuple, et où les forces armées - qui ont juré de défendre leur patrie et de défendre leur peuple, auquel elles appartiennent - sont transformées en gorilles et en voyous à la solde d'une mafia étrangère d'économistes yankees. Une mafia dirigée par les Friedman et les Hayek, loués et fêtés dans tout l'Occident, endoctrinés dans des théories ridicules de « liberté » qui, dans l'économie orthodoxe du monde capitaliste bourgeois lui-même, étaient minoritaires. Mais vous savez que les théories les plus anthropologiquement absurdes, si elles sont soutenues par la CIA, le Pentagone et des millions d'euros d'armes et de pots-de-vin, sont des doctrines qui sont souvent imposées.

Gouverner par la dette, par Maurizio Lazzarato. Les Prairies ordinaires. 2014.

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ÉDUCATION

Rentrée scolaire. Harcèlement, éducation à la sexualité, autorité, qualité de l’instruction…La défiance des parents d’élèves vis à vis du gouvernement et de l’Éducation nationale.

À l’occasion de la rentrée scolaire du 4 septembre, l’Ifop publie les résultats de cette enquête auprès des parents d’élèves critiques vis à vis de l’Éducation nationale et de l’action du gouvernement. Et qui veulent que le nouveau ministre aille plus loin dans le détricotage du BAC à la « Blanquer » et plus largement, agisse plus efficacement pour améliorer le niveau des élèves et lutter contre les violences scolaires. Alors que l’éducation est largement mise au cœur de la politique d’Emmanuel Macron, 1 004 parents d’élèves y donnent leur avis sur l’action du gouvernement sur l’enseignement, expriment ce qu’ils pensent des établissements scolaires (notamment celui de leur enfant) tout en donnant plus globalement leur regard sur l’efficacité de notre système scolaire. Permettant de prendre le pouls de l’opinion sur des éléments mesurés depuis plusieurs années, cette enquête met notamment au jour la problématique des faits de violence scolaire dans des proportions qui se révèlent très préoccupantes.

breizh-info.com

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Sophie Audugé : « Nos enfants ne sont pas en sécurité à l’école »

Près d’un enfant sur 2 est victime de la violence ou du harcèlement à l’école, selon SOS Éducation / Ifop. Pour les enfants scolarisés en REP, la situation est encore plus alarmante. Sur RTL hier, Élisabeth Borne a affirmé qu’elle présenterait un plan contre le harcèlement scolaire à la fin du mois. Sophie Audugé, déléguée générale de SOS Éducation, commente ce rapport et fait le point sur les dysfonctionnements multiples de l’Éducation nationale.

causeur.fr

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Ouverture et fermeture d’écoles libres

Selon Créer son école, on compte en cette rentrée 108 ouvertures d’établissements ou de niveaux (contre 172 l’an dernier), en plus des 2162 écoles indépendantes déjà en activité à ce jour. Cela représente 66 groupes scolaires. La liste est disponible ici. Cela reste un niveau élevé de création d’école même si l’infléchissement par rapport à l’an dernier est indéniable. Si l’on ajoute à cela le nombre exceptionnellement haut de fermetures enregistrées cette année, on ne peut que conclure à une progression plus mesurée du nombre d’élèves scolarisés en établissement privé hors contrat en primaire et surtout secondaire. Cela diffère de la situation de l’enseignement supérieur où pour la première année, plus de 50 % des choix des bacheliers s’est porté sur un établissement privé.

lesalonbeige.fr

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A Paris, Anne Hidalgo veut développer l’école expérimentale sans leçons, ni manuels scolaires

En visite à l’école élémentaire Vitruve (XXe) en ce lundi de rentrée des classes, la maire de Paris a choisi cette école aux méthodes éducatives originales pour porter un message : elle souhaite voir ce modèle essaimer dans la capitale. Pour cette rentrée des classes, la maire n’a pas choisi l’école Vitruve par hasard. Cette école de 209 élèves, encadrés par une dizaine d’enseignants, est la seule école alternative publique de Paris. Ici, pas de leçons ni de manuels : l’expression et l’autonomie des enfants sont encouragées.

fdesouche.com

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ÉNERGIE

Pétrole, une histoire de pouvoir

Comment le pétrole, matière première aujourd’hui indispensable, a bouleversé non seulement nos modes de vie et l’économie, mais aussi l’ordre géopolitique mondial ?

L’apparition de l’or noir fut en son temps une révolution miraculeuse : les lampes à pétrole éclairaient les demeures comme jamais auparavant, les usines employant des machines à moteur décuplaient soudainement leur productivité... Grâce au pétrole, la croissance économique a bondi et la fortune de certains, comme John D. Rockefeller, premier milliardaire de l’histoire, a atteint des sommes record. La médaille, bien sûr, a son revers, notamment l’influence du pétrole sur le cours des deux guerres mondiales. Marquant le commencement de la dépendance occidentale, le premier choc pétrolier, exposé dans le second épisode du documentaire d’Andreas Sawall, prend rétrospectivement le goût amer d’une occasion manquée : la recherche sur les énergies renouvelables, prometteuse mais sous-investie, aurait pu constituer une porte de sortie. Physiciens, historiens et journalistes prennent la parole dans ce documentaire riche en anecdotes, qui retrace l’avènement du pétrole en tant que matière première indissociable de notre mode de vie. Alors que les États-Unis se sont imposés comme premier producteur mondial, il semble peu probable que l’Occident délaisse cette ressource – indispensable aux produits cosmétiques, pharmaceutiques et électroniques – dont nous sommes devenus plus que dépendants. Proposée en deux parties, cette histoire de l’or noir est une litanie de cupidité, de corruption et de barbouzerie en tous genres. Un bon résumé de cette guerre éternelle concernant le moteur même du capitalisme : l’énergie.

ARTE

https://www.youtube.com/watch?v=wJKqz7CougI&t=3130s

ESPAGNE

La diffusion de la liste des personnes arrêtées lors de la feria de Bilbao fait polémique en Espagne car 75 des 79 sont arabes

Cela correspond aux personnes arrêtées par l’Ertzaintza et la police locale pour vols avec violence et intimidation. Sur les 4 autres restants, un est sans papiers et les trois autres sont des femmes. La mairie de Bilbao estime que 1.800.000 personnes ont participé aux activités d’Aste Nagusia en 2023 et que les arrestations ont augmenté de 29 % par rapport à l’année précédente. Cependant, ce qui a le plus retenu l’attention sur les réseaux sociaux ces dernières heures, c’est la fuite de la liste des personnes arrêtées par l’Ertzaintza et la police locale de la ville lors de ces célébrations. Concrètement, il s’agit des images des dossiers de police correspondant à des personnes arrêtées pour vols avec violence et intimidation. Au total, 79 détenus, dont 75 d’origine arabe. Les quatre autres personnes restantes sont une personne sans papiers et trois femmes. Le fait que plus de 90 % des personnes interpellées aient ce schéma commun d’origine n’est pas passé inaperçu sur les réseaux sociaux. Toute cette belle brochette est en photo dans cet article…

Esdiario

https://www.fdesouche.com/2023/09/04/la-diffusion-de-la-l...

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Espagne : Où en est Vox ? Quid de l’union des droites ?

À la suite des élections régionales et municipales du 28 mai, puis des législatives du 23 juillet, il était important de faire le point sur la situation du parti Vox emmené par Santiago Abascal, parti qui se bat pour l’unité de l’Espagne, l’unité de sa langue, la lutte contre l’immigration sauvage et débridée, et qui pourfend les doxas ultra féministes et la chape de plomb mémorielle des gauches qui se sont abattues sur le pays depuis plusieurs années. S’agissant des élections législatives du 23 juillet dernier, il est de bon ton dans la grande presse et les grands médias du système, de soutenir avec délectation que Vox a singulièrement reculé et qu’il est en grande perte de vitesse. Aujourd’hui on attend le dénouement de la tentative d’Alberto Nuñez Feijoo, le chef du PP, d’obtenir des Cortès son investiture, mais cela s’annonce difficile voire impossible de réunir une majorité absolue et même relative. Le résultat aura lieu pour le 27 septembre. En cas d’échec, c’est Pedro Sanchez du PSOE qui tentera l’investiture, et à défaut, les espagnols revoteront vers la mi-janvier. S’agissant des municipales et des régionales du 28 mai, Vox a multiplié par 3 voire plus le nombre de ses élus. Avec le PP, Vox gouverne désormais dans près de 150 municipalités, dont plusieurs capitales provinciales, comme Tolède, Burgos, Aranjuez, Ciudad Real, Alcala de Henares etc… Reste maintenant à Vox à démontrer son sérieux, sa constance et sa volonté de faire triompher les forces populaires et nationales contre les séparatismes, les indépendantismes, et les gauchismes de toutes obédiences. Ce sera l’enjeu crucial des prochaines semaines et des prochains mois.

synthesenationale.hautetfort.com

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ÉTATS-UNIS

Un parcours semé d’embûches

Prenez du recul et comprenez que l’amoncellement de conneries juridiques procédurales dans les différents procès fictifs contre le candidat Donald Trump est en grande partie une tentative pour confondre, mystifier et préoccuper le public pendant que le grand échafaudage de notre vie nationale s’effondre. L’actualité – qu’il s’agisse de l’officielle ou de l’alternative – sera dominée jour après jour par des analyses de chaque mouvement et contre-mouvement à travers d’interminables fourrés de détails judiciaires, tandis que l’économie américaine s’effondre et brûle, que la richesse résiduelle est confisquée et que l’ordre social américain se transforme en quelque chose qui ressemble à de la bouillie ardente.

Clusterfuck Nation

https://lesakerfrancophone.fr/un-parcours-seme-dembuches 

La guerre des classes actuelle oppose les 1 % au reste du monde

À l’instar de l’Angleterre féodale, l’Amérique compte, grosso modo, trois classes. Au sommet se trouvent les grands propriétaires d’aujourd’hui. La base de leur richesse n’est plus principalement constituée de terres, mais de la propriété directe de leurs propres entreprises et d’instruments financiers tels que les actions et les obligations d’entreprises. Le premier pour cent possède plus de la moitié des actions des sociétés américaines. Les personnes situées juste en dessous d’eux ne sont plus des assistants et des serviteurs, mais des technocrates. Ce sont les personnes qui vont à l’école pour acquérir les compétences spécialisées nécessaires au fonctionnement quotidien de la société : médecins, avocats, scientifiques, programmeurs informatiques, ingénieurs. (Les journalistes sont également des technocrates, mais ils sont parmi les plus faibles du groupe.) Le reste des 10 % les plus riches – c’est-à-dire les 9 % – possède la quasi-totalité du reste des actions des entreprises américaines. Et puis il y a tous les autres. Ce ne sont plus des métayers, mais ils doivent se lever tous les jours et pointer chez Home Depot, Walgreens et Chipotle pour cultiver les biens des grands propriétaires. Cette classe ouvrière est celle qui a le moins d’influence et le moins d’options.

les-crises.fr

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FRANCE

Élections européennes de 2024 : Marion Maréchal tête de liste de Reconquête

Marion Maréchal, a été choisie par Éric Zemmour, président du parti Reconquête, pour conduire la liste de ce dernier lors des prochaines élections européennes. Cette décision marque le retour politique de la vice-présidente de Reconquête après son dernier engagement en 2017. Une séquence de communication bien orchestrée. Dans un premier temps Éric Zemmour qui, dans une tribune parue mercredi 6 septembre à 19 heures, révèle : « J’ai décidé de confier à Marion Maréchal la mission de conduire la liste de Reconquête! pour les élections européennes » avant de poursuivre en expliquant : « Je souhaite qu’elle soit accompagnée par toute la jeune génération, venue de tous les partis de droite, qui m’a rallié pendant la présidentielle et qu’ils fassent le plus haut score possible » tout en précisant qu’il n’a pas vocation à candidater à toutes les élections. Puis, peu après la déclaration d'Éric Zemmour au Figaro, la désormais tête de liste officielle, Marion Maréchal, qui s’exprime au JT de 20 heures sur TF1. Une courte intervention pour expliquer les motivations de son retour sur le devant de la scène politique et sa reconnaissance envers Zemmour pour sa « confiance ». Il reste à déterminer la tournure que prendra la campagne pour les élections européennes. Assisterons-nous à une situation similaire aux midterms comme aux États-Unis, transformant alors l'élection en un référendum contre le président de la République en exercice ? Si tel est le cas, cela favoriserait une campagne ayant pris de l'avance. Une stratégie sur laquelle Marion Maréchal semble avoir parié.

livrenoir.fr

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République Centrafricaine, Guinée, Mali, Burkina Faso, Niger, Gabon. Au suivant...

Du « l’homme africain n’est pas assez rentré dans l’Histoire » de Nicolas Sarkozy au “Il est parti réparer la clim" d'Emmanuel Macron, nous payons au prix fort quinze ans de mépris et d'incompétence. Depuis trois ans, les coups d’États militaires se multiplient en Afrique de l’Ouest. Coups d’État réalisés par des officiers supérieurs qui dans leur écrasante majorité ont été formés en France et/ou aux États-Unis. Ce qu’à Paris on trouve à dire ? C’est la faute à Poutine-Wagner-la Chine. Rejet de la France et des Français ? Que nenni. Qui connait un peu l’Afrique sait que ce n’est pas le cas. Si une certaine animosité peut parfois se manifester, ce qui est fantastique en Afrique est que l’on peut toujours parler. Nous devrions en prendre de la graine et remettre au goût du jour chez nous le palabre. C’est long, c’est compliqué. On peut être fatigué mais on n’a pas le droit de faire montre de désintérêt ou d’indifférence. Cela fait plus de quinze ans que nos amis africains essaient de nous parler. Cela fait plus de quinze ans que nous leur répondons en leur envoyant des experts qui, à grands coups de diapositives PowerPoint, leur dictent ce qu’ils doivent faire. Cela fait plus de trente ans que nous leur imposons des modèles universels, des recettes de cuisine pour résoudre l’ensemble de leurs problèmes pourtant si spécifiques. Sinon pas d’aide au développement.

eclaireur.substack.com/

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Dominique de Villepin et Hubert Védrine : Gabon, Niger, Ukraine, l’été où la diplomatie française a vacillé

Il est intéressant de voir deux anciens ministres des affaires étrangères, l’un de droite, l’autre de gauche, s’accorder dans leurs jugements sur la conduite des affaires Étrangères françaises aujourd’hui. On réalise là tout le déclin de la diplomatie française depuis quinze ans qui a conduit à la situation d’aujourd’hui en Afrique qu’en Ukraine. Vidéo de cette discussion.

France Inter

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GAFAM / IA

Tribune : Wikipédia vecteur de propagande

Nous savons que Wikipédia est devenu sous certains aspects (pour les contenus ayant un angle politique) un instrument libéral libertaire contrôlé par des militants venus de l’extrême gauche. Nous reproduisons la tribune de l’essayiste Jean-Paul Gourevitch, récente victime des manipulations de Wikipédia. Un parfait exemple de désinformation médiatique et idéologique.

ojim.fr

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Une nouvelle étude révèle que ChatGPT est biaisé par un prisme de gauche « significatif et systématique »

Une récente étude universitaire a mis en évidence un « biais politique significatif et systématique » en faveur des partis de gauche dans le contenu créé par l’outil d’intelligence artificielle (IA) controversé ChatGPT. Des chercheurs de l’université d’East Anglia au Royaume-Uni ont publié leurs conclusions jeudi, affirmant que « bien que ChatGPT assure qu’il est impartial, la littérature suggère que les LLM [grands modèles de langage] présentent des biais impliquant la race, le sexe, la religion et l’orientation politique. » Le programme, lancé par OpenAI en novembre 2022, ne fait pas exception, selon les chercheurs. L’étude s’intitule « More human than human : measuring ChatGPT political bias » est publiée dans la revue en libre accès Public Choice.

breizh-info.com

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GÉOPOLITIQUE

L'Occident prépare-t-il de nouvelles guerres en Afrique, en Asie et en Amérique ?

Les analyses du Géopouvoir revêtent une importance capitale, car la plupart des gouvernements disposent d'équipes spécialisées dans l'étude approfondie des idées avancées, des voies possibles et du pronostic des événements, jusqu'à montrer de nouveaux points de conflit insoupçonnés, tout cela dans le but d'organiser la politique étrangère et intérieure de leurs nations. Ainsi, l'utilisation de la prospective par les élites est fondamentale, car elle contribue à la sélection des conflits qui leur permettent de remplir leurs objectifs axés sur le néocolonialisme, l'agression et, surtout, la violence politico-militaire à appliquer. Plusieurs continents sont actuellement dans le collimateur de ce que l'on appelle l'État profond, la Corporatocratie ou les élites transnationales du pouvoir. Ce qui est vraiment inhabituel, c'est la faiblesse cognitive des Occidentaux, car en tant qu'organisateurs de nombreux coups d'État, ils ne peuvent pas croire que les rébellions sont possibles sans intervention étrangère, comme ils l'ont toujours fait, mais par la libre volonté des peuples qui veulent échapper à l'oppression de l'Occident lui-même. Après que le gouvernement américain ait, de manière machiavélique, pratiquement détruit la puissance et l'économie de l'Europe, les conflits actuels, générés de manière perverse, où certains membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), soutenus et encouragés par la France et les États-Unis, menacent d'une intervention militaire ou d'un plan d'agression devant débuter dès que possible au Niger, prennent de l'importance, pour chasser la junte militaire au pouvoir dans le pays après le renversement de son président pro-occidental, d'autant plus que le président déchu et ses complices locaux et étrangers seront jugés avec preuves devant les instances nationales et internationales compétentes pour haute trahison, atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du Niger, et surtout pour avoir appelé à l'invasion du pays. Regardons la réalité actuelle.

elespiadigital.com

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La liberté de navigation : l’« innocent passage » est loin d’être innocent

La « liberté de navigation » (FON : Freedom Of Navigation) est une revendication fondamentale américaine, utilisée pour justifier ses agissements hégémoniques en mer. L’article récemment publié par l’ambassade des États-Unis en Chine en résume son interprétation, qui est loin d’être celle reconnue par le droit international. Nous vivons sur une petite planète où 70 % de la surface est couverte par l’eau. Comment s’y comporter est l’affaire de tous. Est révolue l’époque où un hégémon définit et impose, sous des prétextes de liberté et de justice, ses règles, privées et partisanes, à tous les autres pays.

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GRANDE-BRETAGNE

Guerres, coups d’État, dictatures : quand les intérêts des pétroliers dirigent la politique étrangère britannique

Le Foreign Office est en grande partie sous l’emprise du pollueur climatique mondial BP. De l’Iran à l’Azerbaïdjan, de l’Irak au Nigeria, de la Russie au Venezuela, le Royaume-Uni privilégie les profits de l’entreprise au détriment d’une politique étrangère digne de ce nom. Declassified UK a récemment révélé que BP a pompé du pétrole irakien pour une valeur de 15 milliards de livres Sterling depuis que les armées britannique et américaine ont envahi le pays en 2003. Les gouvernements de Londres et de Washington ont longtemps nié que la guerre en Irak était liée au pétrole. Pourtant, BP est revenu dans le pays en 2009 après 35 ans d’absence et a obtenu une participation importante dans le plus grand champ pétrolier d’Irak, près de Bassorah, dans le sud du pays, une ville occupée par les Britanniques. Une situation similaire s’était produite en Libye à la suite d’une autre intervention militaire britannique en 2011. Onze ans après cette guerre, en octobre de l’année dernière, la National Oil Corporation libyenne a accepté que BP commence à forer pour trouver du gaz naturel dans le pays. BP contrôle des zones d’exploration en Libye qui couvrent près de trois fois la superficie du Pays de Galles. Les responsables britanniques ont depuis longtemps l’habitude de mener des guerres qu’ils prétendent être dans l’intérêt des droits humains, alors qu’il s’agit en réalité de pétrole ou de géopolitique.

Declassified UK

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Nigel Farage en lutte contre le totalitarisme woke des banques britanniques

Nigel Farage, « l’homme du Brexit » qui anime aujourd’hui une émission quotidienne sur la chaîne de télévision GB News, va-t-il obtenir une compensation financière et des excuses de la banque de prestige Coutts qui lui a fermé ses comptes cette année en raison de ses opinions ? Pour le moment, c’est l’ancienne directrice de NatWest, la maison mère de Coutts, qui semble bien partie pour récupérer 2,5 millions de livres sterling d’indemnités de départ après sa démission pour avoir divulgué à la BBC des informations financières concernant son client et aussi pour avoir menti à la chaîne publique britannique, créant ainsi une de ces célèbres « fake news », sur les vraies raisons de la décision de se débarrasser de ce client gênant. Ainsi que nous le relations le 21 juillet dernier dans ces colonnes, les banques britanniques semblent développer aujourd’hui une curieuse pratique consistant à surveiller dans les médias et sur les réseaux sociaux les opinions de leurs clients et à fermer les comptes des clients jugés mal-pensants, sans que ceux-ci n’aient commis aucun crime ou délit ni même la plus petite infraction. Le phénomène est décrit en ces termes par le journaliste et essayiste britannique Mick Hume, connu dans son pays pour s’intéresser tout particulièrement aux questions liées à la liberté d’expression et à la liberté de la presse : « Ce que cela démontre très clairement, c’est que (…) la culture de l’annulation woke n’est pas seulement le fait de quelques étudiants radicaux qui tentent de faire interdire les féministes sur les campus universitaires pour avoir critiqué l’idéologie trans. Elle s’étend jusqu’au sommet de la société. Le monde de l’entreprise est aujourd’hui dirigé par des idéologues “woke”. »

ojim.fr

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IMMIGRATION / ISLAM

Abaya à l'école : « Le port de l'abaya à l'école a pour but de tester les limites » (Gilles Kepel)

Mais pas que ! Car cet ancien trotskyste qui parle l’arabe et consacre depuis 40 ans ses fines analyses sur l’islamisme et surtout les islamistes répond aux questions de Sonia Mabrouk sur Cnews et Europe 1 à l’occasion de son nouveau livre. Et s’il fallait une preuve de plus de la véracité de ses études, cet universitaire signale en passant que sa hiérarchie administrative fait tout pour le pousser à la retraite pour le remplacer par des idéologues woke ! Vidéo.

Prophète en son pays, par Gilles Kepel. Éditions de l’Observatoire. 2023.

Europe 1

https://www.youtube.com/watch?v=pQUEX-LBvnk

72 % des Français considèrent que les immigrés sont trop aidés par l’État, 72 % qu’ils posent des problèmes de sécurité, 61 % qu’ils représentent une menace culturelle et 56 % une menace sociale

Tous les tableaux d’un sondage Harris Interactive pour le magazine Challenges. Avec l’étude complète en PDF. On comprend que la quasi-totalité des partis politiques français ne veulent pas d'un référendum sur ce sujet portant crucial !

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/09/01/72-des-francais-cons...

Abaya : Le personnel et les élèves du lycée Maurice Utrillo de Stains (93) se mettent en grève contre l'« islamophobie »

Un appel à la grève à partir du 6 septembre pour lutter contre « l’islamophobie » gouvernementale a été affiché à l’entrée du lycée dans cette municipalité tenue par des islamistes qui savent également écrire leur tract en écriture inclusive…

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/09/04/abaya-le-personnel-e...

La bataille de l'abaya, épisode d'une guerre d'usure

L'interdiction du port de l'abaya (longue robe islamique) et du qamis (tunique masculine) dans les écoles, collèges et lycées publics, a été validée le 7 septembre par le Conseil d'État saisi en urgence par l'association Action Droits des Musulmans (ADM). Lors de l'audience, le débat avait surtout tourné autour de la portée religieuse de la tenue, l'avocat de l'ADM, Vincent Brengarth, assurant que l'abaya « ne peut pas être considérée comme un vêtement religieux mais traditionnel ». Mais pour le ministère de l'Éducation nationale, ce vêtement « fait immédiatement reconnaître celui qui le porte comme appartenant à la religion musulmane ». La décision du nouveau ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal (27 août) a été fermement appuyée par Emmanuel Macron — « Nous ne laisserons rien passer à la rentrée » avait-il prévenu le 1er septembre lors d'un déplacement dans un lycée professionnel à Orange (Vaucluse). Autant de signes d'un revirement après le bref mais calamiteux ministère de Pap Ndiaye. L'expérience vérifiera la solidité de ce sursaut de fermeté. Toutefois, gagner une bataille n'est pas gagner la guerre. La victoire symbolique sur l'abaya, si elle se confirme dans les faits, n'offrirait qu'un répit face à la situation générale de l'Éducation nationale : « Aujourd'hui, un jeune Français sur cinq, à l'âge de 18 ans, a du mal à lire le français » relevait le député européen François-Xavier Bellamy sur Europe 1 le 28 août. Cet état de l'école n'est pas sans rapport avec celui d'un pays qui doit faire face à de nouvelles déferlantes migratoires : l'an dernier, 320 330 titres de séjour ont été octroyés en France, plus 156 103 demandes d'asile. Soit 476 433 immigrés « officiels », l'équivalent des habitants de Toulouse, auxquels s'ajoute la masse des clandestins : selon le ministre de l'Intérieur lui-même, 600 000 à 700 000 personnes se trouvaient dans le pays sans papier il y a deux ans (tweet du 21 novembre 2021)…

laselectiondujour.com/

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LECTURE

Douglas Macgregor : « Quels sont les intérêts de la France qui justifient sa participation à une coalition antirusse en Europe de l’Est ? »

Colonel de l'armée américaine, expert, praticien et théoricien, Douglas Macgregor est une voix dissonante dans le concert de « narratifs » formatés. Une voix qui mérite d'être écoutée. La situation en Ukraine va de mal en pis - c’est peu dire. 400 000 soldats ukrainiens tués. Le matériel « high-tech » occidental brûle comme un fétu de paille. Un pays entier est dévasté parce que certains ont cru bon de causer ce conflit pour affaiblir la Russie. Ils ont obtenu l’effet inverse. Important de réécouter le colonel Douglas Macgregor, qui, il y a plus d’un an, nous exposait la criminelle futilité de cette guerre par procuration. Douglas Macgregor est diplômé de West Point et titulaire d’un doctorat en relations internationales de l’Université de Virginie. Durant ses 28 ans de carrière militaire, il a notamment été directeur de la planification stratégique et du centre d’opération interarmes du commandement suprême de l’Otan durant l’intervention de 1999 au Kosovo. Il fut également le conseiller du secrétaire à la défense par interim Chris Miller. Douglas Macgregor est un spécialiste de la « configuration des forces ».

Les deux livres qu’il a écrit sur le sujet, Breaking the Phalanx (Praeger, 1997) et Transformation under Fire (Praeger, 2003), font autorité sur le sujet. Son dernier ouvrage, Margin of Victory : Five Battles that Changed the Face of Modern War est disponible chez Naval Institute Press.

L’Éclaireur des Alpes

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École : mettre fin au collège unique

Par Jean-Paul Brighelli. Pédagogisme, collège unique, laïcité à géométrie variable, égalitarisme... En cette rentrée marquée par l’arrivée de Gabriel Attal au ministère de l’Éducation nationale, Jean-Paul Brighelli revient sur ses thèmes de prédilection. Dans son nouvel essai cinglant, il dénonce les hypocrisies de la mixité, et l’« héritocratie », qui « laisse dans le fossé 90 % du potentiel du pays ». L’auteur de La Fabrique du crétin (2005) n’y épargne ni la jeune classe politique aux commandes - sa « conformité aux codes », sa « superficialité brillante » - ni les professeurs satisfaits de « ronronner devant un public présélectionné ». Avec en intégralité sa tribune dans Le Figaro.

L’École à deux vitesses, par Jean-Paul Brighelli. L’Archipel. 2023.

synthesenationale.hautetfort.com

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Philippe Pascot  : « Le système travaille contre le peuple, mais avec son consentement »

Dans ce nouvel entretien, nous recevons Philippe Pascot, ancien Conseiller régional d'Île de France, directeur de MJC (Maison des jeunes et de la culture) et écrivain. Déçu de la vie politique - et de ses élus - après 25 ans d'activité au service de la Cité, il est « mis au sarcophage », pour ne pas dire au placard. La raison ? Un ouvrage publié en 2014, « Délits d'élus », dans lequel il ose dénoncer les malversations de plus de 400 hommes et femmes politiques. Loin de se décourager dans sa volonté de maintenir un discours de vérité, il revient cette année avec deux nouveaux livres, plus que jamais engagé pour la transparence des affaires publiques en France. Dans le premier livre, « Le pouvoir du pire », aux éditions Max Milo, Philippe Pascot décrit un système politique qui « travaille contre le peuple » et souhaite « ouvrir les yeux à tous ceux qui ont les oreilles bouchées ». L'ancien maire-adjoint d'Évry n'épargne rien, ni personne : Macron, les lobbies, la manipulation de l'information, les réformes liberticides et sécuritaires... Le second ouvrage, intitulé « Les cons, ça ose tout... Moi aussi ! », avec comme préfacier Bruno Gaccio, certains faits les plus... cons de la sphère politico-judiciaire, mais aussi les turpitudes de quelques-uns en matière de pouvoir, d'argent et de sexe. Mais comment le peuple peut-il consentir à tel spectacle et tolérer par ailleurs des lois qui vont à ce point contre son propre intérêt ?

Le pouvoir du pire, par Philippe Pascot. Éditions Max Milo. 2023.

Les cons, ça ose tout... Moi aussi !, par Philippe Pascot. Éditions Christine Bonneton. 2023.

francesoir.fr

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Libéraux et conservateurs : amis d’un jour, ennemis de toujours ?

La lecture de l’ouvrage de François-Xavier Bellamy offre un terrain fertile d’analyse de la relation entre libéralisme et conservatisme. Résumons brièvement le propos de celui qui est à la fois philosophe et député européen (PPE). L’auteur s’inspire des réflexions d’Antoine de Saint-Exupéry dans sa « Lettre au général X », dans laquelle ce dernier affirmait que c’est uniquement sur un terreau de stabilité, d’immobilité et de patience que peuvent germer les liens sociaux qui font eux-mêmes fleurir la civilisation, cette dernière étant « un bien invisible puisqu’elle porte non sur les choses, mais sur les invisibles liens qui les nouent l’une à l’autre, ainsi et non autrement ». Or, selon Bellamy, la civilisation moderne détruit ces liens en raison de sa passion pour le mouvement, sa valorisation du changement pour lui-même, source d’un progressisme borné qui perçoit tout souci de ce qui nous préexiste comme un attachement mortifère au passé. Le progrès est bon en lui-même, peu importe le but vers lequel il tend ; les normes, structures et valeurs antérieures n’ont pas de raison particulière d’être conservées. Ce refus de la continuité atomise ainsi la société, isole les individus et les coupe de leur passé en leur interdisant de jamais se reconnaître dans une « demeure ». Il engendre enfin un relativisme absolu qui rend impossible tout partage de valeurs et de règles communes au sein d’un groupe humain : en effet, si tout a vocation à évoluer, à se transformer pour « rester à la page », cela signifie qu’il n’existe aucune certitude tangible pour de bon, qu’aucune règle morale ou aucun principe ne peut être vrai de façon universelle, ou tout au moins collective. Il convient donc, sans refuser tout changement (l’auteur récuse cette position réactionnaire), d’appliquer un principe de prudence, de circonspection, face au progrès, et de s’interroger sur son caractère bénéfique, et non de l’embrasser sans examen.

Demeure. Pour échapper à l’ère du mouvement perpétuel, par François-Xavier Bellamy. Grasset. 2018.

contrepoints.org

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Assassinat ciblé et complexe terroriste : un survol préliminaire

Dans son ouvrage sur la mort ciblée, Guerric Poncet propose l’une des premières analyses de ce sujet essentiel mais peu évoqué. Des premières pistes, qui méritent d’être approfondies avec d’autres études. La place, les fonctions et les modalités des assassinats ciblés ont fait l’objet, jusqu’à présent, de relativement peu de travaux vraiment solides dans la littérature concernant la guerre et en particulier ses variantes irrégulières. Ceci est encore plus vrai concernant la production en langue française. La question concerne pourtant les chercheurs s’intéressant aux transformations de la conflictualité actuelle, et tout particulièrement ceux qui travaillent dans le domaine des études sur le terrorisme. C’est pourquoi il est nécessaire de signaler le petit livre de Guerric Poncet qui fournit, malgré ses limites évidentes, quelques éléments d’information préliminaire pour quiconque est amené à aborder le sujet de l’assassinat ciblé.

La mort fantôme. L’assassinat ciblé comme arme de guerre, par Guerric Poncet. Éditions du Rocher. 2023.

revueconflits.com

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Valeurs actuelles = climato-sceptique ?

Mickaël Fonton, rédacteur en chef société de Valeurs actuelles, a dirigé la dernière revue trimestrielle de l’hebdomadaire. Un magazine d’une centaine de pages co-écrit par des experts du sujet, n’en déplaise à Arrêt Sur Image, afin de porter un discours argumenté et contraire à la doxa dominante. Vidéo.

Climat, info et intox, dirigé par Mickaël Fonton. Valeurs actuelles – Grands débats. En kiosque, 9,90 €.

Valeurs actuelles

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« L’Envie » d’Helmut Schoeck, un ouvrage majeur

L’envie est un sentiment éprouvé par de nombreuses espèces vivantes, mais particulièrement marqué chez l’être humain. Présent à la fois dans la littérature, la philosophie, la psychologie, la religion, et beaucoup d’autres domaines qui ne font que retranscrire un phénomène ancré dans toutes les civilisations et époques de l’humanité, il manquait une somme sur le sujet. C’est ce que propose le sociologue Helmut Schoeck (1922 – 1993), de manière particulièrement brillante. Sa thèse s’articule autour de l’idée que, loin d’être purement conjoncturelle et susceptible d’être supprimée, en particulier dans des situations où règnent de vives inégalités, l’envie est un sentiment consubstantiel à l’être humain. Il est donc naïf de prétendre l’éradiquer, à l’image de ce que les théories marxistes visant un égalitarisme intégral prétendaient accomplir (on en trouvera d’ailleurs une illustration dans le roman Kallocaïne, par Karin Boye. Hélios. 2016). Il s’agit d’un processus psychologique qui exige un cadre social, donc l’existence de deux ou plusieurs individus. Et qui explique beaucoup de choses dans la vie humaine, celle des sociétés, et dans l’histoire des civilisations. Contrairement à l’amour, l’amitié ou l’admiration, par exemple, qui supposent l’attente d’une réciprocité, l’envieux ne souhaite rien de tel, écrit Helmut Schoeck. Il ne souhaite d’ailleurs pas spontanément entrer en relation avec la personne qu’il envie. Et plus intensément il concentre sa pensée sur l’Autre, plus il est renvoyé à lui-même. L’envie ne consiste, en effet, pas à vouloir accaparer un avantage appartenant à l’Autre, mais en ce que l’envieux « souhaite le voir volé, dépossédé, dépouillé, humilié, mis à mal ».

L’Envie, une histoire du mal, par Helmut Schoeck. Les Belles Lettres, 2019.

contrepoints.org

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François Roddier : de la thermodynamique à l’économie

Ce petit livre par la taille est immense par les connaissances que l’auteur y a agrégées. Pour ceux qui ont déjà lu son premier ouvrage, Thermodynamique de l’évolution, on est dans un autre registre que dans ce dernier livre qui était un essai sur de la thermodynamique et un large balayage sur ses applications en génétique et au niveau culturel. Là on est face au livre d’une idée, la criticalité auto-organisée. C’est une flèche que nous décoche l’auteur, une flèche avec la synthèse de son travail de recherche pour permettre une meilleure compréhension des mécanismes liés à la thermodynamique pour en tirer des leçons pour nous aider à nous sortir collectivement de ce qui semble être une impasse civilisationnelle. François Roddier fait un rapide retour historique sur les personnalités qui ont tracé le chemin vers cette idée et leur apport personnel, à la cause si je puis dire. Ces scientifiques auront souvent dédié leur vie à faire avancer un bout des découvertes nécessaires, finissant parfois dans l’oubli avant d’être redécouvert, servant de tremplin au cran suivant. Dans un système fermé, l’énergie se dissipe jusqu’à atteindre un équilibre thermodynamique, qui est son état d’entropie maximale. Ce n’est pas le cas de notre planète qui reçoit de l’énergie du soleil et en dissipe aussi vers l’espace. On dit que c’est un système thermodynamique hors équilibre. Je vous laisse découvrir son argumentation mais il nous amène à prendre conscience que notre système économique est aussi un système régit par les lois de la thermodynamique. Mais à la différence de notre corps biologique qui a en lui des mécanismes d’auto-régulation pour limiter notre taille par exemple, le corps social est dépourvu de limites formelles, sans contraintes, il peut grossir à l’infinie. En reprenant l’idée des cycles ago-antagonistes, il propose l’idée d’une économie nationale à 2 monnaies, une pour la production et une pour les services et si d’autres en ont l’intuition, il démontre à travers cet ouvrage tous les bienfaits que cela pourrait apporter à nos sociétés pour en limiter les excès, les surchauffes et les risques systémiques. François Roddier est décédé au mois d’août 2023. Toutes nos pensées vont à sa famille.

Thermodynamique de l’évolution, Par François Roddier. Éditions Paroles. 2012.

lesakerfrancophone.fr

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MONDIALISME / ONG

Kissinger a 100 ans. Le parrain de Klaus Schwab est une puissante cheville ouvrière du Coup d’État planétaire. Enquête explosive de The Intercept qui le présente comme criminel de guerre.

L’ancien conseiller à la sécurité nationale et secrétaire d’État Kissinger est un esprit politique renommé toujours recherché par les dirigeants du monde. Le politologue d’origine allemande a reçu le prix Nobel de la paix en 1973 pour avoir établi un cessez-le-feu et aidé à orchestrer le retrait américain du Vietnam. Il réside à New York. Heinz Alfred Kissinger a célébré ses 100 ans le 27 mai 2023. Surnommé Henry, l’homme s’est agrippé depuis de nombreuses décennies au pouvoir global : politique ET commercial, au niveau aussi bien local que planétaire. S’il a été omniprésent dans son pays, il l’a aussi été, en tant que secrétaire d’État en Chine communiste, en URSS et ailleurs. Le ressortissant allemand des années 1920 est devenu Secrétaire d’État dans l’administration américaine. Cela lui a permis de faire la pluie et le beau temps dans divers pays. Certains ont fait le compte des conséquences des interventions militaires qu’il a pu diriger en direct. Le bilan n’est pas reluisant ! Ainsi, Henry Kissinger est un symbole clé de l’architecture de l’édifice du Nouveau Monde, dont le coût en tragédies humaines et économiques est simplement incalculable. Si Kissinger est connu en tant qu’homme politique, il est bien ancré dans Planète finance. Les revolving doors ou portes tambours avant l’heure. De 1956 to 1958, Kissinger travailla pour le Rockefeller Brothers Fund en tant que directeur des projets spéciaux. Une relation solide qui perdura et qui pourrait nous faire penser que Henry Kissinger a été une cheville ouvrière de la dynastie Rockefeller dans ses activités publiques-privées… Il est si indispensable à Planète finance que, malgré son âge, il y est toujours opérationnel au niveau stratégique. Toujours cet atout qui mélange politique et monnaie. Cet Allemand de naissance et Américain d’adoption fut professeur à Harvard. Kissinger a pu y former quantité de futurs responsables publics et privés qui se sont retrouvés impliquer dans la restructuration des États-Nations, des grandes entreprises, des ONG, etc. C’est ainsi que Kissinger était devenu le mentor (parrain ?) de son étudiant des années 1970 Klaus Schwab. Il semblait avoir eu de l’affection pour cet étudiant allemand comme lui.

lilianeheldkhawam.com

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NYT : parler de paix en Ukraine est devenu tabou

Stian Jenssen, chef de cabinet du secrétaire général de l'OTAN, a été le dernier à subir de lourdes représailles pour avoir osé affirmer qu'il fallait trouver un moyen de mettre fin à la guerre en Ukraine, en acceptant même, si nécessaire, de céder une partie des territoires actuellement sous le contrôle de Moscou. Steven Erlanger s'est inspiré de la dure réaction déchaînée contre Stian Jenssen pour rédiger un article réfléchi publié dans le New York Times le 1er septembre avec un titre plus que significatif : « Alors que le conflit ukrainien se poursuit, parler de négociations est devenu presque tabou » (on pourrait supprimer le « presque »). Ainsi, les guerres sans fin de ces décennies ont également servi de banc d'essai pour façonner un espace politico-médiatique adapté à l'engagement actuel, beaucoup plus difficile que les précédents, qui étaient également prévus depuis des décennies, puisque le moment de la confrontation directe entre l'Empire occidental et l'Empire oriental, plus varié, était l'horizon ultime des guerres sans fin. Le scénario orwellien de Big Brother se réalise sous une autre forme, où le super-État dirigé par Big Brother, dont les citoyens sont benoîtement enrégimentés, mène une lutte éternelle avec les deux puissances opposées, l'Eurasie et l'Estasie... spes ultima dea.

piccolenote.it

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OTAN

Relire les avertissements de John Pilger sur le bellicisme étasunien contre la Russie et la Chine

Par Caitlin Johnstone. En mars 2016, le célèbre journaliste et cinéaste australien John Pilger publiait un article intitulé « Une guerre mondiale a commencé ». Cet article mettait en garde contre l’escalade agressive de l’empire américain à l’encontre de la Russie et de la Chine. Relire certaines parties de cet article en 2023, c’est comme regarder quelqu’un placer des drapeaux à côté de graines récemment plantées qui finiraient par devenir les problèmes gigantesques auxquels notre monde est aujourd’hui confronté. C’est comme si l’on écoutait un voyageur dans le temps avertir les gens du passé d’une grave erreur qu’ils étaient sur le point de commettre. Pilger évoque les provocations américaines en Ukraine, le militarisme de l’OTAN et l’encerclement de la Chine, et met en garde contre le risque croissant de guerre nucléaire, notant que les dépenses pour les ogives nucléaires « ont augmenté plus fortement sous Obama que sous n’importe quel autre président américain ». « Au cours des dix-huit derniers mois, le plus grand renforcement des forces militaires depuis la Seconde Guerre mondiale – mené par les États-Unis – a eu lieu le long de la frontière occidentale de la Russie », écrit Pilger. « Depuis l’invasion de l’Union soviétique par Hitler, les troupes étrangères n’ont jamais représenté une menace aussi évidente pour la Russie ».

caitlinjohnstone.com.au

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

« Dans les années quatre-vingt-dix, j'étais lycéen en Algérie et on a vu apparaitre des abayas. Pour l'algérien de la rue, il y avait une certaine moquerie, les femmes que la portaient étaient appelées les saoudiennes. Ce n'était pas une tradition locale ! » Face à Manuel Bompard, Gaspard Proust, dans sa chronique matinale sur Europe 1, lui assène la vie réelle face à la doxa islamo-gauchiste. Surtout, ne pas manquer la fin !

Europe 1

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Ça pique à Chesapeake

Nous sommes le 5 septembre, jour de commémoration de la bataille de la baie de Chesapeake, qui se déroula le 5 septembre 1781. Si le nom ne vous dit probablement rien, c’est normal. Car la légende raconte que si l’on répète trois fois « Chesapeake » devant un miroir, un Anglais apparaît en criant « APAPAP JE N’ENTENDS RIEN ». Alors que vos amis américains, eux, se mettent à glousser en vous lançant des clins d’œil appuyés. En effet, en 1781, pour venir à l’aide d’un George Washington dans une situation alarmante, la flotte française va tenter un débarquement malgré le blocus de la Royal Navy. Les Anglais sont confiants : ne chante-t-on pas que Brittania rule the waves ? C’est oublier deux choses : le Français est joueur, et le Marseillais est chaud. Bon visionnage.

unodieuxconnard.com

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POLOGNE

La Pologne veut jouer sa partition en Europe de l’Est. Entretien avec Marcin Rzegocki

L’invasion de l’Ukraine a remis la Pologne au centre des débats européens. Entre volonté de moderniser son armée et méfiance à l’égard du centralisme de Bruxelles, Varsovie se pose en défenseur des pays d’Europe centrale. Marcin M. Rzegocki est manager, professeur d’université et rédacteur. Il est directeur général de la Fondation Auxilium, une ONG polonaise qui se concentre sur des projets d’éducation et de conseil. Marcin M. Rzegocki est titulaire d’un doctorat en sciences sociales et en gestion de la Warsaw School of Economics et d’une maîtrise en études interdisciplinaires individuelles en sciences humaines et sociales de l’université de Varsovie.

revueconflits.com

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PROCHE-ORIENT

Sécession. États et sociétés parallèles : le Hezbollah au Liban

Une série d’articles vous fera découvrir les états et sociétés parallèles existant à travers le monde. Avec le délitement des sociétés et des institutions occidentales et la guerre ethnique qui s’annonce en Europe et en Amérique du Nord, il est instructif de comprendre comment certaines organisations ont réussi à mettre en place des administrations et des systèmes globaux parallèles au sein même d’états organisés et reconnus. De la simple mise en place de services sociaux pour une population déshéritée et abandonnée au proto-État, les situations sont fort différentes et recouvrent des réalités parfois surprenantes. Mais pourraient-elles être appliquées en France, pays sur-administrés s’il en est ? Notre rédacteur en chef, Yann Vallerie, a émis l’hypothèse de la « sécession créatrice » pour les autochtones de l’Hexagone. Rompant à la fois avec les grandes métropoles et avec la République française, créant, par le fait, un « bastion rural » où le Blanc -car il faut l’appeler ainsi désormais- pourra vivre selon ses règles, selon ses lois, selon ses coutumes, selon sa religion et selon sa ou ses langues. C’est dans cette perspective qu’il convient d’étudier ce qui se fait ailleurs. Car nombre de « sécessions » de ce type existent déjà à travers le monde et certaines pourraient correspondre, au moins partiellement, à nos situations. Je vous propose ici de les découvrir… « Hezbollahland », la « société de résistance » chiite du Liban. Nous empruntons ce terme « d’Hezbollahland » à Hanin Ghaddar, chercheuse au Washington Institut, think-tank pro-israélien ayant une forte influence sur la politique extérieure américaine. Le Hezbollah a été fondé en 1982 et représente la communauté chiite du Liban, communauté historiquement pauvre et marginalisée dans un Liban dominé par la classe dirigeante et éduquée chrétienne et son pendant sunnite. Né du choc de l’invasion du Liban par les troupes de Tsahal voulant venir à bout du problème palestinien, le Hezbollah répond avant tout à un délitement et à une faiblesse systémique de l’État Libanais. Car en ce début d’années 80, l’État Libanais est bafoué, à la fois par les fedayins palestiniens qui ont eux-mêmes formaient un état parallèle au sein du Liban à la suite de leur expulsion de la Jordanie en septembre 70 (Septembre Noir) et par les différents groupes politico-religieux autochtones (Druzes, Phalangistes, …).

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RÉFLEXION

Occident : le couchant lumineux

Éditorial de Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de Conflits, revue de géopolitique. « Passé radieux, présent vacillant, avenir incertain. Le Vieux Monde semble voué à l’anéantissement. C’est sans compter l’efficacité de sa marque de fabrique : se relever, toujours. L’étymologie et la géographie ont distribué les rôles :a l’Orient, le soleil levant, a l’Occident, le soleil couchant. Porter le nom de la mort et de la guerre, ‘’occident’’ venant de ‘’occidere’’, ‘’tomber contre’’, ‘’occire’’, n’annonçait pas un avenir radieux. Pourtant, le soleil s’est bien levé à de multiples reprises sur l’Occident et lui-même a brillé sur le monde. » Le thème de ce 47 numéro : « Occident : la puissance et le doute ».

revueconflits.com

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Pourquoi il n’y a plus de pacifisme en Occident ? Parce que ce sont les autres qui meurent

Le pacifisme n’existe plus. Les masses occidentales ne sont plus contre la guerre. Elles ne sont plus contre la guerre car ce ne sont plus leurs enfants qui meurent. Le coût humain de la guerre a été invisibilisé. Ce sont d’autres qui paient et c’est nous qui en profitons par le maintien de notre niveau de vie lequel dépend de la pérennité du système dit libéral et/ou de son extension mondiale. L’impérialisme qui sous-tend cette guerre – et la prochaine contre la Chine – n’est pas formulé, il est non-dit ; il se manifeste cependant par l’argument du maintien de l’hégémon du dollar, le maintien du système unipolaire occidentalo-centré dont tout le monde sent bien qu’il est la clef de notre niveau de vie élevé, supérieur à celui des autres populations de la planète. Nos populations sont pour la guerre – tout comme ils sont pour le maintien du système de la dette et du crédit – parce qu’implicitement on leur a fait comprendre que cette guerre vise à maintenir notre position privilégiée dans le monde et notre pouvoir de prélèvement sur ses richesses… Nos valeurs sont un voile. La défense de nos valeurs morales sociales, sociétales, wokes et même LGBTQ est une construction parallèle. Ce que l’on défend c’est notre niveau de vie, notre art de vivre, notre jouissance et nos licences de transgression, et la possibilité d’exploiter les matières premières, le travail et l’épargne des BRICS. On défend un ordre du monde qui nous permet de jouir au-delà de ce que nous nous produisons. Ce qui rend la guerre acceptable c’est la délocalisation des victimes. Comme en matière d’exploitation des salariés ou on délocalise les fabrications : ici on délocalise les combats. L’exploitation de leur vie n’est pas évidente car elle se fait ailleurs. Hors de notre vue.

Brruno Bertez

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Lucien Cerise, chercheur en ingénierie sociale, évoque la gouvernance des foules à l'heure de la technoscience et du transhumanisme : « Il va falloir être rusé... »

Lucien Cerise est diplômé de philosophie, lettres modernes et sciences du langage. Chercheur en ingénierie sociale – « Le pouvoir doit prendre le contrôle des relations de confiance, de méfiance et d’indifférence » - et est notamment l'auteur de Gouverner par le chaos, un ouvrage aux éditions Max Milo (réédité en 2023). Préfacier de l'ouvrage de l'historien Stuart Ewen, Consciences sous influence : Publicité et genèse de la société de consommation, il cite comme son mentor le penseur structuraliste Jean Baudrillard. Lucien Cerise propose - avec une grille de compréhension du monde qui fait écho au situationnisme - de réfléchir à l'évolution de la société de consommation et, in extenso, au devenir de la société du spectacle. Des thèmes de recherche devenus à ses yeux indissociables de sujets comme le transhumanisme et la technoscience, qui seraient désormais en lien direct avec l'exercice du pouvoir. Un pouvoir qui « perd le contrôle de la situation », selon l'essayiste, qui n'a pas hésité ces dernières années à ouvrir l'horizon de ses rencontres sur le champ intellectuel pour mieux comprendre les mécanismes du politique à l'heure actuelle. Cerise se spécialise dans l'ingénierie sociale et étudie les travaux d'Edward Bernays, le père (controversé) de la propagande politique ou en entreprise. Dans le domaine de la psychologie, l'ingénierie sociale est une pratique qui recourt à des techniques de manipulation afin de modifier certains comportements de groupes sociaux. Ce qui peut être réalisé dans le but « d'aider » ou de « nuire »... Aujourd'hui, nous retrouvons cet « héritage » dans les diverses utilisations du « story-telling », dont le concept est une « manière de renommer la propagande ». Un « récit » imposé qui a parfois besoin de voir être censurée l'information et de contrarier sa circulation libre. Un exercice qui a ses limites, selon Lucien Cerise. « On voit venir le gouvernement de plus en plus facilement », dit-il, et « le berger n'a plus les moyens de garder le troupeau ». Le politique deviendrait alors « moins subtil » dans ses stratégies au sein d'un monde « en transition », entre la « démolition d'un monde » et l'avènement d'un nouveau, qui se réclame quant à lui d'idéologies telles le transhumanisme ou la foi en la technoscience. Des idéologies qui peuvent parfois participer, du fait de « l'hubris de la science » à imposer des moyens de coercition des populations, comme cela a pu être observé durant la crise sanitaire du Covid. Des idéologies qui ont aussi leurs grands gourous comme le bien connu Klaus Schwab, co-fondateur du Forum économique mondial (WEF), dont le rêve est « de diriger le monde depuis un mur d'écran ». Un peu comme « l'architecte » dans Matrix. Le film de Lana et Lilly Wachowski dont Lucien Cerise rappelle qu'il est justement l'émanation de la représentation de la matrice que souhaite celle-ci, dixit Jean Baudrillard. Le gouvernement perd-il « le contrôle de la situation » ? C'est l'avis de Cerise : « Il va falloir devenir rusé », lance-t-il alors dans un Entretien Essentiel dense et captivant.

francesoir.fr

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RUSSIE

Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 30 août 2023.

La très élégante et autoritaire porte-parole russe a donné une conférence de presse qui n’a été ni rapportée ni commentée dans la presse de grand chemin alors qu’elle parle de sujets qui sont largement couverts par nos « journalistes ». Pour information, en voici les thèmes et quelques longs extraits en suivant le lien ci-dessous. Au programme : Sur le G20 ; sur la crise ukrainienne ; sur la nomination de Rodion Mirochnik au poste d’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères de la Fédération de Russie pour les crimes du régime de Kiev ; sur le livre « Crimes ukrainiens contre l’humanité » ; sur des informations du journal Dagens Nychetr concernant la fourniture d’équipements suédois à double usage à Kiev ; sur la situation sur le marché mondial des céréales.

Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie

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Occident/BRICS : analyse de Jacques Sapir 2 septembre 2023 (TVL Samedi Politique)

Les transformations du monde s’accélèrent à un train d’enfer depuis le 24 février 2022. La crise en Ukraine s’embourbe depuis près de 18 mois et les politiques de sanctions à l’égard de la Russie ont fait intégrer à tous les pays en voie de développement les dangers de s’arrimer aux États-Unis. L’Occident, sous l’égide de Washington, est devenu peu à peu un repoussoir pour tous les pays souverains qui aspirent à le rester ou ceux qui aspirent à le devenir. Le continent africain ne fait pas exception. La France, malgré son poids colossal notamment grâce à sa langue, a perdu pieds. Les coups d’État s’enchainent et les réactions diplomatiques sont plus catastrophiques les unes que les autres. Pendant que l’Occident creuse sa tombe, les BRICS, eux, bâtissent le monde de demain avec une philosophie bien différente de coopération. L’économiste spécialiste des questions stratégiques et membre de l’académie des Sciences en Russie, Jacques Sapir, nous livre ses analyses sur ce monde dangereux aux transformations à grande vitesse auquel l’Europe et la France auront bien du mal à raccrocher les wagons. SOMMAIRE : 00:00 – 00:42 : lancement de la 6ème saison du Samedi Politique ; 00:42 –  01:12 : introduction ; 01:12 – 01:47 : présentation de Jacques Sapir ; 01:47 –  02:56 : guerre en Ukraine : jusqu’à quand ? 02:56 –  10:38 : attaque de Pskov (Russie) : quelle implication occidentale ? 10:38 –  23:06 : Wagner : retour sur la mort de Prigojine ; 23:06 –  26:07 : quelle place pour Wagner en Afrique ? 26:07 – 38:04 : les échecs de la France en Afrique ; 38:04 – 01:05:20 : des BRICS en construction ; 01:05:20 – 01:09:36 : le G20 à l’épreuve des BRICS ; 01:09:36 – 01:10:19 :conclusion.

TVLibertés

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SOS Donbass. Une association française qui vient en aide aux populations victimes de la guerre [Interview]

En septembre 2022, Anna Novikova est revenue du Donbass avec une forte détermination : créer une association humanitaire pour aider les habitants bombardés par l’armée ukrainienne avec les armes de l’OTAN depuis 2014, et à plus haute intensité depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. « Ce drame doit être connu et compris de tous les européens pour mettre fin à cette guerre qui leur est cachée et construire un pont de paix entre l’Europe et la Russie. L’association humanitaire SOS Donbass est le pont pour les non-initiés qui cherchent à comprendre les souffrances des habitants du Donbass. Le but est d’informer les gens de manière factuelle sur la situation au Donbass et de leur montrer la voie pour apporter leur soutien. En solidarité avec les habitants de cette région de l’Ukraine et pour répondre aux besoins humanitaires, l’association orchestre des actions telles que la collecte de fonds et la distribution de nourriture, de vêtements, produits d’hygiène et de médicaments » indique la présidente de l’association, qui organise des collectes de matériaux à travers toute la France, où elle possède de nombreux relais locaux et régionaux. Interview audio.

breizh-info.com

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La guerre intégrale

Par Alexandre Douguine. L'attaque de drones sur les villes russes par les forces terroristes de l'Occident (l'Ukraine est de plus en plus dans l'ombre de la guerre déclenchée contre nous par l'OTAN) a été particulièrement intense il y a quelques nuits. Les voix se sont finalement tues : comment cela se fait-il ? Qui n'a pas été attentif ? Nous aurions dû mieux nous protéger ! Maintenant, tout le monde commence à se demander ce qu'il faut faire. Le sommet des BRICS à Johannesburg montre comment le monde multipolaire est en train de s'institutionnaliser. Six civilisations sur sept (la russe, la chinoise, l'indienne, l'africaine, l'islamique, la latino-américaine) se consolident en rejetant l'hégémonie de la septième, l'occidentale. Mais cette dernière n'est manifestement pas prête à accepter la perte de sa domination mondiale et riposte. La Russie ressent ce choc de la manière la plus aiguë. Il est nécessaire d'entamer une opération militaire spéciale dans les domaines de la culture, de l'éducation et de la science. Disposons-nous d'un tel centre ? La question est rhétorique. Il est clair que nous n'en avons pas. Nous sommes à peine entrés dans cette guerre, c'est-à-dire que nous commençons à peine à nous rendre compte qu'elle est déjà en cours. Et nous n'en avons pas encore pleinement pris conscience.

geopolitika.ru

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SANTÉ

Gardasil : la (très) chère rentrée vaccinale d'Emmanuel Macron est arrivée, que penser de son efficacité ?

C'est pour le président de la République un étonnant cheval de bataille. En mars dernier, Emmanuel Macron annonce vouloir « généraliser » la vaccination des élèves de 5e de 11 à 13 ans. Enfilant son costume de médecin, il faut selon lui « aller vite » et réaliser « dès l'école un énorme travail d'information », voire « ne pas exclure qu’on aille vers la vaccination obligatoire quand tout cela sera installé et qu’on aura les bonnes recommandations ». Mais à quel prix et pour quel résultat ? L'innocuité du produit pose par ailleurs question alors qu'un procès aux États-Unis s'est ouvert cette année à cause des effets secondaires et d'un présumé défaut d'efficacité du Gardasil, selon les plaignants. Pour le moment, le vaccin Gardasil (du laboratoire Merck, en situation de quasi monopole) n'est pas encore imposé aux jeunes adolescents. L'injection reste conditionnée à un accord parental. Mais la rentrée scolaire 2023 est bien celle d'une campagne de vaccination tous azimuts. Près de 800.000 élèves sont concernés. Selon la communication gouvernementale, il s'agit d'« améliorer la couverture vaccinale pour prévenir les 6.000 nouveaux cas de cancers et les 30.000 lésions précancéreuses du col de l’utérus causées chaque année par cette infection. »

francesoir.fr

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Un diluant « dangereux » présent dans certains vaccins anti-Covid-19 ? Entretien choc avec Patrick Jaulent

PARTIE UNE - Patrick Jaulent est docteur en électronique, diplômé d'une université américaine, conférencier international et ancien directeur d'une agence de cybersécurité. Auteur de l'ouvrage « Dilutions mortelles en toute impunité ? », publié en autoédition (2023), cet expert en criminalité électronique interroge sur la présence d'un « diluant » catégorisé comme « dangereux » dans les vaccins anti-Covid-19. Une révélation qu'il étaye sur la base de documents issus d'administrations officielles, notamment américaines, dont la FDA (Food and Drug Administration) ou la BARDA (Biomedical Advanced Research and Development Authority). Cette présence préoccupante ne doit rien au hasard, selon Jaulent. Son origine s'expliquerait en premier lieu par la dénaturation du processus de contrôle et d'évaluation des risques des produits médicamenteux issus de l'industrie pharmaceutique aux États-Unis. Selon ce spécialiste en cybercriminalité, une volonté politique se serait mise à l'œuvre pour faire évoluer les lois relatives à la régulation du secteur. Conséquence ? Une déresponsabilisation des laboratoires vis-à-vis de l'utilisation ou l'injection de leurs nouvelles molécules, vaccins ou autres thérapies. Autrement dit, les industriels se retrouveraient à l'abri de poursuites quant aux effets secondaires de leurs produits. Patrick Jaulent n'est pas un homme de médias. Son but n'est pas d'occuper les devants de la scène publique. Durant la crise du SARS-CoV-2, il choisit d'enquêter avec discrétion sur la gestion sanitaire de la pandémie. Habitué de par son activité passée au traitement de documents techniques internationaux, difficiles d'accès voire confidentiels (il se forme même à la compréhension du mandarin pour ce faire), Patrick Jaulent développe très rapidement une approche qui se détache de la doxa à propos du Covid, des vaccins et de l'origine du coronavirus. Dès le début de l'année 2021, il évoque le rôle trouble de l'Organisation non gouvernementale (ONG) EcoHealth Alliance, alors dirigée alors par Peter Daszak, vis-à-vis de la pratique en biologie du gain de fonction, en collaboration avec l'Institut de virologie de Wuhan. Il pointe alors du doigt le comportement de certaines administrations de santé américaines et notamment les responsabilités du Dr Anthony Fauci dans le développement de recherches potentiellement dangereuses dans le domaine de la virologie en Chine. Des révélations à l'époque qui ont anticipé le déclenchement par la suite de plusieurs scandales outre-Atlantique, partiellement relayés par les médias mainstream. Qu'il s'agisse de l'implication de l'ONG EcoHealth, des responsabilités exactes de Peter Daszak ou d'Anthony Fauci dans le récit présenté à l'opinion publique de la crise sanitaire, voire liées à l'origine même du SARS-CoV-2, les thèmes de ses prises de position ont été depuis évoqués au grand jour. Et font toujours débat. Patrick Jaulent, qui dénonçait dans son précédent ouvrage (« Un monde de menteur », 2021, autoédité) un « sacrifice » de la jeunesse, confinée et contrainte à la vaccination au prétendu profit des personnes fragiles et plus âgées, a été exposé à des menaces à cause de ses propos. Avec courage, il reprend son travail d'enquête particulièrement appliqué et alerte sur un composé chimique présent d'après ses recherches dans les vaccins anti-Covid-19. Un « diluant » qui aurait un lien « contractuel » avec l'OTAN et le Département de la Défense des États-Unis (DoD). Un troublant produit qui doit d'après lui faire l'objet d'un débat public, ne serait-ce que pour étudier les risques possibles de son utilisation sur la santé humaine. Patrick Jaulent, qui n'a aucun conflit d'intérêts avec le monde de la pharmacie ou du médicament, indique mener cette enquête « pour ses enfants ». Ce citoyen, qui n'est « pas contre les vaccins », veut juste être au courant de leur exacte composition, en toute transparence.

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Dilutions mortelles en toute impunité ?, par Patrick Jaulent, coécrit avec Béa Charles. Autoédité. 2023.

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Le mystère Omicron : Variant miraculeux ou fabrication humaine ? Décidément, rien n’est normal avec la COVID

Par Patrice Gibertie. En 2021 l’apparition d’Omicron et de ses variants étonna les scientifiques ; plus contagieux, moins dangereux et avec une protéine Spike moins méchante que la vaccinale ou l’originale. Vous retrouverez dans la deuxième partie de l’article la publication de JC PEREZ (2021) sur les mutations dans la région spike prions. Une nouvelle publication interpelle, et s’il s’agissait d’une sélection naturelle délibérée ? Nous avons conclu que les formations d’une partie des isolats Omicron BA.1, BA.1.1 et BA.2 n’étaient pas le produit de l’évolution du génome comme cela est couramment observé dans la nature, comme l’accumulation de mutations et de recombinaisons homologues. L’analyse que nous avons montrée ici est que les variants Omicron sont formés par un mécanisme entièrement nouveau qui ne peut être expliqué par la biologie antérieure, et connaître la manière dont les variantes du SRAS-CoV-2 se sont formées incite à reconsidérer la pandémie de SRAS-CoV-2. Nous avons conclu que les formations d’une partie des isolats Omicron BA.1, BA.1.1 et BA.2 n’étaient pas le produit de l’évolution du génome comme cela est couramment observé dans la nature, comme l’accumulation de mutations et de recombinaisons homologues.

International Journal of Research

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SLOVAQUIE

Interview de Milan Uhrík, président du parti nationaliste Republika (République), le parti politique qui monte en Slovaquie

Milan Uhrík est le président du parti nationaliste slovaque Republika (République) et est député européen de cette formation politique. Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info.

breizh-info.com

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TURQUIE

Le lien inébranlable entre Poutine et Erdogan

Par M.K. Bhadrakumar. Les relations entre Ankara et Moscou défient les attentes occidentales : Il s’agit d’un modèle unique de coopération entre puissances régionales, fondé sur des intérêts mutuels, le respect et la reconnaissance des politiques étrangères indépendantes et de l’autonomie stratégique de chaque pays. Ce qui rend une relation de pouvoir intrigante dans les relations internationales, c’est qu’elle n’est jamais tout à fait statique et que son équilibre délicat exige une attention constante, des actes d’équilibrage et des ajustements. Les relations turco-russes s’inscrivent parfaitement dans ce paradigme. L’interruption de dix mois du face-à-face entre le président russe Vladimir Poutine et le président turc Recep Tayyip Erdogan lors de leur rencontre à Sotchi le 4 septembre n’était pas naturelle, étant donné le torrent d’événements géopolitiques vitaux qui se sont produits entre-temps. Depuis la dernière rencontre des deux chefs d’État à Astana en octobre dernier, Moscou a pris le dessus sur les champs de bataille en Ukraine ; le soi-disant accord sur les céréales impliquant la Russie et l’Ukraine, négocié par Ankara sous les auspices des Nations unies, a fait long feu ; la sécurité de la région de la mer Noire a atteint un nouveau niveau de criticité alors que l’obsession anglo-américaine pour la Crimée s’est accentuée ; et, surtout, Erdogan a obtenu un nouveau mandat de président, ce qui le met sur la sellette pour inverser la crise financière et économique de la Turquie.

The Cradle

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UKRAINE

Questions ouvertes sur la guerre : La mer Noire, une « guerre » invisible

Le fait que l'Occident désespère des perspectives militaires de l'Ukraine implique-t-il une atténuation prochaine de la guerre ? Ou bien un changement stratégique occidental vers un mode différent de guerre d'usure contre la Russie ? L'offensive ukrainienne s'est essoufflée - même CNN le dit : « [Les Ukrainiens] vont encore voir, [si] dans les deux prochaines semaines, il y a une chance de faire des progrès. Mais je pense qu'il est très, très improbable qu'ils fassent des progrès qui modifieraient l'équilibre de ce conflit », a déclaré à CNN un diplomate occidental de haut rang dont le nom n'a pas été dévoilé. Pourtant, alors qu'un « front de guerre » tire sa révérence, une guerre « hors champ » sur la navigation en mer Noire se profile à l'horizon. Cette « nouvelle guerre » pourrait également s'appeler la « guerre des céréales », comme suite à la rupture de l'accord sur les céréales par Moscou le mois dernier. Pour souligner son intention sérieuse de mettre fin à ce qui, pour la Russie, s'était avérée être une affaire tout à fait insatisfaisante (dans un contexte de renoncement général à ses conditions), Moscou a agi pour neutraliser les installations portuaires d'un certain nombre de ports de la mer Noire desservant l'Ukraine, qui, selon elle, avaient été utilisées pour stocker des armes (ainsi que pour exporter des céréales).

Strategic Culture

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UNION EUROPÉENNE

Migrants : pourquoi ils évitent Malte comme la peste

Le flot de migrants qui aborde l’Italie ne tarit pas. Une sentence qui pourrait introduire tous les articles sur le sujet depuis des années maintenant. Sur la seule île de Lampedusa, ces dernières 24 heures ont débarqué bien 3.000 clandestins. Une île de 20 km2, destination favorite des trafiquants d’êtres humains et des candidats volontaires à l’émigration. Or, à moins de cent miles nautiques, se trouve pourtant une autre île… que ces derniers évitent comme la peste : Malte. Et de toute façon, les autorités maltaises ignorent sciemment les alertes des navires chargés de migrants, surtout lorsqu’il s’agit de ceux des ONG, conscientes qu’ils ne sont autres que les négriers de la Méditerranée. De fait, Malte a délégué aux garde-côtes italiens le secours des barges, se libérant du problème. Ainsi, alors que l’Italie a été contrainte d’accueillir, de nourrir et de loger un peu plus de 100.000 clandestins arrivant par voie maritime depuis le début de l’année, Malte en a pris à sa charge 231, données officielles du HCR !

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+28 % de demandes d’asile : von der Leyen a fait de l’Europe une passoire

C’est devenu un rituel. Tous les trois à six mois, les chiffres de l’immigration européenne tombent. Et à chaque fois, le même constat s’impose : l’Europe fait face à une submersion migratoire et rien ne semble fait pour empêcher cette vague d’engloutir le Vieux Continent. Cette fois encore, l’Agence de l’Union européenne pour l’asile constate une énième augmentation (+28 %) des demandes d’asile déposées au sein de l’UE, en Suisse et en Norvège. Avec 519.000 demandes déposées au cours du premier semestre, l’année 2023 est, selon les premières estimations, en passe d’égaler – si ce n’est dépasser – les niveaux record atteints en 2015 et 2016, lors de la précédente crise migratoire. « D’après les tendances actuelles, les demandes pourraient excéder un million d’ici la fin de l’année », observe ainsi l’agence européenne.

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Ursula ne sera pas réélue

L’élection des nouveaux dirigeants de l’Union européenne aura lieu dans moins d’un an. Dans le contexte d’une grave crise économique et d’une série de scandales de corruption, les gouvernements nationaux hésitent à donner une nouvelle chance aux fonctionnaires de Bruxelles. La première à couler sera la « capitaine du navire » – non pas élue, mais nommée par les dirigeants de l’Union – la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, 64 ans. Dans une semaine, le 13 septembre, elle prononcera peut-être son dernier discours annuel sur l’état de l’Union. L’événement est annoncé comme un discours important adressé à l’ensemble de la population de l’Union, mais à l’exception des bureaucrates, presque personne parmi les citoyens ordinaires n’est au courant. Selon des initiés, la fonctionnaire ne prévoit pas d’annoncer de nouveaux projets, mais se concentrera sur les « réalisations dans une période difficile pour le monde ». De nombreux dirigeants européens ne sont pas d’accord avec cette formulation de la question, et certains ont déjà déclaré ouvertement qu’ils ne soutiendraient pas von der Leyen.

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Des entreprises utilisent des ONG pour influencer les décisions européennes. Y a-t-il un risque de corruption ?

Entretien avec Thibault Kerlirzin. « Les entreprises ne peuvent pas directement faire des dons aux membres des institutions européennes, mais peuvent créer des fondations à travers lesquelles elles le peuvent », explique notre invité Thibault Kerlirzin, consultant en intelligence économique, formé à l’École de guerre économique (EGE) et à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales). L'auteur de l'étude « L’influence des ONG dans le processus législatif européen », publiée en 2022, revient sur son enquête à travers laquelle il démontre que des groupes utilisent la « bonne presse » qu’ont les Organisations non gouvernementales, afin d’influencer nos élus et non élus au Parlement ou à la Commission européenne. Il dénonce un système rendu complexe, dur d’accès au citoyen dans sa compréhension et un manque de transparence des ONG et du Parlement pour se rendre compte de qui chuchote aux oreilles des députés européens, notamment.

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Thierry Breton : un néo-fascisme néolibéral, pourquoi pas ?

Par Régis de Castelnau. Avec la fin du gaullisme politique porté en terre par les successeurs du Général, avec la disparition d’un PCF outil puissant de la classe ouvrière, avec la trahison du Parti socialiste fourrier du néolibéralisme, la France a emprunté le toboggan du déclin la conduisant à la sortie de l’Histoire. Pour faire bon poids le même Parti socialiste a offert à nos oligarques un président de la République conforme à leurs vœux, incapable politique, corrompu et soucieux de leurs intérêts. Tout à son anomie dépressive et son pessimisme foncier, notre pays continue à se passionner pour des polémiques secondaires quand elles ne sont pas dérisoires. Face à la catastrophe économique qui vient, confronté à une crise migratoire majeure, à une perte du contrôle public de parties considérables de son territoire, à l’effondrement de son système éducatif, celui de son système de santé, chassé d’Afrique, dirigé par un incompétent dépassé, il se passionne pour les conséquences et se désintéresse des causes. Et les domestiques d’un système médiatique asservi essaient de nous intéresser à une rencontre entre le chef de l’État et les dirigeants des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale. Rencontre sans autre intérêt que de démontrer la servilité de ces mêmes partis qui ont tous été à la soupe pour assurer Macron de leur connivence. Et s’il en était besoin, de démontrer une fois de plus l’inconscience narcissique de celui-ci réclamant qu’on lui offre la possibilité d’un troisième mandat ! Pendant que se poursuivent des polémiques rageuses qui sont autant d’opérations de diversion et dont le niveau témoigne de la pauvreté, les mauvais coups se succèdent. Dernier en date, celui que Thierry Breton, le commissaire politique nommé par Macron à la Commission européenne pour faire régner l’ordre numérique, nous a annoncé avec gourmandise. Depuis le 25 août, un règlement du Parlement européen et du Conseil est désormais applicable à l’ensemble de l’Union. Composé de 82 articles et de 155 considérants, ce texte interminable et particulièrement confus ne poursuit en fait qu’un seul objectif, celui de doter les institutions des pays de l’UE d’un pouvoir de censure a priori sur les réseaux sociaux.

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mercredi, 06 septembre 2023

Les atlantistes se félicitent de l'échec de l'accord sur les céréales en Ukraine. Mais la Russie et la Turquie signent des accords anti-américains

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Les atlantistes se félicitent de l'échec de l'accord sur les céréales en Ukraine. Mais la Russie et la Turquie signent des accords anti-américains

Enrico Toselli

Sources: https://electomagazine.it/gli-atlantisti-festeggiano-il-mancato-accordo-sul-grano-ucraino-ma-russia-e-turchia-firmano-accordi-anti-usa/

Le sommet entre Poutine et Erdogan ? Un échec, selon le journalisme italien dit "de qualité". Et selon les pleurnichards du TG qui, au moins, ne prétendent pas faire du journalisme de qualité. La rencontre aurait donc été un échec parce que Poutine aurait osé exiger un traitement égal: la Russie n'entraverait pas les exportations alimentaires ukrainiennes et les atlantistes n'entraveraient pas les exportations agricoles russes. Mais les larbins de Biden n'ont pas apprécié.

Pas d'accord, alors ? Cela n'a pas vraiment fonctionné de cette manière. Le langage corporel d'Erdogan et de Poutine lors des salutations finales aurait dû inciter les professionnels de la désinformation à un minimum de prudence.

En fait, la déclaration commune a gelé l'enthousiasme des ennemis de la Russie. Tout d'abord, les deux pays commenceront à utiliser leurs monnaies respectives dans leurs échanges commerciaux, en réduisant progressivement l'utilisation du dollar. La Turquie et la Russie se sont fixé pour objectif d'atteindre l'équivalent de 100 milliards de dollars d'échanges bilatéraux d'ici 2030, contre 23,5 milliards de dollars en 2019.

Mais l'élément le plus intéressant est la motivation qui sous-tend l'accord : la tentative de se défendre contre l'arrogance américaine exprimée par des pressions indues, des droits de douane et des sanctions.

Pas mal pour un pays de l'OTAN comme la Turquie.

Il ne fait aucun doute qu'Erdogan a l'habitude de jouer sur plusieurs tableaux à la fois. Mais on verra dans les prochaines semaines si l'accord de Sotchi aura aussi des répercussions sur les relations régionales, de la Syrie à l'Iran, de l'Azerbaïdjan à la Libye.

La CIA et le "cheval de Troie" ukrainien

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La CIA et le "cheval de Troie" ukrainien

par Antonio Landini

Source: https://www.cese-m.eu/cesem/2023/09/la-cia-e-il-cavallo-di-troia-ucraino/

De 1948 à 1990, la CIA a utilisé des personnalités issues de l'Organisation des nationalistes ukrainiens, accusée d'avoir collaboré avec le Troisième Reich pendant la Seconde Guerre mondiale, pour tenter de déstabiliser l'Ukraine et mettre en crise l'Union soviétique. Une opération hautement secrète, baptisée Aérodynamique, qui peut nous aider à comprendre les événements de notre époque.

Dans un passage clé du long discours à la nation du 24 février 2022, date du début de l'opération dite "spéciale" en Ukraine, Vladimir Poutine a déclaré : "Les principaux pays de l'OTAN, pour atteindre leurs objectifs, soutiennent en tout les nationalistes extrémistes et les néo-nazis en Ukraine". Le président russe a ensuite souligné que l'objectif de l'opération militaire "est de protéger les personnes qui ont été malmenées et génocidées par le régime de Kiev pendant huit ans. Et pour cela, nous travaillerons à la démilitarisation et à la dénazification de l'Ukraine". En substance, le Kremlin accuse l'Occident, et en premier lieu les Etats-Unis, d'avoir agi dans le but précis de déstabiliser l'Ukraine, en soutenant et finançant des mouvements ultranationalistes et, dans le même temps, en favorisant la formation d'un gouvernement pro-occidental. En pratique, un coup d'État. Il y a une référence claire aux manifestations d'Euromaidan qui ont provoqué la chute du gouvernement démocratiquement élu du président Viktor Janukovyč en février 2014. Mais est-ce vraiment le cas ?

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Les fantômes d'Euromaidan

Aujourd'hui, en ce qui concerne les événements tragiques de Maïdan, nous savons que les manifestations de protestation, nées spontanément (en réaction à la décision de Janukovyč de reporter la signature de l'accord d'association de l'Ukraine avec l'Union européenne) à la fin du mois de novembre 2013 a vu la participation initiale de divers mouvements politiques libéraux avant d'être monopolisée et radicalisée par des forces d'extrême droite ultra-nationalistes telles que Pravyj Sektor (Secteur droit) - une alliance de plusieurs groupes nationalistes ukrainiens et de l'Assemblée nationale ukrainienne-Auto-Défense nationale d'Ukraine (UNA-UNSO) formée au tout début des manifestations - et Svoboda (Union panukrainienne de la "liberté"), un parti fondé en octobre 1991 sous le nom de Parti social-nationaliste d'Ukraine sur des positions néo-nazies (le nom a été changé en Svoboda en février 2004).

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Dans un article du magazine progressiste "Salon" intitulé Are there really neo-Nazis fighting for Ukraine ? Well, yes, but it's a long story, par Medea Benjamin et Nicolas Davies, les événements sont résumés comme suit: "Le parti néonazi ukrainien Svoboda et ses fondateurs, Oleh Tyahnybok (photo) et Andriy Parubiy, ont joué un rôle de premier plan dans le coup d'État soutenu par les États-Unis en février 2014. La secrétaire d'État adjointe Victoria Nuland et l'ambassadeur des États-Unis Geoffrey Pyatt ont mentionné Tyahnybok comme l'un des dirigeants avec lesquels ils travaillaient dans leur tristement célèbre appel téléphonique divulgué avant le coup d'État, bien qu'ils aient cherché à l'exclure d'un poste officiel dans le gouvernement post-coup d'État." Et peu après : "Alors que les manifestations pacifiques à Kiev ont cédé la place à des affrontements avec la police et à des marches armées violentes, des membres de Svoboda et de la nouvelle milice du Secteur droit, dirigée par Dmytro Yarosh, se sont battus contre la police, ont mené des marches et ont fait une descente dans une armurerie...". En substance, à la mi-février, les militants de ces formations étaient devenus les véritables leaders de la contestation. On peut donc se demander quel type de transition politique aurait eu lieu en Ukraine si les manifestations pacifiques avaient prévalu et, surtout, à quel point le gouvernement aurait été différent si ce processus non violent avait pu suivre son cours sans l'ingérence des États-Unis et l'attitude radicale de la droite ultranationaliste ukrainienne. Au contraire, c'est le fondateur du Secteur droit (Yarosh) qui, après avoir rejeté l'accord du 21 février, négocié par les ministres des affaires étrangères français, allemand et polonais avec Yanukovych, et qui prévoyait la dissolution du gouvernement et la possibilité de nouvelles élections dans l'année, a refusé d'abandonner la place et de déposer les armes. Au contraire, il a pris la tête de la marche contre le parlement, qui s'est terminée dans un bain de sang lorsque des snipers, postés sur les bâtiments environnants, ont ouvert le feu (plus d'une centaine de morts parmi les manifestants et la police). Un événement qui a précipité la situation et provoqué le renversement du gouvernement.

L'Ukraine, une cible sensible

La reconstitution des événements faite par Benjamin et Davies s'appuie sur des données objectives et des preuves réelles comme le fameux appel téléphonique entre Victoria Nuland, secrétaire d'État adjointe aux affaires européennes et eurasiennes, et l'ambassadeur américain en Ukraine Geoffrey Pyatt (il a été intercepté par les services secrets russes puis divulgué via la chaîne YouTube), que les intéressés eux-mêmes n'ont jamais démenti ; mais nous sommes loin d'avoir une vision complète des événements. Beaucoup d'autres aspects restent obscurs ou difficiles à interpréter. Il suffit de penser à la difficulté de déterminer qui étaient les tireurs d'élite qui ont ouvert le feu. En l'absence d'une enquête gouvernementale capable de faire la lumière sur cette affaire, le gouvernement ukrainien post-Janukovyč s'est contenté d'accuser la police de l'ancien président, bien que ce dernier ait toujours affirmé qu'il n'avait jamais donné l'ordre de tirer sur les manifestants. Que l'affaire soit plus complexe peut se comprendre à la lumière de diverses enquêtes médiatiques qui montrent comment les deux camps disposaient de fusils de précision et que de nombreuses images les montrent en train de viser et de tirer.

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Les conséquences de ce changement de régime spectaculaire ont provoqué, dans les mois qui ont suivi, de fortes tensions entre la majorité ukrainienne et la population russophone (principalement concentrée dans le sud-est du pays), suivies du début de la crise dans le Donbass (et de la décision du Conseil d'État de la République de Crimée d'organiser un référendum sanctionnant son rattachement à la Russie). Une crise qui s'est prolongée de manière dramatique jusqu'à aujourd'hui, comme nous le savons tous. À l'heure actuelle, il n'est pas possible de quantifier l'ampleur historique réelle de l'ingérence des États-Unis dans les événements du Maïdan et le soutien qu'ils ont apporté aux forces ultranationalistes ukrainiennes. Il faudra attendre longtemps (à supposer que cela se produise) avant de pouvoir consulter les documents officiels susceptibles de faire la lumière sur les événements. Il ne fait cependant aucun doute que les historiens et les analystes avaient déjà souligné la complexité du "cas ukrainien" et que les perspectives d'avenir étaient loin d'être réjouissantes.

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Dans son célèbre ouvrage intitulé Le choc des civilisations et le nouvel ordre mondial, Samuel Huntington, l'un des plus grands experts américains en politique étrangère, écrivait en 1996 : "L'Ukraine... est un pays divisé, abritant deux cultures distinctes. La ligne de fracture entre la civilisation occidentale et la civilisation orthodoxe traverse le cœur du pays, et ce depuis des siècles. Dans le passé, l'Ukraine faisait partie de la Pologne, de la Lituanie et de l'Empire austro-hongrois. Une grande partie de sa population adhère à l'Église uniate, qui suit le rite orthodoxe mais reconnaît l'autorité du pape". D'un point de vue historique, selon Huntington, les Ukrainiens de l'Ouest ont toujours parlé ukrainien et affiché une attitude fortement nationaliste, tandis que la population de la partie orientale du pays est très majoritairement orthodoxe et russophone.

Au début des années 1990, les russophones représentaient environ 22% de la population et les russophones natifs 31%. En 1993, dans la majorité des écoles primaires et secondaires, les cours étaient dispensés en russe. La Crimée est un exemple typique. Sa population était majoritairement russe, ayant fait partie de la Fédération de Russie jusqu'en 1954, date à laquelle Chruščëv l'a concédée à l'Ukraine. Les différences entre ces deux "âmes" du pays se sont manifestées dans les attitudes des populations respectives: fin 1992, un tiers des habitants de l'Ukraine occidentale, contre dix pour cent de ceux de la capitale, manifestaient des sentiments antirusses. La lecture d'un document de la CIA datant de 1966, aujourd'hui rendu public, permet de comprendre que l'Ukraine était un pays divisé et, pour cette raison, facilement déstabilisable : "Le processus de russification a atteint un niveau plus élevé en Ukraine orientale, surtout dans les villes, que Moscou n'a atteint dans aucun autre territoire de l'URSS, mais les sentiments chauvins sont encore très forts dans les campagnes et dans les régions occidentales éloignées des frontières soviétiques... En cas de désintégration du contrôle central soviétique, le nationalisme ukrainien pourrait remonter à la surface et constituer un point d'appui pour l'émergence d'un mouvement de résistance anticommuniste organisé."

Une analyse juste qui, bien qu'élaborée au milieu des années 60, montre sa pertinence à la lumière des événements récents. Et que les services secrets américains ont toujours été intéressés à sonder le terrain, c'est ce qui ressort d'un autre document - rédigé cette fois en 2008 et publié ensuite par Wikileaks - d'où il ressort que "les experts affirment que la Russie s'inquiète des fortes divisions qui existent en Ukraine concernant la possibilité d'adhérer à l'OTAN, en raison de l'importante composante ethnique russe qui s'oppose à l'adhésion et qui pourrait conduire à une forte opposition, à la violence ou, dans le pire des cas, à la guerre civile". Il ressort clairement de ce dossier que les Américains sont conscients que la "question ukrainienne" est un sujet sensible pour la Russie, qui pourrait les contraindre à une intervention (militaire ?). Une décision qu'ils ne sont toutefois pas du tout disposés à prendre. Ces deux documents montrent que la CIA a suivi les événements dans le pays, consciente qu'ils auraient pu être un outil - une sorte de cheval de Troie - pour affaiblir et déstabiliser l'Union soviétique pendant la guerre froide, d'abord, et la Russie de Poutine, ensuite. Ce ne peut être une simple coïncidence si ce "nationalisme ukrainien", redouté dans le document de 1966, s'est ponctuellement matérialisé en 2014 avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui. Mais ce n'est pas tout.

À la solde de Washington

La masse de documents rendus publics par le gouvernement américain grâce au Nazi War Crimes Disclosure Act de 1998 a permis d'établir comment l'administration "Stars and Stripes" a permis à ses services secrets (d'abord le CIC puis la CIA) de soutenir et de financer des organisations ukrainiennes ultranationalistes et pro-nazies à vocation antisoviétique pendant toute la durée de la guerre froide, et précisément de 1948 jusqu'au début des années 1990. De quoi s'agit-il ? Et, en particulier, par quelles personnalités et organisations ont-elles été cooptées ? Cette question mérite d'être étudiée car elle est d'une grande actualité. L'examen de la documentation rendue publique révèle le rôle de l'OUN-B, l'Organisation des nationalistes ukrainiens de Stepan Bandera, qui avait collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale (il ne faut pas oublier qu'à l'époque d'Euromaidan, les manifestants de Svoboda ont défilé précisément sous la bannière de l'OUN-B).

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Que savons-nous de cette organisation ? L'OUN a été fondée en 1929 par des Ukrainiens occidentaux de Galicie orientale qui revendiquaient une nation indépendante et ethniquement homogène. Leur ennemi juré est la Pologne, qui contrôle alors la Galicie orientale et la Volhynie. En 1934, l'OUN est impliquée dans l'assassinat du ministre polonais de l'intérieur Bronislaw Pieracki. Parmi les personnes arrêtées et condamnées pour ce meurtre figurent Bandera et Mykola Lebed, un personnage qui nous intéresse directement en raison de ses relations d'après-guerre avec la CIA. Le tribunal les a condamnés à la peine de mort, mais cette peine a ensuite été transformée en peine de prison à perpétuité. Ils ne restent pas longtemps derrière les barreaux: Bandera est libéré en 1938 (Lebed parvient à s'échapper l'année suivante), après quoi il entame des négociations avec le Troisième Reich, qui lui garantit des fonds et permet à huit cents de ses hommes d'être formés à la guérilla. Puis, en 1940, l'organisation se scinde en deux: d'une part l'OUN-M (dont le chef est Andriy Atanasovych Melnyk), placée sur des positions plus modérées, et d'autre part l'OUN-B de Bandera, beaucoup plus radicale.

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Mykola Lebed.

Lorsque l'invasion allemande de l'Union soviétique commence en juin 1941, les forces de l'OUN-B s'élèvent à environ sept mille hommes, organisés en "groupes mobiles" qui se coordonnent avec les troupes allemandes. Puis, c'est le coup de théâtre. Le 5 juillet, les autorités, craignant que Bandera et l'OUN n'envisagent d'autoproclamer une Ukraine indépendante par le biais d'un soulèvement armé, l'arrêtent et l'emmènent à Berlin (après une série d'interrogatoires, il est libéré mais contraint de rester dans la capitale allemande). Il est à nouveau arrêté en janvier 1942 et emmené au camp de concentration de Sachsenhausen en tant que prisonnier politique, tout en bénéficiant d'un statut spécial.

En Allemagne, le leader de l'OUN-B continue à diriger le mouvement. En témoigne le fait que ses hommes continuent d'opérer avec le soutien de Berlin. En 1943, l'OUN-B participe à la campagne d'extermination des Juifs et des Polonais. A ce stade, c'est Lebed, commandant de la Sluzhba Bespeki (l'organisation de police secrète de l'OUN-B), qui dirige le programme de nettoyage ethnique. À la fin de la guerre, les dirigeants de l'organisation se retrouvent dans divers camps de personnes déplacées en Europe de l'Est et en Allemagne. Leurs vies ont pris des chemins différents.

Selon des documents rendus publics, Bandera a été recruté en 1948 par les services secrets britanniques (MI6) pour former des agents chargés d'opérer sur le territoire soviétique dans le cadre de missions de sabotage et d'assassinat. En 1956, Bandera est ensuite coopté par l'Organisation Gehlen, une structure secrète créée en avril 1946 lorsque les Américains ont lancé l'opération Rusty, nom de code derrière lequel se cache la décision de réactiver les hauts responsables du FHO (Fremde Heere Ost), c'est-à-dire le service de renseignement militaire de la défunte armée nazie sur le front de l'Est, auquel avaient été déléguées (à partir de 1942) les activités d'espionnage contre l'Union soviétique. À une différence près : ces officiers seraient désormais payés par les États-Unis. Il s'agissait d'un projet hautement secret (qui l'est resté au moins jusqu'au début des années 1950), actif de 1946 à 1956, avant que l'Organisation Gehlen ne soit transformée en Bundesnachrichtendienst (BND), l'agence de renseignement extérieur de la République fédérale d'Allemagne. Mais il s'agit là d'une autre histoire. Bandera, décrit dans un rapport du MI6 comme un "professionnel ayant un passé terroriste et une connaissance impitoyable des règles du jeu", a été assassiné en 1959 par le KGB en Allemagne de l'Ouest.

Opération Aerodynamic

La "carrière" de Mykola Lebed, en revanche, connaîtra un développement surprenant en raison de ses relations avec les services de renseignement américains. Sur son compte, la documentation désagrégée est volumineuse. En 1947, un rapport établi par le CIC (Military Intelligence Service) qualifie le sujet de "collaborateur des Allemands". Cela ne l'a pas empêché de se retrouver sur la liste de paie de Washington. C'est ce qui s'est passé en 1948 lorsque, alors que la crise avec l'Union soviétique s'aggravait, la CIA a décidé que l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) de Lebed pourrait servir à des opérations de résistance et de renseignement derrière les lignes soviétiques. La Central Intelligence Agency s'est occupée de tout, en fournissant de l'argent, des armes et du matériel. Comme Lebed l'a souligné plus tard : "Les opérations de lancement ont été la première indication réelle [...] que les services de renseignement américains étaient prêts à apporter un soutien actif à l'établissement de lignes de communication en Ukraine". Sa carrière est à un tournant.

41jBY9vP7PL._AC_SY580_.jpgL'opération prend immédiatement une ampleur considérable sous le nom de code Cartel, bientôt remplacé par Aerodynamic. Lebed a eu la chance que la CIA décide de le transférer à New York, où il a obtenu le statut de résident permanent et, peu après, la citoyenneté. Cela lui a permis d'éviter d'éventuelles vendettas et d'entrer en contact avec les émigrés ukrainiens aux États-Unis. Si nécessaire, il se rend en Europe pour coordonner les opérations sur le terrain. En Amérique, Lebed est devenu le principal contact de la CIA pour Aerodynamic. Dans les rapports de l'époque, comme le notent les chercheurs Richard Breitman et Norman Goda, auteurs de Hitler's Shadow, Nazi War Criminals, U.S. Intelligence, and the Cold War, le sujet est décrit comme "rusé" et "un opérateur très impitoyable". Apparemment, il n'était pas très populaire parmi les Ukrainiens des États-Unis en raison de la brutalité dont il a fait preuve pendant la guerre, mais les services de renseignement américains appréciaient son efficacité. Allen Dulles, futur directeur de la CIA de 1953 à 1961, souligne que le sujet est "inestimable".

Aerodynamic consistait en l'infiltration et l'exfiltration d'Ukraine d'agents formés par les Américains. Selon Breitman et Goda, les opérations de 1950 ont révélé "un mouvement clandestin bien établi et sûr" en Ukraine, qui était également "plus important et plus développé que ne l'indiquaient les rapports précédents". Washington s'est félicité du haut niveau d'entraînement de l'UPA et de son potentiel en matière d'actions de guérilla. Face à ces résultats, la CIA a décidé de renforcer encore les activités de l'UPA afin d'exploiter le mouvement clandestin à des fins de résistance et de renseignement. Les documents nous apprennent qu'en cas de guerre, l'UPA aurait pu enrôler quelque cent mille combattants dans ses rangs. Mais les risques de la mission étaient élevés. Les Soviétiques ont tout fait pour mettre fin à leurs activités et, entre 1949 et 1953, un grand nombre de militants ont été tués ou capturés. En 1954, l'organisation est fortement affaiblie. La CIA est contrainte d'arrêter la phase la plus agressive d'Aerodynamic, mais n'annule pas l'opération. Elle a été réajustée.

À partir de 1953, Lebed et un groupe de collaborateurs commencent à travailler sur des journaux, des programmes radio et des livres inspirés du nationalisme ukrainien. L'objectif est de les diffuser secrètement dans le pays. Puis en 1956, ce groupe de travail devient une association à but non lucratif appelée Prolog Research and Publishing, un stratagème qui permet à la CIA d'obtenir des financements sans laisser de traces. Plus tard, pour éviter que les autorités ne découvrent ce qui se cachait derrière le projet, l'Agence a transformé l'association en Prolog Research Corporation, qui disposait également d'un bureau en Allemagne appelé Ukrainische-Gesellschaft für Auslandsstudien, EV. C'est elle qui a publié la majeure partie de la documentation. Le schéma utilisé par Prolog était simple : des auteurs d'origine ukrainienne, qui avaient quitté le pays, étaient recrutés pour effectuer le travail sans savoir qu'ils travaillaient pour les services de renseignement américains. Seul un petit nombre d'entre eux en était conscient.

Mais comment le matériel a-t-il été introduit en Ukraine ? En 1955, un grand nombre de tracts ont été largués par voie aérienne, tandis qu'une émission de radio intitulée Nova Ukraina était diffusée depuis Athènes. Comme l'expliquent Breitman et Goda, "ces activités ont permis de lancer des campagnes de publipostage systématiques en Ukraine par l'intermédiaire de contacts ukrainiens en Pologne et ... d'émigrants en Argentine, en Australie, au Canada, en Espagne, en Suède et ailleurs". Le journal Suchasna Ukrainia (L'Ukraine aujourd'hui), des bulletins d'information, un magazine en ukrainien pour intellectuels appelé Suchasnist (Le présent) et d'autres publications ont été envoyés à des bibliothèques, des institutions culturelles, des bureaux administratifs et des particuliers en Ukraine. Ces activités ont encouragé le nationalisme ukrainien, renforcé la résistance ukrainienne et fourni une alternative aux médias soviétiques. Pour la seule année 1957, avec le soutien de la CIA, Prolog a diffusé 1200 programmes radio pour un total de 70 heures par mois et a distribué 200.000 journaux et 5000 tracts". Une campagne massive dont l'objectif, comme le souligne un fonctionnaire de la CIA, était dicté par le fait qu'"une certaine forme de sentiment nationaliste continue d'exister [en Ukraine] et qu'il y a une obligation de le soutenir en tant qu'arme de la guerre froide".

Prolog ne détestait pas recueillir des informations, ce qui fut facilité par le fait qu'à la fin des années 1950, les Soviétiques assouplirent les restrictions sur les voyages à l'étranger. Toutes les occasions - conférences universitaires, événements culturels et sportifs (les Jeux olympiques de Rome, par exemple) - sont mises à profit pour approcher les personnalités ukrainiennes vivant en Union soviétique et sonder les sentiments de la population à l'égard des Russes. D'où l'enthousiasme de la CIA pour Aerodynamic. Au cours des années 1960, Lebed et ses camarades ont fourni un grand nombre de rapports sur la situation politique en Ukraine, des informations sensibles sur les activités du KGB et la localisation des forces armées. Le fait que Moscou ait réagi en qualifiant ces groupes clandestins - appelés "banderistes" - de nazis à la solde des Américains a été interprété par la CIA comme une preuve de l'efficacité du projet. Il n'est pas surprenant que les nouvelles générations du pays aient été influencées par les activités de Prolog (certains voyageurs occidentaux ont rapporté avoir pu consulter le matériel publié dans plusieurs maisons privées). Lebed a travaillé sur le projet jusqu'en 1975, date à laquelle il a pris sa retraite, mais a continué à donner des conseils.

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En 1978, le journaliste ukrainien Roman Kupchinsky (photo) est nommé à la tête de la structure. Au cours des années 1980, l'opération Aerodynamic change de nom pour devenir Qrdynamic, Pddynamic puis Qrplumb. Il convient de noter qu'en 1977, Zbigniew Brzezinski, le puissant conseiller à la sécurité nationale du président Carter, s'est également intéressé au projet, compte tenu du fait que les résultats obtenus étaient significatifs et qu'ils touchaient un large public en Ukraine. En conséquence, les opérations ont été étendues à d'autres régions et nationalités de l'URSS (les Juifs soviétiques, par exemple). Pour autant que l'on puisse en juger, au début des années 1990, avec la dissolution de l'Union soviétique, Qrplumb n'a plus été financé, mais a été laissé libre d'agir. Il est difficile de savoir comment il s'est déplacé. Les documents ne le précisent pas.

Le dernier acte

En 1985, Lebed a été mentionné dans un rapport gouvernemental enquêtant sur la présence de nazis et de "flankers" établis aux États-Unis avec l'appui des services de renseignement. Très vite, l'Office of Special Investigations (OSI) du ministère de la Justice a commencé à enquêter sur lui. Une fois de plus, la CIA est intervenue, craignant le scandale qui pourrait s'ensuivre parmi les membres de la communauté ukrainienne aux États-Unis. Mais la grande crainte était que l'opération "Qrplumb" ne subisse un retour de bâton. L'Agence a catégoriquement nié que Lebed ait eu quoi que ce soit à voir avec les nazis et leurs crimes de guerre, affirmant qu'il avait été un authentique combattant ukrainien pour la liberté. Mais ce n'est pas tout. Jusqu'en 1991, les responsables de la CIA ont veillé à dissuader l'Office of Special Investigations de demander des informations à son sujet aux gouvernements soviétique, polonais et allemand. Finalement, les fonctionnaires du ministère de la Justice ont dû jeter l'éponge. Lebed a eu tout le temps de profiter de sa vieillesse jusqu'à sa mort en 1998.

mardi, 05 septembre 2023

Donner des leçons, s'ingérer, chercher querelle: Baerbock veut une diplomatie de rustres

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Donner des leçons, s'ingérer, chercher querelle: Baerbock veut une diplomatie de rustres

Source: https://zuerst.de/2023/09/05/belehren-einmischen-streit-suchen-baerbock-will-ruepel-diplomatie/

Berlin. Avec sa politique étrangère "féministe", "basée sur les valeurs", la ministre des Affaires étrangères verte Annalena Baerbock porte atteinte avec obstination depuis maintenant un an et demi à l'image de l'Allemagne dans le monde et aux relations diplomatiques avec de nombreux pays. Jusqu'à présent, les observateurs ont jugé que les performances médiocres de la chef de la diplomatie allemande étaient tout simplement dues à son incompétence - Baerbock n'a aucune formation diplomatique préalable ni aucune autre qualification. Mais c'est faux. Baerbock est sérieuse et veut désormais imposer son style au ministère des Affaires étrangères.

Le nouveau style de communication se veut délibérément conflictuel - et reflète en cela la politique étrangère allemande "basée sur des valeurs" dont Baerbock a si souvent parlé. Elle a confié la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de communication à un ancien journaliste du Spiegel.

Concrètement, la ministre verte des Affaires étrangères souhaite plus d'ingérence (dans les affaires intérieures des autres pays), plus de "présence" et une "attitude" claire. En d'autres termes, les diplomates allemands devraient à l'avenir agir de la même manière que leur patronne : en donnant des leçons, en étant incompétents, en étant émotionnels.

C'est l'ancien journaliste du Spiegel, Ralf Beste, qui doit désormais transmettre ces valeurs aux diplomates allemands. Il est passé du Spiegel au ministère des Affaires étrangères en 2014 et a ensuite été ambassadeur d'Allemagne à Vienne. Il doit désormais établir et mettre en œuvre la culture de la communication basée sur les poses et les valeurs parmi ses collègues.

Peser le pour et le contre et écouter restent des éléments de la politique étrangère, a déclaré Mme Baerbock lors de la réception annuelle de la conférence des ambassadeurs dans la salle internationale du ministère des Affaires étrangères : "Mais dans le doute, il faut aussi savoir s'opposer. C'est la communication pour la politique étrangère du 21ème siècle".

La cheffe de la diplomatie verte est visiblement consciente qu'elle ne se fera pas forcément des amis. Mais elle assure d'ores et déjà les futurs ruffians de la diplomatie de son soutien: "Et si le shitstorm arrive, nous serons là ensemble", a-t-elle déclaré. Ce qui rappelle de manière frappante sa devise d'août dernier, selon laquelle on continuerait à soutenir l'Ukraine, "quoi qu'en pensent mes électeurs allemands". A l'avenir, la politique allemande ne devrait donc plus se soucier de ce que pense le reste du monde. (rk)

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NYT : parler de paix en Ukraine est devenu tabou

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NYT : parler de paix en Ukraine est devenu tabou

Source: https://www.piccolenote.it/mondo/nyt-parlare-di-pace-in-ucraina-e-un-tabu

Stian Jenssen, chef de cabinet du secrétaire général de l'OTAN, a été le dernier à subir de lourdes représailles pour avoir osé affirmer qu'il fallait trouver un moyen de mettre fin à la guerre en Ukraine, en acceptant même, si nécessaire, de céder une partie des territoires actuellement sous le contrôle de Moscou.

Steven Erlanger s'est inspiré de la dure réaction déchaînée contre Stian Jenssen pour rédiger un article réfléchi publié dans le New York Times le 1er septembre avec un titre plus que significatif : "Alors que le conflit ukrainien se poursuit, parler de négociations est devenu presque tabou" (on pourrait supprimer le "presque").

La fermeture de l'espace politico-médiatique

Ainsi le NYT : la réaction brutale subie par Jenssen, "selon certains analystes qui ont été critiqués de la même manière, reflète une fermeture du débat public sur les options possibles pour l'Ukraine au moment même où une diplomatie créative s'avère des plus nécessaires", puisque l'échec de la contre-offensive ukrainienne, que tout le monde pensait gagnante, est désormais évident (à tel point que Zelensky a renvoyé le ministre de la défense, premier bouc-émissaire de cet échec).

Pourtant, "puisque même le président Biden estime que la guerre se terminera probablement par des négociations, Samuel Charap, politologue à la RAND Corporation, estime que dans une démocratie, il devrait y avoir un débat sérieux sur la manière d'y parvenir". Mais même lui a été critiqué pour avoir suggéré que les intérêts de Washington et de Kiev ne coïncident pas toujours et qu'il est important d'évoquer, avec la Russie, une "issue négociée".

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Sur ce point, Charles A. Kupchan (photo), professeur à l'université de Georgetown et ancien fonctionnaire d'État américain, a déclaré: "L'atmosphère politique s'est détériorée et, dans l'ensemble, un tabou persiste dans l'espace politique sur la possibilité d'une discussion sérieuse sur la fin de la guerre".

"Kupchan, note Erlanger, sait de quoi il parle. Lui et Richard N. Haass, ancien président du Council on Foreign Relations, ont écrit un article dans Foreign Affairs en avril dans lequel ils exhortaient Washington et ses alliés à élaborer un plan pour passer du théâtre de la guerre à la table des négociations, ce qui leur a valu de nombreuses critiques".

"Ces critiques se sont considérablement intensifiées après que les deux hommes, ainsi que Thomas E. Graham, ancien diplomate américain à Moscou, ont rencontré en privé le ministre russe des affaires étrangères, Sergey V. Lavrov, afin d'explorer la possibilité de négociations."

[...] "Engager une conversation sur un éventuel plan B est une tâche ardue", ajoute M. Kupchan, "comme Jenssen a dû le constater de la manière la plus dure et comme cela nous est arrivé à nous qui essayons d'élaborer des plans B. Nous sommes soumis à des flots de critiques et d'insultes de la part de la communauté internationale. Ce qui était auparavant une sorte de vague tabou est devenu un tabou inviolable".

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Constanze Stelzenmüller (photo), de la Brookings Institution, va plus loin en qualifiant d'"immorale" la recherche d'une solution négociée, explicitant ainsi l'implicite de cette dérive. En effet, comme l'indique le mot tabou, il ne s'agit pas d'un déni de nature politique, mais d'un veto, d'un dogme, de nature religieuse, qui n'admet pas d'exception.

Le tabou de la paix et de la guerre éternelle

Ce qui s'est manifesté dans toute son évidence et sa puissance ces derniers mois est issu de l'après 11 septembre et des décennies de guerres sans fin, grâce aussi à la complicité et à la connivence de tant de gens qui sont aujourd'hui horrifiés par le monstre qu'ils ont eux-mêmes créé, le sous-estimant pour certains, l'alimentant pour d'autres.

Au djihad, la guerre sainte, lancé par le fondamentalisme islamique, a répondu la guerre sainte contre la terreur. Des extrémismes opposés qui se sont nourris l'un l'autre et qui, ce n'est pas un hasard, ont trouvé au fil des ans une convergence contre des ennemis communs, comme l'a montré la guerre de Libye, avec Al-Qaïda utilisé comme troupes terrestres de l'OTAN contre Kadhafi ; la guerre du Yémen, avec les milices salafistes en guerre contre les rebelles houtis ; et, enfin (mais on pourrait continuer), la guerre de Syrie, où les islamistes radicaux ont combattu Assad, les milices iraniennes et les Russes.

Ce sont toutes des guerres dans lesquelles l'espace du débat public s'est rétréci, la guerre syrienne devenant une poigne de fer, au sujet de laquelle rien n'était (ou n'est) autorisé à être dit qui diverge de la narration dominante.

Ceux qui ont osé remettre en question les récits dominants au fil du temps ont été évités, marginalisés ou normalisés, même si la plupart d'entre eux ont été contraints de se normaliser pour ne pas perdre leur emploi ou ont embrassé avec enthousiasme le nouveau credo pour les récompenses et les carrières qu'il leur assure.

Ainsi, les guerres sans fin de ces décennies ont également servi de banc d'essai pour façonner un espace politico-médiatique adapté à l'engagement actuel, beaucoup plus difficile que les précédents, qui étaient également prévus depuis des décennies, puisque le moment de la confrontation directe entre l'Empire occidental et l'Empire oriental, plus varié, était l'horizon ultime des guerres sans fin.

Le scénario orwellien de Big Brother se réalise sous une autre forme, où le super-État dirigé par Big Brother, dont les citoyens sont benoîtement enrégimentés, mène une lutte éternelle avec les deux puissances opposées, l'Eurasie et l'Estasie... spes ultima dea.

dimanche, 03 septembre 2023

La guerre en Ukraine et la crise de l'Occident

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La guerre en Ukraine et la crise de l'Occident

par Giacomo Gabellini 

Source : L'Antidiplomatico & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/la-guerra-in-ucraina-e-la-crisi-dell-occidente 

Quelles sont les principales raisons des graves erreurs de jugement commises par les décideurs politico-militaires occidentaux dans la guerre en Ukraine ?

Je pense que les raisons de ces erreurs de calcul stupéfiantes résident dans le sentiment de toute-puissance qui a envahi les classes dirigeantes américaines depuis l'effondrement de l'Union soviétique. Cette perception déformée a atrophié la pensée critique et alimenté un mépris substantiel pour le reste du monde ; le conformisme rampant qui en résulte a entravé leur capacité à évaluer de manière réaliste leur propre potentiel et celui de l'ennemi et à comprendre les implications stratégiques de leurs choix politiques. Ils ont ainsi délibérément transformé la question ukrainienne d'une crise régionale en un défi existentiel pour la Russie, sans réaliser pleinement les dangers liés à la décision d'acculer le plus grand pays du monde avec plus de 6000 ogives atomiques et des lanceurs hypersoniques capables de les acheminer jusqu'à la cible. Ils ont ainsi sous-estimé la capacité industrielle, la cohésion sociale, les compétences technologiques et la force militaire latente de la Fédération de Russie, tout en surestimant sa capacité de conditionnement et de dissuasion à l'égard des pays tiers, l'impact des sanctions et les implications de la tendance croissante à la "militarisation" du dollar et des circuits dans lesquels circule la monnaie américaine.

Ils ont ainsi cru pouvoir étrangler l'économie russe comme ils l'avaient fait pour l'économie chilienne dans les années 1970, convaincre facilement le reste du monde de se joindre à la campagne de sanctions orchestrée par l'Occident contre la Fédération de Russie, et infliger une défaite stratégique sur le champ de bataille en s'appuyant sur la supériorité supposée de leur doctrine militaire et de leurs systèmes d'armement.

En ce qui concerne la Chine, ils ont fait des erreurs de calcul comparables, voire pires. Ils ont cru pouvoir l'"occidentaliser" en l'intégrant dans l'ordre mondialisé, et en favorisant ainsi la délocalisation de ses milliers d'usines de production vers la première puissance démographique du monde, qui, au fil des millénaires, est restée remarquablement fidèle à elle-même en s'appuyant sur un patrimoine culturel inestimable. Ils ont ainsi créé les conditions de la transformation d'un pays très pauvre en une superpuissance universelle, avec des intentions ouvertement anti-hégémoniques. Un résultat stupéfiant.

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S'agit-il des erreurs d'une classe dirigeante ou d'une culture entière ?

Je pense qu'il s'agit du fruit empoisonné d'un processus généralisé de "barbarisation" culturelle. Aux États-Unis, le concept parétien de "circulation des élites" a été appliqué au point de dégénérer en un système bien connu de "portes tournantes", déjà analysé par Charles Wright Mills (photo) dans son excellent The Power Elite. Soldats, politiciens, banquiers et financiers passent avec une grande facilité du public au privé, puis de nouveau au public, donnant lieu à des enchevêtrements d'intérêts particuliers profondément opposés à ceux de la nation dans son ensemble. La fonction politique devient ainsi l'otage de l'affairisme le plus flagrant, qui s'exprime sous la forme d'une association très particulière que l'ancien analyste de la CIA Ray McGovern (photo, ci-dessous) a appelé le "complexe militaro-industriel-congrès-intelligence-médias-université-tank de réflexion", dans lequel la circulation de l'argent par le biais de pots-de-vin interconnecte les médias, les universités, les "think tanks", les agences d'espionnage et le Congrès, en orientant les directions stratégiques de la puissance publique.

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L'ampleur des efforts de propagande visant à façonner l'opinion publique nationale et à "créer un consensus" dans le pays donne la mesure du niveau de corruption atteint par les États-Unis, qui, à mon avis, tendent à ressembler de plus en plus à l'Union soviétique des années 1980.

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Ces derniers temps, lorsque je réfléchis à l'ampleur de la dégradation qui caractérise aujourd'hui les États-Unis, je me souviens souvent des évaluations amères faites à l'époque par Nikolai Ivanovic Ryžkov (photo, ci-dessus), ancien fonctionnaire et homme politique soviétique, à propos de son pays. L'abrutissement du pays", déclarait Ryžkov, "a atteint son apogée: après cela, il n'y a plus que la mort. Rien n'est fait avec soin. Nous nous volons nous-mêmes, nous prenons et donnons des pots-de-vin, nous mentons dans nos rapports, dans les journaux, depuis le podium, nous nous révoltons dans nos mensonges et pendant ce temps, nous nous donnons des médailles les uns aux autres. Tout cela du haut vers le bas et du bas vers le haut".

La guerre en Ukraine est la manifestation d'une crise de l'Occident. Est-elle réversible ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ?

Je dirais que oui. Certes, l'Occident a encore de nombreuses flèches à son arc, mais il me semble qu'il est en train de glisser de manière irréversible sur une pente très raide. Comme j'ai tenté de l'expliquer dans mes propres travaux, le conflit russo-ukrainien a révélé urbi et orbi le manque de fiabilité de l'"Occident collectif" et l'arbitraire du soi-disant "ordre fondé sur des règles" dont les porte-parole de Washington vantent sans relâche les vertus inexistantes. Mais surtout, elle a mis en lumière la faiblesse structurelle des Etats-Unis et la fausse conscience des classes dirigeantes euro-américaines, qui présentent le conflit russo-ukrainien comme un affrontement entre démocraties et autocraties, alors que le reste du monde y voit une guerre par procuration entre l'OTAN et la Russie, cette dernière tenant tête économiquement et militairement à l'ensemble de l'Alliance atlantique. Je suis tout à fait d'accord avec Emmanuel Todd pour dire que "la résilience de l'économie russe pousse le système impérial américain vers le précipice".

Personne n'avait prédit que l'économie russe résisterait à la "puissance économique" de l'OTAN. Je pense que les Russes eux-mêmes ne l'avaient pas prévu. Si l'économie russe résistait indéfiniment aux sanctions et parvenait à épuiser l'économie européenne, où elle reste sur le terrain, soutenue par la Chine, le contrôle monétaire et financier américain sur le monde s'effondrerait et, avec lui, la possibilité pour les États-Unis de financer leur énorme déficit commercial à partir de rien. Cette guerre est donc devenue existentielle pour les Etats-Unis". Les États-Unis auraient besoin d'une "adaptation en douceur" à un monde en mutation rapide, mais le pays ne dispose pas d'un appareil de direction à la hauteur de la tâche.

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La Chine et la Russie, les deux puissances émergentes qui contestent la domination unipolaire des États-Unis et de l'Occident, ont, depuis l'effondrement du communisme, renoué avec leurs traditions culturelles prémodernes : le confucianisme pour la Chine, le christianisme orthodoxe pour la Russie. Pourquoi ? Le retour au passé, littéralement "réactionnaire", peut-il s'enraciner dans une société industrielle moderne ?

La redécouverte des racines culturelles a permis à la Chine et à la Russie d'ériger de "grandes murailles" suffisamment solides pour résister à la tentative obstinée du tout américain d'occidentaliser le monde entier. La redécouverte du passé constitue un formidable outil pour ces deux Etats-civilisations, en vue d'affirmer leur identité propre et différenciée, et de resserrer la société autour de valeurs millénaires spécifiques.

Je crois que "greffer" ces traditions dans une société moderne est une tâche difficile en général, mais pour des nations comme la Chine et la Russie, elle peut être beaucoup moins ardue car ce sont des pays qui n'ont jamais vraiment renié leur passé. D'une manière ou d'une autre, les pierres angulaires de ces deux cultures ont toujours resurgi, même lorsqu'elles ont été soumises à de rudes épreuves telles que la révolution culturelle ou les projets soviétiques visant à créer ce que l'on appelle "l'homme du futur". La dérive nihiliste de l'Occident, en revanche, rend particulièrement difficile la mise en œuvre d'un processus de réévaluation du passé similaire à celui mené par la Chine et la Russie.

La revue de presse de CD - 03 septembre 2023

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La revue de presse de CD

03 septembre 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Le masque est devenu le premier uniforme planétaire. Sa fonction n'est pas sanitaire mais politique. Symbole de domestication et d'adhésion au narratif covidiste, il substitue à la pluralité des visages et de leurs expressions l'uniformité maussade de la peur et de la soumission. Le masque fait exister une menace permanente, insaisissable et omniprésente, dont chacun est le vecteur potentiel. Tout rapport social est désormais subordonné à l'application préalable d'un protocole dédié, régulièrement mis à jour, et dont le port du masque est l'invariable constante. L'objectif ? Que le corps social cesse d'exister autrement que comme un cheptel d'individus isolés et craintifs, dépouillés de leurs droits et de leurs capacités à initier des interactions spontanées et donc des coopérations sociales qui échapperaient au contrôle de Big Brother. »

Vincent Vauclin. t.me/ReOpenCovid1984/6647  

EN VEDETTE

La Fondation Gates et le ministère de la Défense participent au financement d'un système de surveillance et d'alerte précoce en cas de pandémie en Afrique

Sentinel est un système propriétaire basé sur la technologie d'édition de gènes CRISPR qui utilise des outils de santé numérique « participatifs » mis au point grâce au financement de l'Agence des projets de recherche avancée de défense (DARPA) du ministère américain de la Défense. Ce système de surveillance a été lancé grâce au financement de la Fondation Bill & Melinda Gates et d'autres organismes. Les principaux développeurs de Sentinel sont Pardis Sabeti, M.D., D.Phil. Et Christian Happi, Ph.D., qui sont en train de breveter la technologie pour la commercialiser aux États-Unis. M. Sabeti est un jeune leader mondial du Forum économique mondial, professeur à Harvard et directeur du Broad Institute's Sabeti Lab. M. Happi est professeur de biologie moléculaire et de génomique à l'université Redeemer au Nigeria, professeur adjoint d'immunologie et de maladies infectieuses à Harvard et directeur de l'African Centre of Excellence for Genomics of Infectious Diseases (ACEGID), un institut de recherche génomique axé sur l'Afrique, qu'il a cofondé avec M. Sabeti au Nigeria. Sentinel vise à utiliser des tests rapides aux « points de soins » — partout où des tests peuvent être administrés, y compris dans des environnements non cliniques — dans toute l'Afrique rurale afin d'identifier et de séquencer génétiquement les agents pathogènes. Les chercheurs utiliseront ensuite une technologie basée sur l'informatique en nuage pour partager ces informations dans la sphère de l'information sur la santé publique. Les chercheurs en santé publique mondiale peuvent alors suivre et prédire les « menaces » et utiliser ces informations pour développer rapidement de nouveaux diagnostics et vaccins — ce que les chercheurs appellent un « cycle vertueux », selon un article publié en 2021 dans Viruses par les développeurs. Le projet Sentinel a été officiellement lancé en 2020 grâce au financement du projet Audacious de TED, soutenu par MacKenzie Scott, l'ex-femme de Jeff Bezos, Open Philanthropy, la Fondation Skoll et la Fondation Gates. Mais la DARPA, les National Institutes of Health (NIH), le Wellcome Trust et d'autres organismes ont financé le développement de la technologie CRISPR que le projet utilisera pour détecter les menaces pathogènes. Dans un entretien avec The Defender, Francis Boyle, professeur de droit international à l'université de l'Illinois, expert en armes biologiques qui a rédigé le Biological Weapons Anti-Terrorism Act (loi antiterroriste sur les armes biologiques) de 1989, a déclaré : « Ils ont la ferme intention d'utiliser la biologie synthétique pour rechercher, développer et tester des armes de guerre biologique. C'est ce qui motive le DARPA à financer ce projet. Il s'inscrit dans le cadre de Predict et son successeur, également financé par l'USAID [Agence américaine pour le développement international], qui est une organisation de façade pour la CIA, pour aller dans le monde et trouver toutes les maladies exotiques, tous les champignons, toutes les toxines, tous les virus qu'ils peuvent trouver, les ramener ici et les transformer en armes dans leur laboratoire BSL3 [laboratoires de niveau de biosécurité 3] et BSL4 ». Selon M. Boyle, le Broad Institute est l'un des principaux centres nationaux de recherche en biologie synthétique financés par le DARPA.

The Defender

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AFRIQUE

Trois questions à Bernard Christian Rekoula sur le coup d’État au Gabon

« Il est étonnant que cette opération ait pu se produire sans que les autorités françaises n’en soient informées. » Ce 30 août au matin, des militaires de l’armée régulière et des membres de Garde Républicaine sont apparus à la télévision gabonaise annonçant l’annulation de l’élection présidentielle. Les résultats venaient d’être proclamés, maintenant Ali Bongo au pouvoir dans la continuité des 56 ans de la dynastie initiée par son père, emblématique de la Françafrique. Nous interrogeons Bernard Christian Rekoula avec qui nous nous étions déjà entretenus à propos de l’adoubement par Macron de Ali Bongo et des agissements de Perenco. A l’approche des élections et des multiples agissements du pouvoir, il a été agressé par des gendarmes gabonais la semaine passée devant l’ambassade du Gabon dans le 16ème arrondissement à Paris. Il nous raconte avoir découvert qu’il y avait une liste de personnes autorisées à voter (celles votant pour Bongo) et toutes les autres interdites de vote en France pour ces élections. « Mon interprétation est que le nouveau pouvoir a permis pour la première fois en plus de 50 ans de faire en sorte que les Bongo ne soient plus à la tête du pays. Pour une fois, les Gabonais peuvent se sentir libérés de la dictature des Bongo, libérés du joug, de la tyrannie. Mais au-delà de l’euphorie, lorsque l’on réfléchit à tête reposée, la situation est confuse. Au-delà de ce qui est dit et fait, on se pose la question comment l’armée a pu être unanime dans ce coup de force. Quand on sait qu’elle est formée par des instructeurs français, que les moyens de communication de l’armée gabonaise passent automatiquement par des moyens de communication français, il est étonnant que ça ait pu se produire sans que les autorités françaises n’en soient informées. Vu la manière dont c’est organisé, ça signifie que ça a été muri de longue date. Le Gabon ayant un service d’écoute assez performant et aux mains en partie des services de renseignement français, je suis assez perplexe quant au fait que la France n’ait pas été au courant de ce qui se tramait. Surtout quand je vois la réaction timide de la France et d’autres partenaires occidentaux, même si elle a réagi, ce n’est pas avec la même vigueur que pour le Niger ou pour d’autres. »

investigaction.net/fr

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CHINE

La convergence chinoise ou la dérive totalitaire de l'Occident libéral: l'ère des bureaucrates

Les tensions entre l'OTAN et la Chine n'ont jamais été aussi fortes… Cette situation dangereuse ne saurait masquer la convergence idéologique entre ces deux blocs, observe N.S. Lyons (voir en lien sur son blog « The Upheaval »). Les gouvernements occidentaux ont loué « l'efficacité chinoise » face au Covid-19. Jack Goldsmith, adjoint au Procureur Général sous l'administration Bush est allé plus loin en 2020 : « Dans le grand débat des deux dernières décennies sur l'équilibre entre liberté et contrôle, la Chine avait plus raison que tort ». La censure grandissante des réseaux sociaux, les grands médias soumis à un discours officiel semblent démontrer cette tendance totalitaire au sein du camp « libéral ». Comment expliquer cette dérive ? N.S. Lyons argumente en commençant par souligner la montée en puissance de l'État en Occident depuis la révolution industrielle, avec l'émergence du « managérialisme ».

laselectiondujour.com

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Visite du rayon « enfants » de la librairie du Centre Pompidou

Un bel exemple dans cette vidéo de 40 secondes de la mainmise idéologique de certaines grandes institutions culturelles. Implacable…

fdesouche.com

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Affaire CNEWS/Arcom : le Conseil d’État, juge du consensus scientifique ?

Le Conseil d’État fait-il toujours du droit ? CNews a tenté de faire annuler les deux mises en demeure que lui a infligées l’Arcom (ex-CSA) devant la juridiction, en vain. L’autorité de surveillance reproche à la chaîne d’information de remettre en cause des consensus sans contradiction suffisante et de présenter un de ses invités avec trop de complaisance, le Pr Christian Perronne en l’occurrence, de sorte qu’il n’a pu être qu’encouragé à développer « des thèses très controversées ». Un comble lorsqu’on se rend compte que le rapporteur public qui a opposé ce refus est intervenu sur le plateau de CNews à plusieurs reprises pour militer en faveur de la vaccination.

francesoir.fr

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Cet été, les médias ont eu tout faux

Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples, La Nouvelle guerre des mondes et Bienvenue dans le meilleur des mondes. Cet été, les faits ont constamment démenti les affirmations et les prévisions des journalistes. Et les médias ont occulté des événements importants, gênants pour leur idéologie. Un cocktail estival qui passe mal ! 1) Pas de chance, la météo réelle n’a pas correspondu à l’alarmisme climatique officiel ; 2) Pas de chance, la « contre-offensive » ukrainienne – et donc de fait de l’OTAN – a manifestement échoué une fois de plus ; 3) Pas de chance, même en été les racailles continuent de faire régner la violence ; 4) La dictature post-démocratique en marche, avec la complicité médiatique ; 5) Les sujets dont il faut parler le moins possible dans les médias français : car on ne critique pas les patrons ! 6) Et la meilleure mauvaise nouvelle de l’été pour les médias…

polemia.com

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Julien Pain. Le fonctionnaire de « l’information certifiée »

Julien Pain est une énigme : comment ce défenseur de la liberté d’expression à Reporters sans frontières (RSF) est-il devenu ce journaliste traqueur de « fausses informations » sur internet ? Qu’est-ce qui a pu faire qu’en quelques années Julien Pain passe du combat contre la censure à celui d’une information certifiée ? Pour comprendre son parcours, il faut garder une boussole, celle de Reporters sans frontières et de ses réseaux politiques, économiques, médiatiques, des faux-semblants idéologiques (néo-conservatisme) de RSF dénoncés par ses opposants, et de ses évolutions « vers la lutte contre la désinformation et les contenus manipulatoires » avec le Journalism Trust Initiative (JTI), une norme ISO journalistique.

ojim.fr

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Revue de presse alternative du 28 août 2023

Une autre information, loin de nos médias de grand chemin. Au sommaire : le sommet des BRICS, l’événement géopolitique de cette semaine ; le poids du politiquement correct sur la pensée collective ; la « logique criminelle » ou les analyses de Nicolas Sarkozy et de ses détracteurs au sujet de la Russie ; l’Ukraine, l’Afrique…

lesakerfrancophone.fr

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Mais où est passé le changement du climat ? Réponse : vers les mensonges!

La météorologie est une science d’observation qui s’aventure dans des prévisions sur le court terme. Pourtant il y a des signes évidents de la méconnaissance de l’évolution du climat que les propagandistes ont utilisé durant tout l’été (boréal) qui s’achemine vers l’automne en cette année 2023. Les arguments utilisés : sécheresse, orages violents, incendies de forêt, diminution de la banquise, trop de moustiques, trop d’épidémies… pour démontrer que le changement du climat est bien réel. Or tous ces arguments n’ont rien à voir avec le climat car il s’agit de constatations au jour le jour des conditions météorologiques qui, aussi loin que l’on puisse remonter dans la mémoire, ne sont pas prévisibles. Il est possible de constater que par exemple la zone de convergence intertropicale tend à descendre vers le sud : elle se trouvait proche de dix degrés nord le premier juillet alors qu’elle se trouve aujourd’hui presque au niveau de l’Équateur. Il s’agit tout de même d’un glissement de 1100 kilomètres. C’est un phénomène naturel qui est le reflet de l’alternance des saisons. J’ignore quand ce changement a lieu chaque année mais à l’évidence il est accompagné d’une sorte de désordre dans cette zone appelée en anglais ITCZ (Inter Tropical Convergence Zone). C’est un phénomène bien connu et il n’y a pas lieu de s’alarmer. La seule conséquence est l’apparition de typhons et d’ouragans favorisée par la poussée des alizées qui déplacent alors des masses d’air humide et chaud proches de l’équateur météorologique il y a encore quelques semaines. Il suffit d’observer les représentations satellitaires pour se rendre compte de cette instabilité : il y a à ce jour 30 août 2023 deux ouragans proches de la côte est de l’Amérique du nord, un typhon vers Taïwan, une dépression tropicale au sud du Japon et cinq zones d’investigation, trois dans l’Océan Pacifique et deux dans l’Océan Atlantique. Tout cela relève de la météorologie et n’a strictement rien de « climatique ».

jacqueshenry.wordpress.com

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ÉCONOMIE

L'UE enregistre un nombre record de faillites d'entreprises

Le nombre de faillites d'entreprises dans l'Union européenne a augmenté de 8,4 % entre avril et juin de cette année par rapport au trimestre précédent. Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis 2015, selon les données publiées par l'Office européen des statistiques (Eurostat). La Hongrie (40,8 %), la Lettonie (24,8 %) et l'Estonie (24,6 %) ont été les pays les plus touchés. Selon Eurostat, il s'agit du sixième trimestre consécutif d'augmentation exponentielle. Les secteurs les plus durement touchés sont l'hôtellerie et la restauration, où les dépôts de bilan ont augmenté de 23,9 %, et les transports et la logistique, avec une hausse de 15,2 %. La récession économique, la hausse des taux d'intérêt - qui entraîne une augmentation des coûts d'emprunt - et l'expiration des mesures d'aide gouvernementale prises à l'époque de la pandémie sont les facteurs à l'origine de cette augmentation exponentielle.

lantidiplomatico.it

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ÉDUCATION

Le numérique à l’école, un réel bienfait ?

Le numérique et les nouvelles technologies de communication et d’information sont désormais bien implantés dans tous les métiers, tous les domaines de la vie mais aussi dans la plupart des écoles. Quelle place doivent-elles prendre dans l’éducation ? Pourquoi et comment ? Essayons donc d’y voir un peu plus clair.

investigaction.net/fr

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Le ministère de l’Éducation nationale fait un rêve : une France post-raciale

Le 28 août 1963, Martin Luther King prononçait devant le Lincoln Memorial de Washington, où étaient réunis près de 250 000 manifestants, son célèbre discours commençant par la phrase I have a dream. Ce moment est rétrospectivement considéré comme le point de départ du mouvement des droits civiques qui aboutira quelques années plus tard à la fin de la ségrégation entre Afro-Américains et Euro-Américains. Le pasteur baptiste a pris une telle importance dans la mythologie et l’histoire contemporaine américaines que tous les troisièmes lundis de janvier, son souvenir est marqué d’un jour férié appelé Martin Luther King Day. Ce 28 août, les États-Unis ne célébraient toutefois pas le « Martin Luther King Day » mais le soixantième anniversaire de l’allocution qui fit connaître au monde ce militant et homme de foi lié pour l’éternité à l’histoire des noirs américains. L’histoire de Martin Luther King s’inscrit d’ailleurs spécifiquement dans un contexte nord-américain parfaitement étranger à la France, puisque nous n’avons jamais connu la ségrégation raciale ni l’esclavage des noirs sur notre propre sol. Pourquoi le ministère de l’Éducation nationale a-t-il alors décidé de participer à ces festivités qui ne nous concernent nullement, point de départ d’une polémique qui n’en finit plus depuis ? Pour coller à l’air du temps ? Pour se donner une bonne image à peu de frais ? De la même manière que certains lycées de Seine-Saint-Denis sont baptisés des noms de Rosa Parks, de Martin Luther King, ou, pire encore, s’agissant d’une figure contestée, de celui d’Angela Davis, le but de la manœuvre est aussi grossier qu’artificiel. Surtout quand ledit ministère expose des enfants à l’ire de l’extrême gauche, aux railleries d’à peu près tout le monde et plus généralement expose une communication d’une grande médiocrité.

causeur.fr

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École : éducation à la sexualité ou au genre ?

Une « panique puritaine » à l'école est dénoncée, alors que les conservateurs sont inquiets à l'idée que la théorie du genre y devienne officielle

Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé une grande réforme de l’éducation à la sexualité pour l’année 2023-2024. S’agira-t-il de généraliser un programme axé sur le bon sens et la prévention des dangers pour les jeunes (grossesse non désirée, maladies, agressions…) ou d’imposer les folies de la théorie du genre ? Fin juin, avant son départ en tant que ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye a annoncé « un plan national ambitieux » de formation d’intervenants préposés à l’enseignement de l’éducation à la sexualité. En mars, trois associations, SOS Homophobie, Sidaction et le Planning familial, ont porté plainte contre l’État, car ce dernier ne respecte que de manière très inégale l’obligation d’assurer un minimum de trois séances annuelles, au premier et au second degrés, consacrées à l’éducation à la sexualité…

causeur.fr/

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ÉNERGIE

« La destruction d’EDF, drame absolu, a été structurée, voulue et obtenue » 

L'audition de l'ancien PDG d'EDF, en décembre dernier par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale « visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France » avait été explosive. Découvrez un extrait du séminaire de la fondation Res Publica dans lequel Henri Proglio explique les raisons de la destruction de ce fleuron national. Marianne publie des extraits d'un séminaire tenu le mercredi 29 mars par la Fondation Res Publica sur le thème : « L’avenir de la filière nucléaire française ». Organisé autour d’Henri Proglio, ancien PDG d’EDF (2009-2014) et de Véolia Environnement (2003-2009), président du Conseil d’administration de Thales (depuis 2014), membre du Conseil international de Rosatom, ce séminaire a eu pour vocation d’interroger les raisons de la destruction d’EDF et de la perte, par la France, de son indépendance énergétique. Henri Proglio est par ailleurs revenu sur le virage de l’opinion publique sur le nucléaire civil et sur les priorités à fixer, du point de vue des moyens humains, du budget et des coopérations internationales, pour que la filière retrouve son efficacité et sa compétitivité, au service de la réindustrialisation du pays. Cette dernière partie porte sur les récentes évolutions politiques et réglementaires en la matière : esquisse d’un retour à la planification énergétique, loi sur l’accélération du nucléaire, nationalisation d’EDF, réforme du marché européen de l’électricité, taxonomie européenne, etc. Vous pouvez découvrir l'exposé d'Henri Proglio dans son intégralité ici, ou bien le débat qui a suivi après son intervention ici avec Joël Barre, délégué interministériel au nouveau nucléaire, ancien délégué général pour l’armement (2017-2022) ; Yves Bréchet, haut-commissaire à l’énergie atomique (2012-2018) ; et Louis Gallois, co-président de la Fabrique de l’industrie.

marianne.net

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ÉTATS-UNIS

Tucker Carlson après l'interview du président serbe Vucic : l'OTAN et les États-Unis détruisent l'économie allemande

C'est ce qu'a déclaré Tucker après sa rencontre et son entretien avec le président serbe Aleksandar Vucic, ce que ce dernier a confirmé. De plus en plus de journalistes renommés et d'hommes politiques internationaux confirment ce qui est déjà clair pour tout le monde. L'un des principaux objectifs de la guerre en Ukraine est d'empêcher la coopération commerciale germano-russe, qui constitue une menace majeure pour la puissance économique des États-Unis. C'est un sujet sur lequel j'ai écrit à plusieurs reprises. Avec l'énorme croissance de la Chine et la croissance rapide actuelle des économies de l'Inde, de l'Indonésie, etc., le monde devient trop petit pour trois empires économiques ou plus donc l'un des empires en déclin (les États-Unis et/ou l'Europe) devra bien vite être inscrit sur la liste des pays du tiers monde. Les États-Unis utilisent leur puissance militaire dans le monde pour s'assurer que l'Europe soit précisément celle qui échoue.

elespiadigital.com

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Une stratégie pour le Proche-Orient bien pensée par un sceptique avéré

Un ancien haut fonctionnaire de la Maison Blanche, Steven Simon, qui a été conseiller pour le Moyen-Orient au sein de l’administration Obama, a écrit un livre. Et quel livre ! Alors que la région se trouve à un point d’inflexion stratégique, Simon affirme sans ambages que l’Amérique n’a tout simplement pas l’énergie, ni l’intérêt stratégique, de s’impliquer dans la crise israélienne : le fait est « simplement que ce n’est pas notre problème ».

lesakerfrancophone.fr

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FRANCE

Trois soldats français sont morts au mois d'août dans la guerre contre Daech

La guerre en Ukraine a éclipsé dans l'actualité la poursuite des combats contre les djihadistes de Daech (l'ex « Califat » ou « État islamique »). En Irak, trois parachutistes français ont trouvé la mort au mois d'août, relève Vincent Hervouët dans son éditorial d'Europe 1 (30 août, en lien ci-dessous). Lundi dernier, 28 août, un parachutiste de l'armée de l'air, le sergent Nicolas Mazier, est tombé sous le feu de l'ennemi alors que son unité appuyait une unité irakienne en opération antiterroriste dans le désert d'al-Aïth, frontalier de la province de Kirkouk. Avant lui, deux autres soldats français avaient perdu la vie en Irak au mois d'août, le sergent Baptiste Gauchot, du 19e Régiment du Génie, mort dans un accident de circulation le 18 août, et l'adjudant Nicolas Latourte, du 6e Régiment du Génie, mortellement blessé le dimanche 20 août alors qu'il participait à une mission de formation de l'armée irakienne. Quelque 600 militaires français sont déployés dans la région dans le cadre de l'opération Chammal, le volet français de la coalition internationale Inherent Resolve créée en juin 2014 contre l'État islamique (EI). Celle-ci rassemble théoriquement 80 pays et 5 organisations internationales mais, concrètement, n'engage plus que des Américains et des Français. Elle a mis fin au « Califat » autoproclamé de l'EI mais sans venir à bout de ses djihadistes dont les groupes se reconstituent sans cesse.

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Each One, l’entreprise « sociale » qui se cache derrière l’offre discriminatoire d’IKEA : millions d’euros de subvention, commission de 15 % du salaire des réfugiés placés…

Elisabeth Moreno, ex-ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, à la Diversité et à l’Égalité des chances (2020 à 2022) (…) va siéger au conseil d’administration d’Each One, une jeune pousse qui accompagne et forme des personnes réfugiées au sein de grands groupes. (…) Le modèle d’Each One est (…) double : il faut d’un côté aller chercher des entreprises du CAC 40 pour qu’elles piochent dans le vivier de talents accompagnés et formés par la start-up et, de l’autre, évoluer dans les marchés publics. Ces derniers visent à répondre à des appels d’offres pour bénéficier d‘aides de partenaires (comme l’Office français de l’immigration et de l’intégration) afin de financer le volet formation des nouveaux arrivants. Or le modèle interroge. Les dirigeants « utilisent des subventions publiques pour créer des programmes bénévoles qui fournissent en clients une entreprise de laquelle ils tirent des bénéfices privés », alerte une note d’information transmise en avril 2021 au ministère de l’Intérieur par un acteur associatif, que basta! a pu consulter. Dans le même temps, le directeur général disposerait d’« un salaire de plus de 60 000 euros bruts annuels, et la majorité des postes à responsabilité plus de 50 000 euros bruts annuels », précise la note. Or, à ce jour, Each One ne comptabilise que 1200 personnes réfugiées accompagnées… au total, depuis 2015 ! Et stagne à 12 établissements partenaires – soit deux de plus qu’en 2019, malgré le million de subventions reçu cette année-là. Le passage à l’échelle, sans cesse vendu auprès des acteurs publics et privés, peine à se faire. Vidéo explicative de Damien Rieu sur cette initiative qui ressemble étrangement à un nouvel esclavagisme !

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Marche du monde : La France encalminée

Par Régis de Castelnau. Manifestant une incapacité assez terrifiante d’appréhender le monde qui vit un « changement que l’on n’a pas connu depuis 100 ans » selon la formule du président chinois, la « gauche française » qui s’autoproclame héritière des mouvements ouvriers syndicaux et sociaux qui furent puissants au XIXe et au XXe siècle, continue à tomber à pieds joints dans tous les pièges et à donner le spectacle d’une totale inutilité politique, accaparée qu’elle est, par des débats et des polémiques ineptes. Entraînant à sa suite le reste de l’arc politique d’un pays « dirigé » par un président incompétent entouré de hauts fonctionnaires corrompus et accompagné par des ministres consternants de nullité.

vududroit.com

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Qui agresse sexuellement dans les transports ? Clément Beaune « ne sait pas »

Une note de police « alarmante » sur les agressions sexuelles dans les transports en commun franciliens consultée par le journal Le Parisien fait grand bruit : près de 60.000 plaintes ont été déposées, dans la seule année 2020. Certaines femmes « s’imposent même une couche de protection en plus dans les transports pour tenter d’avoir la paix, écrit le quotidien. Face à ces agressions, la RATP adopte l’arrêt sur demande pour son réseau de bus après 22 heures. » Mais, interrogé à ce sujet par Sonia Mabrouk sur Europe 1, jeudi 31 au matin, Clément Beaune, ministre des Transports, est catégorique : s’il convient qu’il s’agit bien d’une « réalité douloureuse » et sans doute sous-estimée, il affirme ne faire aucun lien entre les agressions sexuelles dans les transports en commun franciliens et l’immigration. Le ministre français des Transports s’intéresse davantage à la GPA…

bvoltaire.fr

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La folie des droits sans devoirs

Images hallucinantes à l’occasion d’un journal télévisé consacré à la rentrée scolaire. On y voit une mère de famille d’origine africaine, interrogée dans les allées d’un supermarché, déclarer, visiblement à la fois dépitée et scandalisée, que, malgré les diverses aides sociales spécialement distribuées à cette occasion, elle était néanmoins obligée de sortir des « sous de sa poche » pour acheter des habits neufs à ses enfants. Comment ? L’État français ne renouvelle pas entièrement, sur les deniers publics, la garde-robe de tous les écoliers du pays ? Quelle honte ! Quel intolérable manquement ! L’État Providence n’est vraiment plus ce qu’il était !

nouveaupresent.fr

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Le défi diplomatique français

Juste derrière les États-Unis et la Chine, la France possède un réseau diplomatique dense, le troisième au monde, avec plus de 160 ambassades. Elle devance la Grande-Bretagne et l’Allemagne. 10.000 diplomates ou assimilés sont en poste à l’étranger, sans compter les personnels détachés issus des autres ministères, dont les ministères des Armées, de l’Intérieur, de l’Économie, de la Culture et de l’Éducation nationale. À l'occasion de la conférence annuelle des ambassadeurs et ambassadrices, où Emmanuel Macron s'est exprimé hier, c'est le moment de faire un point sur l'état de la diplomatie française. Le réseau consulaire est aussi l'un des plus étoffés au monde, avec 89 consulats et 133 sections consulaires. Compte tenu de ce réseau particulièrement dense, la France possède donc les moyens de sa politique, encore faudrait-il connaître quelle politique elle propose et quels objectifs elle poursuit. Où se situe-t-elle sur l’échiquier international ? Si la question devait être posée aux Français, il n’est pas certains que ceux-ci puissent y répondre de manière claire.

factuel.media/blogs

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Quand Bernard Arnault poussait pour Darmanin à Matignon

L’ambitieux ministre de l’Intérieur a su nouer des liens solides avec les patrons, dont le premier d’entre eux. Lorsqu’il sort de l’Élysée en ce début juillet, Bernard Arnault est sûr d’avoir fait mouche. Alors que la France vient de traverser une période d’émeutes provoquées par la mort de Nahel, les tractations en vue du remaniement vont bon train. Lors de son entretien avec Emmanuel Macron, qu’il voit plusieurs fois par an, le patron de LVMH plaide en faveur d’un départ d’Elisabeth Borne, trop à gauche à ses yeux. Pour remplacer la Première ministre, le deuxième homme le plus riche du monde, selon le magazine Forbes, évoque les prétendants putatifs issus des rangs de la droite, Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu et surtout Gérald Darmanin, sur lequel il insiste tout particulièrement, d’après deux personnes au fait des échanges entre le chef de l’État et Bernard Arnault.

politico.eu

https://www.politico.eu/article/quand-bernard-arnault-pou...

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GAFAM / IA

L’Intelligence Artificielle générationnelle, un danger pour l’humain ? (2)

L’Intelligence artificielle est à la Une. Comme toute avancée technologique, elle soulève une série d’inquiétudes ô combien légitimes. Car, oui, il est absolument légitime que les hommes se préoccupent de l’irruption de robots dans leur quotidien, sans pour autant passer pour rétrogrades ou réticents au progrès, surtout quand lesdits instruments sont d’une telle efficacité.

breizh-info.com

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GÉOPOLITIQUE

Caroline Galactéros sauve l’honneur de la géopolitique française

Le sommet dit des BRICS, réuni à Johannesburg il y a quelques jours, a consacré le « basculement du monde ». Un monde où l’Occident n’est plus en position dominante comme il le fut pendant des siècles, déjà le PIB des pays du G7 ne représente même plus la moitié du PIB mondial. Cet événement, qui surprend des Occidentaux aveugles ou incrédules, fut annoncé de longue date par une Française, géo-politiste qui préside Géopragma, centre d’analyses internationales, Caroline Galactéros. Parmi tous les courages, cette jeune femme, élève et collaboratrice de Pierre Dabezies, eut très tôt celui du réalisme, regardant toujours « les choses telles qu’elles sont », se défiant des idéologies de passage et des moralines de poche qui cachent de plus en plus mal notre alignement sur Washington et ses mensonges. Certes, l’atlantisme de rigueur la maintient en marge de la bien-pensance occidentaliste et de ses grands médias, mais elle n’en est pas moins l’une des rares voix françaises écoutées dans le monde entier, sauvant à elle seule l’honneur de la France en de multiples régions du monde. Faisons mieux connaissance avec cette femme exceptionnelle par ses qualités morales et sa hauteur intellectuelle. Écoutons-la évoquer sa vie, sa famille et sa manière de lire les grandes évolutions du monde, notamment au Proche-Orient, en Syrie et en Iran, d’où elle revient, mais aussi en Europe, notamment en Ukraine et Russie. Vidéo.

TVLibertés

https://www.youtube.com/watch?v=RtSHVo-50Uc

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Pourquoi l’Amérique veut-elle chasser la France d’Afrique ?

Spécialiste américain du Sahel et de l’armée française, Michael Shurkin vient d’écrire l’oraison funèbre de la France en Afrique dans un article sans concessions, mais révélateur des arrière-pensées américaines. La France doit-elle quitter le continent noir ? Pour Michael Shurkin, les jeux sont faits. « Time’s up for France in Africa » écrit cet ancien analyste de la RAND et de la CIA, reflétant le sentiment des milieux militaires et diplomatiques américains. Il juge que la France n’a aucun intérêt fondamental dans le Sahel – de fait son « pré carré » en Afrique n’existe plus que dans quelques têtes malades. Il note également avec justesse qu’une partie des masses sahéliennes ne lui reprochent pas ce qu’elle fait, mais d’être présente. Il ne s’agit donc pas pour la France de s’accrocher à un bout de désert misérable et surpeuplé où l’on ne veut plus d’elle, mais de trouver une ligne de crête entre le renoncement et l’acharnement. Il lui faut impérativement revoir en profondeur ses modes d’action et les conditions de sa présence en Afrique, tout en veillant à ne plus y consumer sans profit une trop grande part de ses forces. Mais Shurkin va beaucoup plus loin. Il estime qu’elle doit rapatrier ses hommes, fermer ses bases et renoncer à tout rôle stratégique en Afrique, quitte à y conserver un reliquat de soft power par le biais de la francophonie.

revueconflits.com

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GRANDE-BRETAGNE

Comment lapider une femme…

L’imam Zakaullah Saleem (photo) de la mosquée Green Lane (Birmingham au Royaume-Uni) explique comment lapider une femme : « Il faut d’abord l’enterrer jusqu’à la taille pour conserver sa pudeur ». Vidéo.

ndf.fr

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IMMIGRATION

Comment le clientélisme islamiste défigure la France

Partout en France, qu’elles soient de droite ou de gauche, des équipes municipales font feu de tout bois pour contenter leurs électeurs, quitte à tomber dans le plus pur des clientélismes. Avec une grande spécialité : brosser les islamistes dans le sens du poil.

polemia.com

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LECTURE

Cov id non-censuré : totalitarisme 2.0

Par Jean-Dominique Michel. Dérive totalitaire ?! Assurément. Voici comment et pourquoi. Distinction entre la dictature, la tyrannie et le totalitarisme à travers un hommage appuyé à Ariane Bilheran et son très prochain ouvrage qui va paraître en septembre. Pédagogique et passionnant.

Psycho-pathologie du totalitarisme. Sommes-nous dans une dérive totalitaire ? par Ariane Bilheran. Guy Trédaniel éditeur. 2023.

Jdmichel.com

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Michel Maffesoli & Didier Maïsto : La vérité sur la franc-maçonnerie

Michel Maffesoli, professeur émérite à la Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France était l’invité de l’émission Ligne droite. Selon lui, « Le Grand-Orient n’est pas relativiste, il est dogmatique. Il se présente d’obédience adogmatique alors qu’il rejoue en quelque sorte l’inquisition du Moyen-Age. Ce sont des petites nuances philosophiques ».

Le trésor caché : Lettre ouverte aux francs-maçons et à quelques autres, par Michel Maffesoli. Éditions Léo Scheer. 2023.

Radio Courtoisie

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La relation Europe-Orient vue par le philosophe Schubart

La lecture de ce livre a marqué un lecteur exceptionnel, Ernst Jünger. Il s'agit de l'essai du philosophe allemand Walter Schubart, L'Europe et l'âme de l'Orient, qui a vu le jour en 1938. Schubart était un éminent spécialiste du "continent russe" et a su capter la profondeur de l'âme de la « mère Russie » dans ses écrits. Avec la prise du pouvoir par Hitler, il a quitté sa patrie en 1933 et, avec sa femme d'origine juive, s'est réfugié à Riga où, en 1942, après avoir été arrêté et déporté par les Soviétiques, il a trouvé la mort dans un goulag soviétique au Kazakhstan. Inutile de souligner que le thème abordé dans les pages de ce volume est d'une grande actualité : les relations entre l'Ouest et l'Est, entre l'Europe et la Russie. Le développement argumentatif de l'essai repose, d'une part, sur la prose narrative de l'écrivain, apte à captiver le lecteur, et, d'autre part, sur le caractère prophétique de ses pages. À la fin des années 1930, la situation spirituelle et géopolitique du monde présentait, selon Schubart, les caractéristiques suivantes : « Ce qui [...] s'approche, c'est la lutte de deux mondes, la composition finale entre l'Occident et l'Orient et la naissance d'une culture occidentalo-orientale à travers l'homme johannique, en tant que représentant d'un nouvel âge ».

L'Europe et l'âme de l'Orient, par Walter Schubart. Éditions Oaks. Sur commande : info@oakseditrice.it, 28 €.

barbadillo.it

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MONDIALISME / ONG

Soros va-t-il sortir d’Europe ? Une réponse nuancée

Le 15 octobre 2023, les Polonais vont élire les 460 députés de la Diète et les 100 membres du Sénat. Le parti Droit et Justice (PiS) est majoritaire depuis 2015. Conservateur modéré, il est dans le collimateur des diverses branches de la Fondation Soros et des ONG qu’il finance localement. C’est deux semaines après l’annonce de Bloomberg que le site (en anglais) Remix News annonçait qu’une société soutenue par un fond Soros prenait une participation majoritaire dans deux quotidiens polonais ; moins de deux mois avant les élections… Les deux journaux en question sont Rzeczpospolita, un quotidien généraliste de premier plan et Parkiet, un quotidien financier très influent dans les milieux économiques. Ils ont été rachetés par une société hollandaise Pluralis dont un des actionnaires est le « Soros Economic Development Fund ». Pluralis était un actionnaire minoritaire depuis 2021 et prend le pouvoir en détenant 57 % du capital. Cette prise de guerre en vue des élections est-elle la queue de comète de décisions prises antérieurement ? Ou bien l’annonce relayée par Bloomberg est-elle un leurre ? Il est difficile de répondre nettement à la fin de l’été 2023. Mais les européens feraient bien de se méfier…

ojim.fr

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Elon Musk annonce une action en justice contre les ONG financées par George Soros

Le réseau social X va poursuivre des ONG financées par le milliardaire américain George Soros pour avoir prétendument tenté d'étouffer la liberté d'expression. Le PDG de X (anciennement Twitter), Elon Musk, a lâché une bombe dans la soirée du 23 août : il a confirmé que son empire de médias sociaux allait « intenter une action en justice » pour « mettre fin » à une tentative présumée de répression de la liberté d'expression par des politiciens et des ONG financées par George Soros. Ces Organisations non gouvernementales auraient diffusé de fausses données sur le nombre d'« incidents haineux » dans les Îles Britanniques, en Irlande et en Écosse, dans le but de favoriser en retour la mise en place d'un système de censure. « J'ai hâte que la procédure commence », a twitté Elon Musk, sans que le milliardaire ne donne d'autres détails, ce qui a conduit les réseaux sociaux et les médias à spéculer sur la nature exacte de l'affaire.

francesoir.fr

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OTAN

Pour protéger la marque OTAN, l’US Army Cyber Command veut mettre les réseaux sociaux sous surveillance

L’US Army Cyber Command a déclaré aux sous-traitants de la défense qu’il prévoyait de surveiller l’utilisation mondiale des médias sociaux pour défendre « l’image de OTAN », selon un enregistrement de webinaire de 2022 examiné par The Intercept. La divulgation, faite un mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, fait suite à des années de débat international sur la liberté d’expression en ligne et l’influence des agences de sécurité gouvernementales sur le Web. Le Cyber Command de l’armée est chargé à la fois de défendre les réseaux militaires du pays et d’effectuer des opérations offensives, y compris des campagnes de propagande. Les remarques ont été faites lors d’une conférence téléphonique à huis clos organisée par le Cyber Fusion Innovation Center, une organisation à but non lucratif parrainée par le Pentagone qui aide à l’approvisionnement en technologie militaire, et a fourni une séance informelle de questions-réponses pour les entrepreneurs du secteur privé intéressés par la vente de données à Army Cyber Command, communément appelé ARCYBER.

les-crises.fr

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

Gouverner par l'arnaque

Emmanuel Macron et son gouvernement viennent de sortir le « préférendum » du chapeau... Vous avez aimé le grand débat et ses cahiers de doléances promptement disparus ? Vous allez adorer le « préférendum », un compte de Borda modifié. Encore un dispositif absurde, une escroquerie démocratique qui n’aura aucune valeur constitutionnelle, dont les résultats n’engageront à rien et pourront être passés sous le boisseau sans autre forme de procès. Rajouter un mode de scrutin dont ont besoin les pouvoirs en place … pour rester en place. Il s’agira de demander aux Français celle d’entre différentes propositions qu’ils préfèrent. Démocratie Canada Dry. On fera semblant, on jouera à la démocratie, ce ne sera pas pour de vrai. Exemple de « préférendum » (à tester avec vos enfants, vos petits-enfants, vos neveux, bref tout bipède doué de parole de moins de 10 ans) :

Que préfères-tu mon ange ?

    Une glace à la fraise ?

    Une paire de claque ?

    Une langue de bœuf sauce financière ?

Si, comme le dit Olivier Véran, « C'est un concept qui nous permettrait de tester plusieurs sujets à la fois au cours d'un même vote. Vous pouvez poser des questions multiples aux Français. Je ne dis pas que c'est ce qui est sur la table, mais aucune porte n'est fermée », il y a alors pour cela les études d’opinion - du moins celles faites sérieusement, pas sur internet et sur un échantillon représentatif de Français très supérieur à 2 000 individus - assorties d’études qualitatives réalisées sur la base d’interviews approfondies d’un échantillon réduit.

eclaireur.substack.com

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RUSSIE

Guerre en Ukraine. Vidéo n° 52

La transformation du monde se poursuit. Le sommet des BRICS de Johannesburg en est une expression spectaculaire. L’Occident avance résolument sur la voie de l’échec y entraînant une France vassalisée sous la conduite d’un tocard servile. Sur le théâtre ukrainien la Russie poursuit méthodiquement son broyage. En conduisant l’OTAN à sa probable défaite. Avec Régis de Castelnau et Hervé Carresse.

vududroit.com

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Darya Douguina, combattante pour la renaissance de la Russie et la liberté de l'Europe

Par Alexander Markovics. Discours prononcé lors de la conférence « En mémoire de Darya Douguina » :

« Mesdames et Messieurs !

Chers amis de l'Institut Souvorov !

Je vous souhaite aujourd'hui la bienvenue à un autre événement de l'été. Nous sommes rassemblés, ici, aujourd'hui, pour des choses sérieuses. Aujourd'hui, nous rendons hommage à Darya Douguina. Darya a été brutalement assassinée par les services secrets ukrainiens, le SBU, il y a plus d'un an déjà. Aujourd'hui, nous nous souvenons d'elle. De qui était Darya, de ce qui la caractérisait, de ce qu'elle faisait. Mais ce n'est pas tout : nous ne voulons pas seulement commémorer la personne de Darya Douguina, mais aussi sa mission, ce qui nous touche encore aujourd'hui. »

geopolitika.ru

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SANTÉ

« Sûr et efficace » Un deuxième avis : Un film qui met en lumière les blessures et les deuils liés aux vaccins COVID-19

Ce documentaire a été censuré à de multiples reprises par Youtube. Aujourd'hui grâce à la nouvelle politique de diffusion de #Twitter nous pouvons enfin vous le présenter en #francais. Un immense merci à tous les membres de l'Équipe TopGun qui ont participé à la traduction et au doublage de ce film.  Safe and Effective : met en lumière les blessures et les deuils liés aux #vaccins #COVID19, mais s'intéresse également aux défaillances systémiques qui semblent les avoir favorisées.

Top Gun. Mondialisation.ca

https://fr.sott.net/article/42530-Sur-et-efficace-Un-deux...

SYRIE

Les forces aérospatiales russes détruisent les centres de commandement du Front

 « Les forces aérospatiales russes ont lancé des frappes aériennes sur les centres de commandement de l’organisation terroriste Jabhat al-Nosra en Syrie », a déclaré le 28 aout 2023 Vadim Kulit, chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des parties opposées en Syrie, cité par l’agence Russe. « Le 28 août, les forces aérospatiales russes ont lancé des frappes contre les installations du Front al-Nosra, touchant un bastion d’unités armées illégales et deux centres de commandement chargés d’organiser et de mener des attaques contre les positions des forces gouvernementales syriennes et des infrastructures civiles », a-t-il déclaré. Il a ajouté que « la partie russe appelle les commandants des unités armées illégales à s’abstenir de toute action incendiaire et à s’engager sur la voie d’un règlement pacifique du conflit ». Le haut gradé a déclaré que les avions de la coalition internationale dirigée par les États-Unis avaient créé des situations dangereuses dans la région syrienne d’al-Tanf à 18 reprises au cours de la dernière journée. « Neuf violations des protocoles de déconfliction du 9 décembre 2019 liées à des vols de drones de la coalition ont été signalées en Syrie au cours des dernières 24 heures », a-t-il ajouté. Parallèlement, des unités des forces armées syriennes ont ciblé, par des frappes aériennes et de missiles, les quartiers généraux des terroristes dans la campagne d’Idlib, détruisant leurs armes et munitions et en éliminant un certain nombre.

reseauinternational.net

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UKRAINE

Sans le soutien de l’Occident, le régime de Zelensky s’effondrera dans quelques semaines

Eric Denécé (photo), docteur en science politique, directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), estime que la cause profonde du conflit en Ukraine est la politique constante des États-Unis, qui n’a pas changé depuis la Guerre froide et poursuit un seul objectif : affaiblir et détruire la Russie, s’emparer de ses riches ressources. « Depuis la fin de la Guerre froide, les Américains ont pour objectif d’affaiblir la Russie. Ces dernières années, le prestige international des États-Unis a décliné dans le contexte de Moscou et de Pékin. Les Américains ont décidé d’affaiblir la Russie afin de prendre le contrôle de ses ressources humaines et naturelles, tout cela en vue de leur future confrontation avec la Chine. C’est évident pour moi. Après la fin de la Guerre froide, Washington revient à la stratégie de Brezinski. Mais il y a aussi un deuxième élément qui, je pense, doit être pris en compte, et qui inquiète beaucoup plus les Européens, c’est qu’en plus du fait que les Européens restent des vassaux des États-Unis, une grande partie des politiciens européens ont toujours une mentalité de Guerre froide. Pendant la Guerre froide, j’étais officier, nous avons combattu l’Union soviétique. Mais depuis 1991, tout a changé, pourtant la majorité des hommes politiques européens a conservé l’ancien système de pensée et voit toujours les Russes comme si c’était l’ancien parti communiste de l’Union soviétique, comme un ennemi. Nous sommes peu nombreux à avoir compris que les choses avaient changé. Et chez beaucoup d’élites, notamment chez élites britanniques qui sont des anti-Russes au premier degré, il y a toujours cette idée que la Russie est un adversaire et qu’il faut s’en méfier. C’est un peu moins prononcé en France mais cette attitude reste présente chez beaucoup d’Européens et dans une partie de nos élites ». Vidéo.

stratpol.com

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Ukraine : Un scoop de Seymour Hersh

L’extraordinaire Seymour Hersh, aujourd’hui âgé de 86 ans et qui vaut encore plus la peine d’être lu que l’ensemble des publications du New York Times, du Washington Post, de CNN, du Time, de Newsweek et de la couverture médiatique farfelue de PBS réunies, vient de publier un autre énorme scoop sur son site. Il est apparu là, bien sûr, parce qu’aucun de nos médias d’information merveilleux, intrépides, fiers, indépendants et courageux, mondialement vénérés, n’a osé y toucher. Hersh cite un responsable du renseignement américain qui lui aurait déclaré que le récent sommet de paix international de deux jours sur l’Ukraine en Arabie saoudite, planifié et dirigé par les États-Unis – avait été planifié par le conseiller à la Sécurité nationale Jake Sullivan, comme une humiliation écrasante et un anéantissement diplomatique pour la Russie. Il devait intervenir après que la dernière « contre-offensive » ukrainienne ait détruit ce qui restait de l’armée russe. Dans les faits, Djeddah s’est en réalité révélé être une humiliation mortelle pour les États-Unis…

brunobertez.com

https://reseauinternational.net/un-scoop-de-seymour-hersh/

Tant de victoires … Et autres infos…

La chaîne Deep State a mis à jour sa carte pour montrer que l’Ukraine a libéré Robotyne. Les 47e, 65e, 116e, 117e, 118e, 71e, 46e, 82e brigades, le bataillon Skala, le 78e régiment, le 73e centre et les 3e et 14e brigades du NGU qui ont combattu dans la région sont à l’honneur. Selon le Senior Fellow @FPRI Rob Lee, l’armée ukrainienne a utilisé plus de 10 brigades, soit 20 à 35 000 hommes, pour prendre (ce qui n’est pas encore confirmé) Robotyne. Une ville qui, selon le recensement de 2001, comptait 480 habitants. Autant de victoires… Combien de victoires de ce type l’Ukraine peut-elle supporter ?

Moon of Alabama

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UNION EUROPÉENNE

Reportage : à Budapest, six partis patriotiques jettent les bases d’un nouveau groupe pour le Parlement européen.

Ce samedi 26 août 2023, le parti nationaliste hongrois Mi Hazánk a organisé, à Budapest en Hongrie, un congrès réunissant des représentants de six partis politiques issus de différents pays. L’objectif est de jeter les bases permettant de constituer, à l’issue des élections européennes de juin 2024, un nouveau groupe patriotique au sein du Parlement européen. La séance a été présidée par la vice-présidente de la Chambre des députés Dóra Dúró, qui est aussi vice-présidente de Mi Hazánk. Lionel Baland a été invité, par ce parti, afin de couvrir, pour Breizh-info, l’événement qui a eu lieu au sein du bâtiment historique du Parlement hongrois, situé au bord du Danube. Les orateurs ont pris la parole à tour de rôle : le président du parti nationaliste bulgare Vazrazhdane (Renaissance) Kostadin Kostadinov, la figure de proue du parti néerlandais Forum voor Democratie (Forum pour la Démocratie) Thierry Baudet, le conseiller municipal de Prague en Tchéquie de Svoboda a přímá demokracie (Liberté et démocratie directe – SPD) Josef Nerušil, le Suisse Nicolas Rimoldi de Mass-voll! (La coupe est pleine), Mikael Jansson d’Alternativ för Sverige (Alternative pour la Suède) et le président de Mi Hazánk (Notre patrie) László Toroczkai.

breizh-info.com

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samedi, 02 septembre 2023

L'Europe, une cible secondaire: le scénario inévitable de la stratégie américaine

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L'Europe, une cible secondaire: le scénario inévitable de la stratégie américaine

Oleg Ladoguine

Source: http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/geoestrategia/41365-europa-un-objetivo-secundario-el-escenario-inevitable-de-la-estrategia-estadounidense

Le magazine allemand Spiegel a publié en 2018 une interview d'Elbridge Colby, qui a élaboré la stratégie de sécurité nationale des États-Unis alors qu'il occupait le poste de secrétaire adjoint à la défense pour la stratégie et le développement des forces pendant la présidence de Donald Trump. En Europe, on craint la seconde arrivée au pouvoir de Trump et on essaie déjà de décider à quoi se préparer. Colby a été assez franc quant à sa vision politique réaliste de la stratégie américaine.

Pour commencer, il convient de préciser qu'Elbridge Colby est le petit-fils du directeur de la CIA, William Colby. Le magazine Politico l'a qualifié "d'acteur central pour le compte de l'élite quant aux choix de politique étrangère" de Washington. Colby est diplômé de Harvard et de Yale, tout ce qu'il faut pour faire partie de l'élite américaine pur jus.

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En même temps, Colby (photo) n'est pas le chouchou des néo-conservateurs de Washington, mais il promeut au sein du Parti républicain des points de vue qui s'opposent à des décennies de pensée interventionniste dominante. Avec l'ancien sous-secrétaire d'État de l'administration Trump, Wess Mitchell, Colby a fondé un groupe de réflexion appelé Marathon Initiative. Par ailleurs, il convient de noter qu'Edward Luttwak, qui, pendant la présidence de Richard Nixon, a élaboré une stratégie pour l'effondrement de l'URSS, figure également parmi les fondateurs, mais qu'il est surtout connu pour son livre de 1968 intitulé "Coup d'État : A Practical Guide", qui a été traduit en 14 langues et réimprimé à plusieurs reprises.

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Sur la couverture de la présentation du centre, on peut lire : "L'Amérique entre dans une ère de rivalité entre grandes puissances à laquelle elle n'est pas préparée. La question de la sécurité nationale la plus importante de notre époque est de savoir comment garantir la liberté et la prospérité des États-Unis dans cette ère de concurrence accrue. La mission de l'Initiative Marathon est de développer les stratégies diplomatiques, militaires et économiques dont une nation aura besoin pour faire face à une rivalité prolongée entre grandes puissances.

Dans son entretien avec le Spiegel, Colby commence par dire que le monde unipolaire qui a duré de 1991 à 2015 n'existe plus, que les États-Unis ne sont plus une superpuissance et que la Chine est aujourd'hui aussi puissante économiquement que les États-Unis.

Point de départ de sa vision de la stratégie américaine, Colby voit la possibilité pour la Chine de devenir une puissance hégémonique en Asie. Cela lui permettrait de prendre le contrôle de l'ensemble de l'économie mondiale, ce qui aurait des répercussions négatives sur les États-Unis et, par conséquent, ne saurait être toléré.

Le stratège américain n'hésite pas à expliquer à un journaliste allemand que, dans les années à venir, plus de 50 % de la production mondiale sera réalisée en Asie et que la part de l'Europe tombera à 10 % dans 20 ans. Dans le même temps, il tente de rassurer le journaliste en lui expliquant que cela ne signifie nullement que l'Europe ne présentera plus d'intérêt pour les États-Unis, mais que les Américains devront concentrer leurs efforts sur l'Asie.

Colby réfute la thèse du président américain Joe Biden selon laquelle "la meilleure façon d'effrayer la Chine est la victoire de l'Ukraine sur la Russie", affirmant que les sanctions contre la Russie n'ont pas eu l'effet escompté et que sa politique n'a pas changé. La seule option qui reste pour changer radicalement la situation est le recours à la force militaire. Cependant, les États-Unis ne peuvent pas s'impliquer dans le conflit ukrainien car, premièrement, cela affaiblirait le potentiel de l'armée américaine à affronter la Chine dans le conflit sur Taïwan. Deuxièmement, les dépenses à long terme de plusieurs milliards de dollars en Ukraine saperont la volonté du public américain d'investir dans la préparation d'une confrontation avec la Chine.

Selon M. Colby, les États-Unis ne refusent pas d'aider l'Ukraine, mais il est tout à fait logique que les Européens assument la majeure partie du fardeau. À un journaliste allemand qui se plaignait que l'Europe n'avait plus assez de munitions et d'équipements, le stratège américain a répondu qu'en Allemagne, en 1988, il y avait 500.000 personnes engagées dans l'armée et 2.000 chars Leopard 2, et qu'aujourd'hui, il y en a 180.000 et 200 chars. Après la guerre froide, l'Allemagne a trouvé très rentable de dépenser de l'argent pour un "État-providence", mais cela n'excuse pas le fait que les Allemands exigent aujourd'hui des États-Unis qu'ils renoncent à leurs intérêts nationaux.

Arguant que les Européens ne pouvaient même pas compenser partiellement les précédentes fournitures américaines à l'Ukraine, M. Colby a répondu que l'état statique actuel des fronts ukrainiens montrait que Kiev ne tomberait pas et que les autres puissances européennes n'étaient pas menacées par la Russie, même s'il ne faut pas sous-estimer cette menace.

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La situation est totalement différente en ce qui concerne la Chine, qui se modernise à un rythme sans précédent, développe considérablement son potentiel nucléaire, son économie se reconstruit pour contourner les sanctions, et tout cela suggère que la Chine se prépare à la guerre, estime le stratège américain, citant des informations de la CIA selon lesquelles Xi Jinping a ordonné à son armée de se préparer à prendre le contrôle militaire de Taïwan d'ici à 2027.

De plus, selon lui, la Chine se comporte déjà comme une superpuissance montante. Par conséquent, en cas de conflit militaire avec la Chine au sujet de Taïwan, les États-Unis n'ont pas le droit de perdre, car une défaite signifierait qu'ils ont perdu une région clé. Selon M. Colby, c'est un conflit militaire en Asie qui modifiera l'ordre mondial, et non en Europe, comme le pensent de nombreux Occidentaux.

En cas de victoire chinoise, les pays de la région chercheront à s'associer à la Chine, sachant que les États-Unis ne seront plus en mesure d'assurer la sécurité. Cela aidera la Chine à faire du yuan une monnaie importante dans l'économie mondiale et à devenir le siège de grandes entreprises technologiques. Si une telle Chine impose des sanctions à d'autres pays, celles-ci auront un impact même sur les États-Unis et l'Allemagne.

Il est évident que le stratège américain ne fait ici que projeter le comportement des États-Unis sur la Chine, alors que la politique chinoise s'est toujours distinguée par sa propre approche et que la pression des sanctions n'a pas été l'une de ses priorités.

En réponse aux craintes du journaliste selon lesquelles les États-Unis pourraient forcer l'Allemagne à abandonner sa coopération économique avec la Chine, M. Colby affirme qu'il s'agit là de la stratégie de l'actuelle administration de Joe Biden, qui, en finançant les hostilités en Ukraine, continuera à avoir besoin de cette faveur réciproque de la part des Européens. Il propose donc un compromis : "Il serait préférable et moins coûteux pour les Européens de laisser les États-Unis se préparer à la bataille avec la Chine, sans avoir à s'impliquer dans le conflit ukrainien. Cela encouragerait les États-Unis à exercer moins de pression pour rompre leurs liens économiques avec la Chine".

La crainte suivante des Européens était la possibilité que les États-Unis quittent l'OTAN avec l'arrivée de Donald Trump pour un second mandat présidentiel. M. Colby a expliqué qu'il n'est pas souhaitable de quitter l'alliance. Le problème réside ici dans ceux qui pensent que "l'OTAN doit rester pour toujours au centre de la politique américaine". Cependant, la réalité suggère qu'au sein de l'OTAN, les Européens devraient avant tout se préoccuper de leur propre sécurité.

Bien que l'article du Spiegel mentionne à plusieurs reprises que Colby est un stratège républicain, son approche n'a pas la couleur politique que le magazine allemand tente de lui donner.

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Il convient de rappeler qu'en novembre 2021, lors d'une visite à Bruxelles, un membre de l'administration de Joe Biden, le conseiller du département d'État américain Derek Chollet, a déclaré que la Maison Blanche soutenait les efforts des alliés européens pour développer leur propre potentiel militaire et que les Européens devaient accélérer les choses à cet égard.

"Il est dans l'intérêt des États-Unis que l'Europe dispose d'une plus grande capacité militaire. C'est pourquoi les administrations américaines, les présidents de différents pays et les secrétaires à la défense depuis six ou sept ans parlent de deux pour cent du PIB comme une sorte de norme de base pour les dépenses militaires", a déclaré M. Chollet.

C'est exactement ce que l'administration de Donald Trump a exigé de l'Europe. Il serait donc erroné d'attribuer la stratégie proposée par Colby aux seuls représentants du parti républicain.

Appelée à l'époque "autonomie stratégique" pour l'Europe, l'idée a fait son chemin aux États-Unis après que l'administration de Joe Biden a réchauffé les relations avec la France avec l'annonce surprise du partenariat AUKUS et le retrait consécutif par l'Australie des sous-marins commandés à la France.

Après le déclenchement de l'opération militaire spéciale par la Russie en Ukraine, la situation aux États-Unis montre que le sentiment anti-chinois au sein de l'establishment politique ne fait que croître. Dans sa stratégie de sécurité nationale, l'administration Biden a désigné la Chine comme la principale menace. La nouvelle législation sur les sanctions à l'encontre de la Chine fait l'objet d'une initiative bipartisane au Congrès.

Tout ceci suggère que la stratégie proposée par Colby pourrait bien prévaloir aux États-Unis, même sans républicain au pouvoir en 2024.

lundi, 28 août 2023

Ancien étudiant de Madeleine Albright et russophobe patenté: il devient le nouvel ambassadeur d'Allemagne à Moscou!

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Ancien étudiant de Madeleine Albright et russophobe patenté: il devient le nouvel ambassadeur d'Allemagne à Moscou!

Source: https://zuerst.de/2023/08/25/er-studierte-bei-madeleine-albright-russland-gegner-wird-neuer-deutscher-botschafter/

Berlin/Moscou. Si la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock (Verts), ne peut pas elle-même pester et ruiner la réputation de l'Allemagne à l'étranger, elle envoie au moins quelqu'un d'autre pour le faire à sa place. C'est ce qui échoit dorénavant au nouvel ambassadeur allemand à Moscou, le Comte Alexander Lambsdorff. Il s'est notamment distingué par le passé comme un adversaire acharné de la Russie et un partisan des livraisons d'armes allemandes à l'Ukraine.

Il est donc peu surprenant que Moscou ne soit pas satisfaite de cette nouvelle nomination. L'ancien député de la FDP a présenté ces jours-ci ses lettres de créance au ministère des Affaires étrangères de Moscou, ce que la partie russe a accueilli par des constatations peu flatteuses, mais pertinentes. Elle a critiqué le "caractère conflictuel et inamical" de la politique allemande dans les relations bilatérales. La politique antirusse de l'Allemagne réduit à néant des décennies de coopération mutuellement bénéfique ; il règne en Allemagne une "russophobie déraisonnable", a fait savoir le ministère.

M. Lambsdorff succède à Géza Andreas von Geyr en tant que chef de la diplomatie allemande en Russie. Sa nomination en tant que nouvel ambassadeur est une initiative personnelle de la ministre des Affaires étrangères Baerbock. Ces dernières années, M. Lambsdorff a non seulement plaidé en faveur d'un soutien militaire à Kiev, mais il a également joué le rôle de haut-parleur transatlantique en qualifiant le gazoduc germano-russe Nord Stream 2 - qui aurait été détruit par les Etats-Unis en septembre 2022 - de "bêtise géopolitique et de débâcle diplomatique".

De telles prises de position ne sont pas surprenantes. Lambsdorff, qui a commencé sa formation de diplomate en 1995, a étudié auparavant, entre autres, à Washington. L'une de ses enseignantes y était l'ancienne secrétaire d'État américaine controversée Madeleine Albright (mü).

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dimanche, 27 août 2023

La création de l'empire et la rapidité de la guerre

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La création de l'empire et la rapidité de la guerre

Alexander Douguine

Source: https://www.geopolitika.ru/en/article/creation-empire-and-speed-war?fbclid=IwAR0OH66xjgcIyj9qvLX7Zzmg2A4q362E3QZxiOh5C7Li1oZ5lx80FzVsjdI

La guerre qui nous oppose à l'Occident sur le territoire du sud-ouest de la Russie présente un trait caractéristique: la différence de timing, c'est-à-dire de vitesse de mobilisation, d'action et de réaction, et de prise de décision.

D'une part, il est évident que dans la plupart des cas, l'ennemi agit plus vite que nous, s'oriente plus rapidement, adopte avec audace les technologies avancées de la guerre des réseaux, combine des stratégies d'information avec un système d'attaques terroristes, des atrocités comme outils de démonstration, des attaques dans des endroits inattendus, mène des opérations par de petits DRG dans le style des attaques DDoS, utilise rapidement des scènes montées avec art et les projette rapidement dans la sphère médiatique occidentale. L'ennemi fait passer ses attaques terroristes pour des "opérations brillamment menées", tandis que les échecs sont habilement dissimulés. Les victimes sont présentées comme des "agresseurs".

À tout cela, nous, Russes, répondons par un net retard, pas aussi rapide, pas aussi efficace, pas aussi cohérent. Oui, nous menons une contre-propagande massive et frontale, mais elle s'adresse presque exclusivement à un public intérieur russe (ce qui, soit dit en passant, est très, très important, car au début de la guerre, la société n'était absolument pas préparée à cela). Nous n'avons pratiquement pas de transmission de sens et de vecteurs vers l'Ukraine. Ce que nous faisons sur cette terre, nous ne pouvons pas le transmettre clairement aux Ukrainiens, et apparemment nous ne le ferons pas, laissant à l'ennemi un immense territoire pour mener sa guerre psychologique. Il n'y a qu'une chose à dire ici, à propos de l'Ukraine : nous disons aux Ukrainiens que nous sommes l'Empire et que nous les considérons également comme une partie constitutive de notre Empire, comme une province rebelle ; nous leur disons, en fait: "vous nous avez trahis en faveur d'un autre "empire", l'"empire du mal", la civilisation occidentale satanique". Il s'agit de la quatrième guerre punique, dans laquelle nous sommes Rome et, eux, ils ont pris le parti de Carthage. C'est pourquoi nous sommes ici, et c'est pourquoi nous nous dirigeons vers les frontières occidentales, car c'est notre empire (que nous partageons avec vous).

Il aurait fallu le dire il y a longtemps, rapidement et efficacement, puis trouver un moyen de le présenter à chaque Ukrainien et le laisser choisir. Plus d'un aurait certainement fait un choix en notre faveur, pas seulement à cause de l'inertie, du passé soviétique ou de la langue russe, mais pour des raisons plus fondamentales et plus lourdes.

Pour une raison ou une autre, nous ne cessons de nous excuser auprès de l'Occident et de nous plaindre de l'existence de deux poids, deux mesures; là-bas, en Occident, dans l'Otanosphère, les avis sur la guerre sont pourtant partagés, la moitié du monde occidental est pour ainsi dire de notre côté. Oui, les élites occidentales sont contre nous et sont unanimes à ce sujet, mais les sociétés occidentales ne le sont pas du tout. Avons-nous fait quelque chose à ce sujet en un an et demi ? Avons-nous parlé au-delà du discours des élites atlantistes mondialistes pour atteindre les peuples d'Europe et d'Amérique ? C'est là que réside le problème. Nous continuons - apparemment par inertie - à nous chamailler avec ceux qui ne nous voient pas, ne nous entendent pas et ne veulent pas nous connaître tant que nous sommes en vie, tant que nous sommes libres, tant que nous sommes la Russie, alors aidons les peuples de l'Ouest à renverser ces régimes libéraux-mondialistes corrompus et pourris. N'est-ce pas logique?

Nous invitons également les collectivités non occidentales à imaginer par elles-mêmes ce que nous faisons, pourquoi et dans quel but. Nous n'avons pas envoyé de message clair à la Chine, au monde islamique, à l'Inde, à l'Afrique ou à l'Amérique latine. La seule exception est l'idée fondamentale de multipolarité, où, en effet, les significations sont là et sont extrêmement profondes; mais après avoir identifié ce vecteur très important, nous ne le cultivons pas, nous ne le développons pas, nous ne le saturons pas de contenu, nous ne mettons pas les structures en place.

Nous sommes à la traîne sur le plan technologique et, une fois encore, la question est la suivante: où en étions-nous auparavant? Comment nous préparions-nous à la guerre? Où sont nos drones et les appareils les plus récents? Où sont les compétences pratiques de la guerre en réseau, dont les stratégies ont dominé le Pentagone et les pays de l'OTAN depuis le début des années 1990? Eh bien, nous sommes en train de rattraper notre retard, tant au niveau de l'État que du ministère de la défense, et surtout grâce à l'élan héroïque des volontaires, tels que Vladlen Tatarsky et ses collègues de "Dronnitsa" et de bien d'autres initiatives.

La première conclusion que nous pouvons tirer est la suivante: le fait que nous soyons à la traîne est négatif, mais n'est pas fatal. L'essentiel est la détermination à construire l'empire, c'est elle qui décidera du résultat, pas le moment.

Cependant, une autre chose mérite d'être soulignée : la chance que nous avons eue de lancer l'opération militaire spéciale. De manière inattendue, en avance sur le calendrier, rapidement, avec audace. Quatre vastes zones d'importance stratégique pour l'Empire (sans compter la Crimée, qui était déjà rentrée chez elle en notre giron) ont été libérées, à la vitesse de l'éclair, et là, nous n'avons ni attendu ni tergiversé. Malheureusement, nous avons dû abandonner Sumy, Chernigov, la région de Kharkov et, en dessous de Kiev, même la ville russe de Kherson. Nous y reviendrons plus tard. Une erreur de calcul fondamentale a été commise quelque part, mais en agissant avec une rapidité maximale, nous avons obtenu de nombreux résultats. C'est notre principale tête de pont aujourd'hui, solide et fortifiée. Malgré tout, ce fut un grand succès.

La deuxième conclusion est que, dans certains cas, même l'Empire doit faire un bond soudain, rapide comme l'éclair et irrésistible, comme le fait un tigre. Non pas la morsure douloureuse d'un rat, mais le coup de grâce impeccablement calibré d'une bête grande et fière. Le coup brutal de l'Empire.

Revue de presse de CD - 27 août 2023

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Revue de presse de CD

27 août 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Parler morale n’engage à rien ! Ça pose un homme, ça le dissimule. Tous les fumiers sont prédicants ! Plus ils sont vicelards plus ils causent ! »

Louis-Ferdinand Céline, Mea Culpa. Denoël, 1936.

EN VEDETTE

Souveraineté nationale en péril : l’alerte de Philippe Séguin

Dans son discours historique à l’Assemblée nationale en 1992, Philippe Séguin dénonce les accords de Maastricht et la perte imminente de la souveraineté nationale française. Son argument central réside dans la violation du pacte originel de la souveraineté nationale, ainsi que l’abdication de la démocratie en faveur des organes communautaires. Comment concilier la coopération européenne avec le maintien des droits nationaux et la démocratie ? Le 5 mai 1992, Philippe Séguin invitait l’Assemblée nationale à opposer l’exception d’irrecevabilité au projet de loi constitutionnelle présenté par le gouvernement aux députés comme préalable à la ratification des accords de Maastricht négociés le 10 décembre 1991 par les chefs d’État et de gouvernement des pays membres des communautés européennes, et signés le 7 février 1992. Selon Philippe Séguin, ce projet de loi violait le principe même de la souveraineté nationale inaliénable et imprescriptible, ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs, en dehors duquel une société doit être considérée comme dépourvue de Constitution. Article écrit à partir d’extraits du discours de Philippe Séguin de 2 h 30 sur l’Europe le 5 mai 1992 à l’Assemblée nationale…

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/08/24/462274-souveraine...

AFRIQUE

Denis Sindete : « La CEDEAO, isolée des populations, fonctionne comme une caisse de résonance de la France et de l’OTAN »

Alors que les enjeux réels sont la plupart du temps survolés de manière légère et arbitraire, les médias occidentaux évoquent à peine les manifestations qui ont lieu contre la guerre au Niger. Nous abordons ces enjeux avec Denis Sindete mais aussi les causes profondes du djihadisme dans la région, peut-être à chercher par exemple du côté de la guerre en Libye voulue par Nicolas Sarkozy ? Denis Sindete est rédacteur en chef de La Flamme (organe politique du Parti Communiste du Bénin- PCB) et président de l’Association Béninoise de Solidarité et d’Amitié avec les Peuples (ABÉSAP).

investigaction.net/fr

https://www.investigaction.net/fr/denis-sindete-la-cedeao...

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AMÉRIQUE DU SUD

L’Argentine, désarmée et fragilisée

Forgée il y a un peu plus de deux siècles à l’issue d’un puissant élan fondateur, richement dotée tant en étendue géographique qu’en ressources, la nation argentine est aujourd’hui en panne et au bord du gouffre politique et culturel. Étoile mondiale du ballon rond, l’Argentine jouit d’une position beaucoup moins glorieuse sur le plan géopolitique et stratégique. Quarante années de démocratie (depuis la fin de la dernière dictature militaire) ont été célébrées discrètement en 2023 et semblent avoir miraculeusement survécu à l’évolution que vit le pays depuis plusieurs décennies. Érosion profonde de l’appareil politico-stratégique, théâtres d’ombres des partis reconvertis en coalitions circonstancielles, économie au bord du précipice, société ouverte mais défiante et fragmentée. Par François Soulard, auteur de Une nouvelle ère de confrontation informationnelle en Amérique latine (Ciccus, 2023).

revueconflits.com

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Argentine. Qui est Javier Milei (Parti Libertaire) ?

Les 22 octobre et 19 novembre prochains auront lieu les élections présidentielles en Argentine. Un homme nouveau semble émerger dans la faveur populaire : son nom ? Javier Milei. Il y a peu de chance que cette candidature de Javier Milei obtienne l’agrément des USA qui viennent tout juste d’apprendre que la candidature de l’Argentine à l’adhésion aux BRICS vient d’être retenue. Il y a donc de fortes chances que nous assistions, dans les mois qui viennent, à une ingérence étrangère dans les élections Argentines, ingérence dont les USA et leur « État Profond » ont le secret. Javier Milei, le diablotin sorti des urnes à l’occasion des primaires du 13 août en Argentine, est président du Parti Libertaire et de la coalition électorale La Liberté Avance. Cependant ce député au parlement national n’est pas un homme politique et encore moins un politicien, mais un économiste.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/08/26/223828/argentine-q...

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BELGIQUE

Les statistiques interpellantes concernant l’insécurité à la gare du Midi

Le Premier ministre Alexander De Croo a décidé de se pencher sur le problème de l'insécurité à la gare du Midi. Quelque 3 500 infractions pénales y ont lieu chaque année, soit une dizaine par jour. On dénombre ainsi autant d’actes criminels et délictueux dans et aux abords de la gare de Bruxelles-Midi que dans toutes les gares des 13 centres urbains flamands réunis, rapportent De Standaard, Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen. Ces quotidiens néerlandophones se basent sur des chiffres de la police que le député N-VA Tomas Roggeman a demandés à la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V).

lalibre.be

https://www.lalibre.be/belgique/mobilite/2023/08/22/les-s...

COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Marché des « armes à énergie dirigée (AED) » de plusieurs milliards de dollars, à usage militaire et « civil » (?). Les AED ont-elles été utilisées à Hawaï ?

Les armes à énergie dirigée (AED) constituent une activité de 5,3 milliards de dollars (2022) qui devrait atteindre 12,9 milliards de dollars d'ici 2027. Ce marché militaro-industriel axé sur le profit est dominé par six « entreprises de la défense » (US Defense contractors), dont Raytheon, Northrup Grunman , BAE Systems (plc), Boeing, Lockheed Martin et L3Harris Technologies. Selon Raytheon : « Le développement de la technologie à énergie dirigée (DE) est utilisé pour contrer la menace des drones ». Il existe plusieurs technologies sophistiquées d'armes à énergie dirigée : laser à haute énergie (Hel), armes à radiofréquence haute puissance, armes soniques, armes électromagnétiques. (Pour plus de détails, voir le tableau ci-dessous intitulé Faits saillants du marché de l'énergie dirigée). Alors que les AED sont largement destinés à un usage militaire, des armes à énergie dirigée dites « non létales » et/ou « moins létales » sont également envisagées pour des applications dites « de sécurité intérieure » (Homeland Security) (voir tableau ci-dessous). La preuve (encore à confirmer) est que l'utilisation des AED n'est pas limitée à Hawaï.

fr.sott.net

https://fr.sott.net/article/42529-Marche-des-armes-a-ener...

DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Edimbourg : capitale de la cancel culture ?

En Écosse, la cancel culture passe à l’offensive. À l’occasion de l’Edinburgh Festival Fringe, un des humoristes les plus célèbres du monde anglophone a vu annuler son spectacle, à cause de ses opinions sur la question trans. Reportage au wokistan. Leith Arches est une salle de concert et de spectacle réputée, située au cœur d’Edimbourg. Chaque année, elle reçoit de nombreux chanteurs et artistes de tout le Royaume Uni et au-delà. En août et septembre, elle accueille certaines des manifestations du célèbre Edinburgh Festival Fringe, version « off » du Festival international d’Edimbourg. Le 15 août, Leith Arches a annoncé l’annulation d’un spectacle organisé par Comedy Unleashed, un club d’humoristes engagés en faveur de la liberté d’expression. Parmi eux, Andrew Doyle, le créateur de Titania McGrath, un personnage fictif qui satirise les absurdités de la culture woke. La raison de l’annulation ? La participation au spectacle de l’humoriste et scénariste, Graham Linehan, créateur de plusieurs téléséries comiques ayant connu un grand succès outre-Manche, comme Father Ted (1995-1998), Black Books (2000-2004) et The IT Crowd (2006-2013). Linehan n’a jamais caché ses opinions critiques au sujet du transgenrisme. La direction de Leith Arches, qui a accueilli de nombreux spectacles de drag queens, a justifié la censure de Lineham en prétendant que sa présence n’était pas en accord avec ses valeurs inclusives. Dans un poste Instagram publié le 16 août, la direction s’est expliquée de manière décomplexée : « Nous travaillons en étroite relation avec la communauté LGBT+, qui représente une part considérable de nos revenus. Nous croyons qu’accueillir [Graham Linehan] aurait des répercussions négatives sur nos futures recettes ». Elle a ajouté que « la décision n’a pas été influencée par la pression d’activistes en ligne, mais par la communauté qui utilise régulièrement cet espace de manière hebdomadaire et mensuelle ». Après qu’une deuxième salle l’a annulé, l’humoriste a reprogrammé son spectacle, le 17 août,… devant le Parlement écossais, à Edimbourg, permettant aux spectateurs ayant réservé leur place d’assister tout de même à ses numéros comiques.

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Perrault, Andersen, Disney et la mimésis : la marmite woke

Par Jean-Paul Brighelli. La Petite Sirène est noire, Blanche-Neige est désormais bronzée. Les producteurs et dirigeants de Disney sont-ils dingues ? Visent-ils des segments spécifiques du marché ? Ou peut-être sont-ils malencontreusement tombés dans la marmite woke ? La mimésis, explique Aristote, repose sur une identification en profondeur. Œdipe, le héros de Sophocle, est un modèle parce qu’il peut prendre n’importe quelle apparence — sinon, le rôle serait mort après la disparition du premier acteur à l’avoir porté à la scène. Blanche-Neige est la gamine (ou le gamin) rejeté par un père remarié (même problématique dans Cendrillon, au passage). Si même on va creuser plus loin, du côté de la psychanalyse des contes de fées, on comprend bien que le mécanisme de la mimésis ne tient pas à une apparence externe, mais à un fonctionnement inconscient. Mais ce sont là des concepts culturels assez loin des préoccupations (et des capacités) des partisans du wokisme. Tout ce qui s’appuie sur une histoire, sur une armature culturelle, est systématiquement nié par nos petits marquis de la pensée immédiate et du ressenti considéré comme mode absolu de savoir. Ce n’est plus seulement Blanche-Neige, mais le monde occidental tout entier que l’on enferme dans un cercueil de verre — sans prince charmant pour le délivrer.

causeur.fr

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Il ne vous reste que 3 jours... (Prépare Toi)

Bonjour dans 4 jours [c’est-à-dire aujourd’hui dimanche pour nos lecteurs] le DSA va entrer en vigueur, et comme je l'ai dit « tout sera possible » même la fermeture du blog, nous allons aussi à terme quitter Twitter je pense... Dans cette vidéo, nous explorons une réalité troublante qui se met en place en Europe : la création d'un « Ministère de la Vérité ». Cette entité, née d'une nouvelle législation européenne, aurait le pouvoir de contrôler la vérité et de décider ce qui est vrai ou non sur Internet. Nous plongeons dans les détails de cette initiative controversée et découvrons pourquoi elle suscite autant de débats. Quelles pourraient être les conséquences de la création d'un tel Ministère de la Vérité ? Au-delà de la lutte contre la désinformation et les discours haineux, certains craignent que cela ne conduise à une forme de pensée unique imposée, où seules les opinions approuvées par l'État seraient autorisées. Nous examinons également les implications potentielles pour les créateurs de contenu et les utilisateurs d'Internet. Imaginez un monde où les grandes plateformes en ligne doivent supprimer rapidement les contenus dits illégaux, les discours de « haine » et la soi-disant désinformation, sous peine de lourdes amendes. Nous levons le voile sur les aspects de cette loi sur les services numériques de l'Union européenne et ses répercussions sur les géants de la technologie tels que Google, Facebook et Twitter. Vous serez surpris d'apprendre comment ces entreprises devront désormais rendre des comptes et se conformer à de nouvelles règles strictes. Enfin, nous discutons des implications de cette loi pour la liberté d'expression et la diversité des opinions, piliers de notre société. Ne manquez pas cette vidéo essentielle pour comprendre comment cette loi influence activement l'avenir d'Internet. Partagez cette vidéo avec votre entourage tant que vous le pouvez encore.

crashdebug.fr

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Covid non-censuré : l’industrie de la censure (2)

Analyse fine et circonstanciée des « fack checkers », des Big Pharma, des Gafam, des ONG « humanitaires » et autre CIA. Bref, du circuit totalitaire qui nous empêche de « penser par nous-même » mais qui nous entraîne dans le cul de sac de la doxa…

Jean-Dominique Michel

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Faire du journalisme comme Le Progrès à Givors

« Faire du journalisme comme à Givors », le titre et le contenu d’un billet humoristique publié début juillet sur les réseaux sociaux par un élu givordin divers-droite, Fabrice Riva, chef du groupe d’opposition municipale Givors Fière, pourraient respectivement servir à définir et illustrer les méthodes journalistiques désormais pratiquées par Le Progrès dans sa manière de couvrir l’actualité politique sur cette commune de la métropole de Lyon. Bien loin des traditions d’indépendance et de contre-pouvoir dont tente encore de se prévaloir la presse, Le Progrès (quotidien régional de la région lyonnaise) apparait en effet comme un exemple des dérives d’une partie de la presse quotidienne régionale qui se cantonne bien souvent à un rôle d’auxiliaire du pouvoir local, dans sa manière de sélectionner et de présenter l’information. Visiblement reconverti en lustreur d’escarpins du maire d’extrême-gauche Mohamed Boudjellaba, ce qu’il semblait tenter de nier avant de finir par l’avouer, peut-être à la faveur des effluves d’un penchant pour la dive bouteille, l’ancien journaliste que décrit de manière truculente l’élu divers-droite dans son billet est-il lui-même un ex-employé du Progrès ? L’histoire ne le dit pas, mais le personnage en possède quelques caractéristiques compte tenu de la couverture très sélective et particulièrement favorable au maire de Givors que le quotidien de presse régionale assure sur l’actualité locale, en se montrant très peu disert sur certains agissements du premier édile de la ville.

ojim.fr

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Revue de presse alternative du 21 aout 2023

Au sommaire de cette RDP venue de l’Est qui nous permet de nous confronter à « l’information » des médias de grand chemin qui mène de l’autre côté de l’Atlantique. Les États-Unis avec la quatrième inculpation de Donald Trump et toujours rien pour Joe Biden ; des éléments d’information sur les deux institutions géantes Blackrock et Vanguard ; les deux hommes à abattre pour les médias américains mainstream : Trump et Kennedy junior. Le Niger et la débandade française dans ses anciennes colonies. L’Ukraine et son impossible victoire, d’où les prémisses de portes de sortie de ce bourbier dans lequel les occidentaux se sont fourvoyés. Le Pakistan contre qui les États-Unis montent le ton. Le Moyen Orient qui réfléchit à de nouvelles alliances. Au total, beaucoup de liens pour affiner sa réflexion !

lesakerfrancophone.fr/

https://lesakerfrancophone.fr/revue-de-presse-alternative...

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

La non-durabilité des énergies renouvelables

La demande des écologistes d'abandonner les combustibles fossiles comme sources d'énergie au profit des énergies renouvelables pose des problèmes majeurs. Vouloir consommer moins d'essence et de gaz doit être compensé par l'utilisation d'une plus grande quantité d'électricité pour alimenter les voitures et chauffer les bâtiments. Pour un pays comme l'Italie, qui n'est pas autosuffisant sur le plan énergétique et qui a également décidé de se joindre aux sanctions contre la Russie, cela pose problème. L'électricité doit être produite d'une manière ou d'une autre et, pendant des années, on nous a vanté les mérites des énergies renouvelables et les nombreux avantages de la production d'électricité à l'aide de l'énergie photovoltaïque, de l'énergie éolienne et de l'énergie hydroélectrique. Pourtant, nous ne nous rendons souvent pas compte des limites technologiques et des impacts sociaux potentiels qu'un investissement massif dans les énergies renouvelables pourrait avoir.

bloccostudentesco.org

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/08/21/l...

Mise à jour du destin du carbone

Rien de sert de comptabiliser en détail les émissions de gaz carbonique de chaque individu, ou même de chaque pays. Elles ne diminueront qu’au fur et à mesure que les consommations de carburants fossiles seront remplacées ou réduites, ce qui doit se réaliser par un changement conséquent de l’offre énergétique. Et ce n’est pas demain la veille du Grand Soir du net-zéro-carbone puisque les émissions globales ne cessent d’augmenter afin de satisfaire les besoins de chacune et chacun. Aucun panneau solaire, aucune éolienne, aucune batterie électrique ne peut être construit sans l’apport d’énergies d’origine fossile. La dépendance est à 88 %. Se donner bonne conscience en se payant du décarboné n’a pas de sens car le jeu global reste à somme nulle.

Le blog de Michel de Rougemont

https://blog.mr-int.ch/?p=10925

Sarah el Hairy, secrétaire d'État à la Biodiversité, aurait été un parfait juge au tribunal de l’inquisition

Le député RN Thomas Ménagé ayant osé contester les affirmations et recommandations du GIEC concernant la crise climatique est actuellement victime d’une violente charge de la part de tous les « croyants » des théories fumeuses du GIEC. C’est volontairement que j’écris « croyants », car la plupart de ceux qui s’expriment sur ces sujets sont juste des convertis n’ayant aucune connaissance sur le sujet et se contentant de répéter la messe, sans même s’interroger sur ce qu’ils affirment et professent. Tenez, faites un petit test : interrogez autour de vous les gens qui affirment que le GIEC a raison et posez-leur cette simple question : quel est le pourcentage de CO2 dans l’air (atmosphère) ? Fort peu sauront vous répondre (0,04 %). Et pourtant, alors qu’ils ne savent même pas ce qui est pourtant une information des plus basiques, ils prennent fait et cause pour le GIEC. La raison en est simple : les thèses du GIEC sont un dogme quasi religieux. Donc on y croit ou pas, mais ça ne se discute pas. Et si vous doutez vous êtes diabolisé et classé « climato-sceptique », ce qui dans le domaine revient à se faire traiter d’extrême droite en politique. Et comme dans toutes les histoires de croyances religieuses, si vous osez contester, il y a des accusateurs - l’inquisition espagnole ou romaine hier, les bienpensants et leurs médias aujourd’hui - et leurs agressions verbales ou plus. Dans le cas de Thomas Ménagé, il y a eu par exemple Sarah el Hairy, secrétaire d'État à la Biodiversité, qui a osé qualifier ces paroles de « propos honteux et graves ». On croit rêver. En bon français, cela veut dire que ce député n’a même pas le droit d’exposer un point de vue qui conteste la thèse « officielle » du GIEC reprise par les gouvernants.

synthesenationale.hautetfort.com

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/08/2...

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ÉCONOMIE

Les BRICS, de l’économie vers la construction d’un monde multipolaire

Depuis 2006, les BRICS sont dans une dynamique positive d’affirmation de leur poids économique et politique, avec la volonté de provoquer un changement du paradigme géopolitique. Ils ont été confrontés à de nombreuses vicissitudes, et apparaissent comme un ensemble hétéroclite comparé aux organisations occidentales (OTAN ; Union européenne) ce qui peut expliquer que l’Occident a longtemps sous-estimé leur potentiel d’attractivité, surestimé le sien propre et n’a pas avancé dans les recommandations faites par le rapport de Goldman-Sachs. L’inscription de l’élargissement et de la dé-dollarisation au XVe sommet montre que cette organisation n’a plus aucune crainte de s’affirmer face aux États-Unis et à l’Occident et à affirmer ses ambitions. Enfin au cœur de ces changements et de la force centripète des BRICS, le partenariat stratégique Chine-Russie qu’il serait imprudent de penser fragile à la seule vue des déséquilibres de puissance réels entre les deux. L’alliance Russie-Chine représente un formidable potentiel de puissance (matières premières, énergie, agroalimentaire, nucléaire civil, technologie, militaire…) pouvant être amplifié par les multiples réseaux d’alliances favorisés par les BRICS et les nombreux États gravitant autour, l’ensemble soudé par leur défiance vis-à-vis de l’Occident.

revueconflits.com

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L'autarcie : l'économie souveraine de l'Empire

Par Alexandre Douguine. Mon ami (hélas décédé), le grand homme d'affaires et patriote Mikhail Youriev, a un jour posé une question : pourquoi l'équilibre dans la balance du commerce extérieur est-il idéal, c'est-à-dire reflète une situation dans laquelle un pays vend autant qu'il achète (le volume des importations est égal à celui des exportations) ? Il se trouve, concluait-il, que l'idéal serait de réduire le commerce extérieur à zéro. C'est un très bon point. C'est sur ce point qu'il a construit son curieux livre La forteresse Russie. L'idée principale en est la suivante : la Russie doit se fermer au monde et construire une société autonome basée uniquement sur nos valeurs traditionnelles russes. Vous voulez une balance du commerce extérieur parfaite, obtenez-la. C'est une façon de penser très productive.

geopolitika.ru

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ÉDUCATION

« Les écoles privées sous contrat sont prises dans une seringue »

Ils vous avaient peut-être échappé. Cet été, nous vous proposons de lire ou relire les meilleurs articles publiés cette année par BV. Le 17 mai, Pap Ndiaye, encore ministre de l'Éducation nationale, et le secrétaire général de l'Enseignement catholique (SGEC) signaient un accord, toujours d’actualité, afin de renforcer la mixité sociale dans les établissements privés. Anne Coffinier, présidente de l'association Créer son école, analysait pour BV les conséquences de ce protocole.

bvoltaire.fr

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Abayas, qamis : les atteintes à la laïcité à l’école explosent

C'est une note de trois pages, réalisée par les services de l'État et que Le Figaro s'est procurée, qui confirme un phénomène désormais connu : la hausse des atteintes à la laïcité à l'école, et notamment l'augmentation préoccupante du port des signes et tenues religieuses. Parmi ces derniers, les abayas, longues robes islamiques féminines, et dans une moindre mesure les qamis, leurs pendant masculins, sont particulièrement concernés. « L'année scolaire 2022-2023 a été marquée par une forte hausse du nombre de signalements d'atteintes à la laïcité et de la catégorie port de signes et tenues ne respectant pas la loi du 15 mars 2004 », insiste cette note des services de l'État. Une comparaison à elle seule résume la situation : de septembre à novembre 2021, 91 signalements pour port de signes et tenues étaient remontés au ministère, soit 14 % des atteintes à la laïcité sur la période ; d'avril à juillet 2023, ce sont désormais 923 signalements qui étaient relevés, soit 49 % des atteintes à la laïcité. Selon le document, au moins 150 établissements doivent faire face au phénomène des abayas, qui se révèle parfois massif. « Le nombre de jeunes filles portant de telles tenues au sein d'un même établissement est parfois relativement important, supérieur à 30 par jour », assure ainsi un acteur de terrain.

lefigaro.fr

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ÉTATS-UNIS

La guerre civile judiciaire aux USA

Quiconque s’intéresse aux États-Unis ne peut qu’être surpris par le niveau de dégradation qui atteint la première puissance mondiale. Il y a d’abord ces incroyables vidéos prises dans les rues des grandes villes où s’affichent le phénomène massif des « homeless » qui voit des milliers de sans-abri installés dans les rues et les ravages de la drogue sur ces populations. Il y a aussi ces nouvelles formes de violence que sont les attaques de magasins où spectacle incroyable, des groupes venant littéralement les piller sans que quiconque, personnel ou forces de l’ordre n’essayent de s’y opposer. Et bien sûr la violence endémique à base d’usage d’armes à feu qui semble incontestablement exploser. Avec le spectacle de l’immigration incontrôlable aux frontières. Il y a bien sûr la situation politique avec un parti démocrate installé dans l’état profond et fermement décidé à ne céder en aucun cas le pouvoir. Un opposant emblématique sorte de cocktail Molotov politique aussi fermement décidé à retourner à la Maison-Blanche. Le consensus qui permettait à cette démocratie de fonctionner cahin-caha n’existe plus et certains observateurs avisés se posent sérieusement la question de savoir si le scrutin présidentiel de 2024 pourra bien se tenir.

vududroit.com

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Une nouvelle stratégie pour la communauté du renseignement américaine

Les agences de sécurité américaines continueront à prendre des mesures contre la Russie, la Chine et d’autres pays. Mais aussi contre leurs propres citoyens. Le 10 août, la directrice du renseignement national, Avril D. Haines, a publié la stratégie nationale de renseignement (NIS) pour 2023. Cette stratégie définit l’orientation stratégique de la communauté du renseignement pour les quatre prochaines années. Le communiqué de presse indique que « la stratégie nationale de renseignement définit l’orientation que doit suivre la communauté du renseignement pour être efficace à l’avenir : supériorité en matière d’information et de technologie, large éventail de partenariats et main-d’œuvre talentueuse et diversifiée. Notre vision de la stratégie de renseignement incarne les valeurs de l’Amérique. […] Elle souligne également le rôle croissant de la communauté du renseignement dans le soutien à la résilience de nos infrastructures critiques nationales et de celles de nos alliés et partenaires ». En d’autres termes, les infrastructures américaines ne dépendent pas des ingénieurs et de l’industrie des États-Unis, mais de ce que les services de renseignement américains présentent aux entrepreneurs sur le terrain ou, en d’autres termes, des renseignements commerciaux volés à d’autres pays. C’est là « l’incarnation des valeurs de l’Amérique » – le vol de la propriété intellectuelle d’autrui (et pas seulement). Des « valeurs » connues de tous depuis l’indépendance des colonies anglaises vis-à-vis de la métropole britannique et leur expansion sur le continent nord-américain, puis dans le monde entier.

Euro-Synergies

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Le feuilleton du Comité National Démocrate s’enrichit d’un nouveau méchant: RFK Jr

Ce fut une semaine importante pour Robert F. Kennedy Jr. Son témoignage devant une sous-commission de la Chambre des représentants sur l’armement du gouvernement fédéral a suscité un véritable tollé. Personne ne devrait être surpris d’apprendre que le Comité National Démocrate s’est engagé à tuer la candidature de RFK Jr. La prestation des membres Démocrates de la commission n’était que cela : une prestation. Ils avaient préparé leurs déclarations, non pas pour le grand public, mais pour générer des extraits sonores que le reste du complexe médiatique contrôlé par Davos utilisera pour assembler des éléments de propagande contre RFK Jr, indépendamment de ce qui a été dit, des données présentées ou de toute autre chose. C’est ainsi que le jeu se déroule en réalité. Des personnes comme Debbie Wasserman-Schultz sont là pour jouer leur rôle, s’accaparer le micro lorsque c’est nécessaire et « prendre la photo ». Et le but, c’était d’essayer de censurer le témoignage de RFK Jr. lors d’une audition sur la censure gouvernementale, parce qu’il avait donné son avis sur la recherche concernant l’apparente sélection ethnique du COVID-19.

lesakerfrancophone.fr

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FRANCE

Marie Toussaint: une radicale déguisée en sainte à la tête d’EELV

L’émergence de l’écologie politique a sensibilisé davantage de personnes aux enjeux environnementaux. Marie Toussaint, nommée tête de liste d’EELV aux élections européennes, est avant tout une activiste aux positions radicales, malgré l’image lisse d’une juriste en droit international de l’environnement. Une image destinée à masquer les dérives d’un parti incarnant aujourd’hui l’importation du wokisme américain et dont nous peinons à comprendre la réelle signification du vert porté fièrement par ce mouvement. Le clientélisme de l’édile strasbourgeoise, puis l’invitation d’un rappeur soupçonné d’antisémitisme à ses universités d’été mettent l’accent sur le caractère désormais accessoire d’un écologisme pourtant fondateur du mouvement. L’élection européenne ayant toujours été la plus favorable à ce parti, il semble avoir décidé de placer une écologiste pur fruit. Le principal fait d’armes de la nouvelle égérie écologiste n’est autre que la condamnation de l’État français pour inaction climatique en 2021 dans ce qu’on a appelé L’Affaire du siècle. Cette affaire est le fruit d’un travail intellectuel et juridique ayant conduit à l’émergence d’une justice climatique. Ce raisonnement tient en une phrase simple : la Nature est un sujet de droit, il est donc possible de condamner quelqu’un pour l’avoir agressé ou pour non-assistance à personne en danger. Autant dire que nous sommes face à un changement de paradigme juridique total.

contrepoints.org

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« Déferlement migratoire », « Situation explosive », « Services de l’État dépassés » : le président des Alpes-Maritimes écrit à Emmanuel Macron et à Élisabeth Borne afin d’alerter, une fois de plus, sur l’afflux de migrants

Dans une lettre adressée au président de la République et à la première ministre, que Le Figaro s’est procurée, Charles-Ange Ginésy déplore « une situation migratoire explosive » et alerte sur les mineurs isolés que ses services ne peuvent plus prendre en charge.

fdesouche.com

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GÉOPOLITIQUE

BRICS 11 : Tour de force stratégique

Le président chinois Xi Jinping a qualifié d’« historiques » toutes les décisions majeures prises lors du 15ème sommet des BRICS en Afrique du Sud. On peut considérer qu’il s’agit là d’un euphémisme. Il faudra du temps pour que le Sud mondial, ou la Majorité mondiale, ou le « Globe mondial » (copyright président Loukachenko), sans parler de l’Occident collectif stupéfait, saisisse pleinement l’énormité des nouveaux enjeux stratégiques. Le président Poutine, pour sa part, a qualifié les négociations sur l’expansion des BRICS de très difficiles. On commence à avoir une idée relativement précise de ce qui s’est réellement passé sur la table à Johannesburg. L’Inde voulait trois nouveaux membres. La Chine en voulait jusqu’à 10. Un compromis a finalement été trouvé, avec 6 membres : L’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), l’Argentine et l’Éthiopie. Il s’agit donc désormais des BRICS 11. Et ce n’est qu’un début. À partir de la présidence tournante russe des BRICS, le 1er janvier 2024, d’autres partenaires seront progressivement inclus, et très certainement une nouvelle série de membres à part entière sera annoncée lors du sommet des BRICS 11 à Kazan en octobre de l’année prochaine. Nous pourrions donc bientôt atteindre les BRICS 20 – en route vers les BRICS 40. Le G7, à toutes fins utiles, glisse vers l’oubli.

Sputnik Globe

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L’Asie centrale est le principal champ de bataille du Nouveau Grand Jeu

Par Pepe Escobar. Tant que la Russie et la Chine resteront les puissances politiques et économiques dominantes de la région, le Heartland d’Asie centrale demeurera une cible des États-Unis et de l’Union européenne pour les menaces, les pots-de-vin et les révolutions de couleur. Samarcande, Ouzbékistan – Le Heartland historique – ou Eurasie centrale – est déjà, et continuera d’être, le principal champ de bataille du nouveau Grand Jeu, qui oppose les États-Unis au partenariat stratégique Chine-Russie. Le premier Grand Jeu opposait les empires britannique et russe à la fin du XIXe siècle et n’a en fait jamais disparu : il s’est simplement métastasé en une entente entre les États-Unis et le Royaume-Uni contre l’URSS et, par la suite, entre les États-Unis et l’Union européenne contre la Russie. Selon le jeu géopolitique conçu par Mackinder et imaginé par la Grande-Bretagne impériale en 1904, le Heartland est le proverbial « pivot de l’histoire », et son rôle historique redynamisé au XXIe siècle est aussi pertinent qu’il l’était il y a des siècles : un moteur essentiel de la multipolarité émergente. Il n’est donc pas étonnant que toutes les grandes puissances soient à l’œuvre dans le Heartland/Eurasie centrale : la Chine, la Russie, les États-Unis, l’UE, l’Inde, l’Iran, la Turquie et, dans une moindre mesure, le Japon. Quatre des cinq « stans » d’Asie centrale sont membres à part entière de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) : Le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan et le Tadjikistan. Et certains, comme le Kazakhstan, pourraient bientôt devenir membres des BRICS+.

new.thecradle.co

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GRANDE-BRETAGNE

Le cabinet du maire de Londres, Sadik Khan, publie un guide dans lequel il est indiqué que les familles blanches « ne représentent pas les vrais Londoniens »

Sadiq Khan a été contraint de prendre ses distances avec une affirmation sur son site Web selon laquelle une photo d’une jeune famille blanche « ne représente pas les vrais Londoniens ». Le maire travailliste de Londres a été critiqué pour le message, qui est apparu dans le cadre d’un guide de sa marque et de celle de la Greater London Authority (GLA). Le guide s’ouvrait sur les mots : « Une ville pour tous les Londoniens », et promettait de plaire à tous les âges, sexes, orientations sexuelles et compositions familiales. Mais une photo d’une famille blanche composée d’un couple et de leurs deux enfants marchant le long de la Tamise, avec le parlement en arrière-plan, a été mise en avant comme exemple d’images à ne pas utiliser. Une étiquette sur la photo disait : « Ne représente pas les vrais Londoniens ».

fdesouche.com

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IMMIGRATION

L’immigration coûte plus qu’elle ne rapporte : « 53,9 milliards par an. Elle génère des recettes et des contributions sociales, mais ces rentrées pèsent peu face aux dépenses multiples qu’elle engendre. »

L’immigration est-elle une « chance pour la France », comme le proclament la gauche et, quand il ne dit pas l’inverse, Emmanuel Macron ? Ou bien, au contraire, participe-t-elle à son déclassement, comme on l’affirme à droite, de Laurent Wauquiez à Éric Zemmour en passant par Marine Le Pen ? L’étude réalisée par le spécialiste des migrations Jean-Paul Gourévitch pour Contribuables associés a le grand mérite de verser des éléments factuels et chiffrés au débat idéologique qui nous agite depuis cinquante ans. Il ne prétend pas embrasser le phénomène dans toutes ses dimensions, notamment humaines, mais fournir des données objectives dans un domaine qui en manque singulièrement.

fdesouche.com

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PSG : apparition en cette rentrée d’un nouveau groupe de supporters au sein de la tribune Auteuil avec le « Beriz (Paris en arabe) Crew », qui organise des prières islamiques dans les coursives du stade

Depuis le début de la saison, un nouveau groupe a fait son apparition dans le Virage Auteuil du Parc des Princes, le « Beriz Crew ». Ce petit nouveau prend physiquement la place des LPA, auto-dissous pendant l’été. En interne, certains choix de la direction du collectif posent question avec des visions très différentes sur les combats à mener.

rmcsport.bfmtv.com

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De Tondelier à Rousseau et Mélenchon, 50 nuances d’absolution de Médine

Dans la chronique du naufrage annoncé de la gauche française, cet été 2023 sera à marquer d'une pierre noire et d'un nom : Médine. On ne présente plus ce rappeur islamiste qui célèbre djihad et crucifixion des laïcards au Golgotha. Et c'est bien pour cela qu'il est devenu la coqueluche de toute la gauche, une gauche en panne d'idées et d'électeurs qui ne doit sa survie qu'au plébiscite des banlieues en sa faveur. Une gauche qui vous dira, dans le même mouvement de danse du ventre devant Médine, que l'islamo-gauchisme est un concept aussi dénué de réalité que celui de Grand Remplacement. Mais voilà, notre idole des banlieues a récidivé : lui que ses supporters Verts présentaient en cheminement et qui voulaient justement l'entendre sur son évolution s'est fendu d'un tweet en forme de mauvais jeu de mots sur le nom de Rachel Khan, petite-fille de déportés.

bvoltaire.fr

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ITALIE

Immigration : les maires italiens dénoncent l’inaction du gouvernement Meloni

Des maires de gauche dénonçant l’immobilisme d’un gouvernement dit d’extrême droite sur le thème migratoire ? Cela peut, à première vue, paraître contradictoire, mais c’est pourtant ce qu’il se passe actuellement en Italie. Preuve que la question dépasse bien les clivages des politiques actuels…. et qu’on aurait tort de se fier à ces derniers pour la résoudre. Une question gravissime, qui met en péril la survie même de notre civilisation.

breizh-info.com

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LECTURE

Une « Histoire de la guerre d’Espagne »… pour mieux comprendre la guerre d’Ukraine

Sous l’égide des « Sept Couleurs », la maison d’édition fondée en 1948 par Maurice Bardèche, la vénérable mais plus que jamais dynamique Association des Amis de Robert Brasillach vient de rééditer Histoire de la guerre d’Espagne, livre passionnant et plein d’enseignements cosigné par Robert Brasillach (qui en écrivit la majeure partie) et son beau-frère Bardèche et publié en juillet 1939, alors que le conflit s’était achevé le 31 avril 39 sur la défaite des Rouges. Une prouesse éditoriale. « Confrontations par procuration, débats sur la nécessité d’intervenir (ouvertement ou non), prises de position polémiques des intellectuels, “brigades internationale”, populations civiles bombardées, propagandes et multiplication des fausses nouvelles… » Pour l’Europe, les parallèles sont frappants avec la guerre d’Ukraine sévissant depuis 2014. Aussi cette Histoire de la guerre d’Espagne devrait-elle figurer dans la bibliothèque de tous les amoureux tout à la fois de Clio et de l’Espagne, d’autant que c’est aussi un superbe objet : à un index et à un appareil de notes très complet s’ajoute l’iconographie exceptionnelle (plus de 300 photos) réunie par David Gattegno. Connaitre le passé pour mieux comprendre et affronter le présent n’est-il pas indispensable dans les temps ô combien agités et incertains que nous vivons ?

Histoire de la guerre d’Espagne, par Robert Brasillach et Maurice Bardèche. 560 pages, 35 € ou 43 € port compris. A commander à A.R.B. (ou M. Delcroix), Boite postale 19, F-60240 Chaumont-en-Vexin. Courriel : arbfrance@orange.fr

polemia.com

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Terre de racines contre mer de finances

Dans cette inimitié entre l'élément thalassique des flux de capitaux (de désirs, de marchandises, de personnes marchandisées, de valeurs boursières, etc.) et la dimension tellurique des « lieux de l'autoproduction des mondes de vie », la seule chance de succès du pôle dominé réside dans la reconquête de l'État et du politique comme puissance capable de limiter la voracité insatiable de l'autovalorisation de la valeur.

La vie liquide, par Zygmunt Bauman. Pluriel, 2013.

Terre et mer. Un point de vue sur l’histoire mondiale, par Carl Schmitt. Krisis, 2023.

posmodernia.com

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Poésie : Laurence Guillon contre « les dévoués valets des Ténèbres »

Par Nicolas Bonnal. Ce texte sur des vers rimés promis à de rares Happy Few (l’expression n’est pas de Stendhal mais de Shakespeare comme toujours) s’adresse aux fans de Laurence Guillon, qui offre l’originalité d’un blog double – de combat et de lutte contre les ténèbres du mondialisme ; et de survie et résurrection intérieure, résurrection qui se passe dans le cadre qui lui convenait de notre Russie orthodoxe et profonde. Le cas est assez exceptionnel : on pense à cette autrichienne ministre persécutée depuis et qui était aussi polymathe, et que Poutine avait salué le jour de son mariage. Laurence poétesse est aussi traductrice, jardinière, musicienne, chanteuse et peintre – elle m’a offert un très beau tableau solaire qui orne mon deuxième appartement de travail dans mon bled andalou. Je ne peux malheureusement pas dire que l’Espagne ait gardé les vertus que Laurence trouve en Russie profonde, à cent bornes de Moscou ? Mais Laurence est tout sauf une illuminée, cette aventurière voit les choses telles qu’elles sont, c’est une mystique avec un regard réaliste et parfois profane. Le mystique trop rêveur a vite fait de se faire bouffer – esprit compris – par les Temps qui courent. Quant au prosaïque malin (Poutine obéit aussi à Davos…) il peut crever.

À l’ombre de Mars, par Laurence Guillon. www.leseditionsdunet.com

euro-synergies.hautetfort.com

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MONDIALISME

Vaccin covid, des contrats qui sentent le souffre et le déni de démocratie

Une chaîne mainstream allemande se saisit de l’affaire des contrats secrètement gérée par la Commission européenne de Ursula von der Leyen avec Pfizer. Les ultrapuissants délèguent leurs personnes de confiance qui n’ont de compte à rendre qu’à leurs mentors privés… Un scandale qui n’est finalement que le reflet de la prise de pouvoir politique par un petit club d’ultrapuissants. Ce petit mot devrait être un jour défini sérieusement, car il ne s’agit pas forcément des milliardaires de la planète. Ceux-là peuvent s’enrichir puis aller rejoindre la plèbe d’un jour à l’autre. Les ultrapuissants détiennent des prérogatives régaliennes qui transforment par leur signature un simple papier en ordonnances / décrets. Ces gens disposent dès lors non plus des avoirs des citoyens, mais aussi des avoirs futurs des contribuables, puisque le même signataire peut charger en dettes le territoire dont il a la charge.

Le blog de Liliane Held Khawam

https://lilianeheldkhawam.com/2023/08/21/vaccin-covid-des...

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ONG

Covid non-censuré : Gates, bienfaiteur ou danger public ?!

Faire confiance à Bill Gates pour votre santé est-ce comme faire confiance à Jeffrey Esptein pour s’occuper de votre fille ?! Analyse des fondations de Gates dont les actions oscillent entre ONG et banques d’investissements dans l’opacité la plus totale. Excellente analyse de la montée en puissance de ces pieuvres tentaculaires qui nous veulent du… mal, sous couvert de « philanthropie capitaliste ».

Jean-Dominique Michel

https://odysee.com/@JeanDominiqueMichel:e/6.4-covid-non-c...

La Fondation Soros semble se désintéresser de l’Union européenne

L’Open Society Foundation de George Soros, désormais contrôlée par son fils Alexander, va cesser la plupart de ses activités dans l’Union Européenne. Cette décision, qui intervient après que des ONG financées par la fondation ont transporté des migrants vers l’Europe pendant plus d’une décennie (mission accomplie ?), fait suite à l’annonce du budget de la fondation familiale 25 milliards de dollars et qu’elle supprimerait au moins 40 % de ses effectifs après l’ascension du fils Alexander Soros. Invoquant un « changement radical d’orientation stratégique », l’OSF déclare que son nouveau modèle opérationnel nécessitera « une restructuration significative et la fermeture de tous les programmes régionaux et mondiaux. » Cette information figure dans une lettre envoyée aux bénéficiaires de subventions en Hongrie, et a été relayée par Bloomberg.

geopolitique-profonde.com

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OTAN

L'OTAN entre autisme et désengagement

Face à l'impossibilité désormais évidente de récupérer ne serait-ce qu'une partie des territoires perdus par l'Ukraine, l'OTAN cherche désespérément une issue qui ne la démolisse pas politiquement. Mais piégée dans sa propre propagande, elle semble en proie à une sorte d'autisme qui l'empêche de voir/d'accepter la réalité stratégique - à la fois celle du conflit et celle du multipolarisme émergent. La conséquence est une impasse dangereuse, qui fera durer la guerre au moins jusqu'à l'année prochaine.

sinistrainrete.info/geopolitica

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

La boîte Collector 2019 La vache qui rit® par Daniel Buren

Retrouvez les dessous de la création de la boîte collector 2019 La vache qui rit® par Daniel Buren. Attention, ce n’est pas un gag. Il s’agit de « création ». Et pas n’importe quelle création. Il en aura fallu du temps à l’inventeur des « Colonnes » qui bandent dans la cour d’honneur du Palais Royal pour dessiner de nouvelles boîtes pour La Vache qui rit. Il nous raconte ces réflexions tel un monsieur Homais du XXIe siècle. C’est totalement affligeant mais, avec un peu d’humour, on peut en rire, comme la malheureuse vache qui n’en demandait sûrement pas tant !

Boutique officielle La vache qui rit

https://www.youtube.com/watch?v=3aCJmZyKbzg

RÉFLEXIONS

Manipulation des masses : cet avion sans pilote que nous laissons voler

Par Xavier Azalbert. Il y a une dizaine d'années, une liste des « Dix Stratégies de Manipulation des masses » a été diffusée, dont la paternité a été attribuée de manière erronée à Noam Chomsky, l'éminent linguiste américain. S'il est assez marrant de considérer que cette « manipulation » a fonctionné (le texte sur internet est à l'heure actuelle toujours associé à Chomsky), on ne peut vraiment faire de lien entre ce texte et celui qui fut aussi professeur de sciences politiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Pourquoi ? Parce que l'auteur (véritable) de l'essai « la Fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie », co-écrit avec l'économiste Edward Erman, aborde la question de l'industrie médiatique aux États-Unis non pas en essayant de savoir « qui » la dirige, mais « comment », notamment avec « quel modèle de propagande ». La question est donc de savoir de quelle façon des messages et des symboles sont transmis à la population dans le cadre d'une communication qui s'attache à soutenir, notamment et selon Chomsky, le libéralisme économique tout en soutenant la politique étrangère américaine. Le linguiste montre avec brio que les médias de masse ont disposé cinq « filtres » pour « fabriquer le consentement » de la population. Détaillons-les.

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/opinions-editos/manipulation-ma...

Réchauffement climatique, éco-anxiété et nouvelles restrictions

La pandémie mortelle de COVID-19 (avec un taux de mortalité en Italie inférieur à 1 % !) est désormais derrière nous et l'imminence d'une guerre nucléaire ne nous inquiète plus autant. Un nouveau croquemitaine fait son apparition dans les journaux, à la télévision et sur les forums de discussion des réseaux sociaux : le réchauffement climatique. On répète à l'envi que cet été est le plus chaud des deux derniers siècles alors que, données à l'appui, il y a eu des vagues de chaleur estivales bien plus intenses, comme l'été historique de 2003 ou, auparavant, celui de 1957. De nombreuses personnes semblent tellement terrifiées par les conséquences du changement climatique qu'un nouveau mot a été inventé pour décrire ce sentiment d'incertitude et d'anxiété face aux éventuelles conséquences catastrophiques du réchauffement de la planète : l'« éco-anxiété ».

bloccostudentesco.org

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RUSSIE

Vladimir Poutine a adressé un message vidéo aux participants du Forum des Affaires des BRICS

Pour réinformation, car ce discours n’a pas été repris ni même cité par les médias de grand chemin, voici les messages principaux du discours vidéo (sous-titré en français) de Vladimir Poutine aux participants du sommet des BRICS.1. Le processus de dédollarisation dans les règlements entre les pays BRICS est devenu irréversible ; 2. Le chiffre d’affaires commercial entre la Russie et les partenaires de l’organisation a dépassé 230 milliards de dollars ; 3. La Fédération de Russie dirigera ses flux de transport et de logistique vers des partenaires fiables, notamment parmi les membres des BRICS ; 4.  Moscou prône une coopération plus étroite pour un approvisionnement stable en ressources alimentaires et énergétiques ; 5. la Russie restera un fournisseur fiable de produits alimentaires pour le continent africain ; 6. La Russie est prête à revenir à l’accord céréalier, sous réserve du respect de ses obligations.

Russophère

https://www.youtube.com/watch?v=5-aYPO1Fg7M

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SUÈDE

Charlie Weimers (Démocrates de Suède) : « Nous sommes entièrement derrière la ligne du gouvernement suédois en matière de soutien à l’Ukraine » [Interview]

Charlie Weimers est député européen du parti nationaliste suédois Sverigedemokraterna (Démocrates de Suède). Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/08/23/223728/charlie-wei...

SYRIE

Les États-Unis sanctionnent les « rebelles modérés » syriens qu’ils avaient armés

En 2013, la CIA a distribué des missiles antichars TOW à des groupes de « rebelles modérés » qui combattaient le gouvernement en Syrie. Ces groupes étaient prétendument « contrôlés » avant de recevoir de l’argent et des armes. Malheureusement, la CIA n’a jamais été douée pour ce type de contrôle. L’un des groupes ayant bénéficié d’un tel soutien est la Division Hamza (Forqat al-Hamza – فرقة الحمزة) : un groupe sous la bannière de l’ASF composé de six brigades substitutives qui opèrent principalement dans les environs d’Inkhil, à Daraa. La division Hamza a reçu des ATGM TOW et travaille sous la supervision du Conseil militaire de Daraa. Elle reçoit un soutien étranger de la part de bailleurs de fonds occidentaux et arabes et est membre de la coalition du Front Sud. Le Front Sud a déclaré son engagement en faveur d’un État civil et a publié un programme politique complet en faveur des réformes démocratiques. La division s’est associée au Front révolutionnaire syrien et au 1er régiment d’artillerie pour créer la 1ère armée, qui s’est ensuite dissoute. La Division Hamza continue d’utiliser le blason de la 1ère Armée en même temps que la sienne, alors que les autres anciens supplétifs ne le font pas. Par la suite, Hamza a également été soutenu par le Pentagone. Sans ce soutien, le groupe ne serait jamais devenu une entité viable. Les choses se sont compliquées lorsque les milices armées par le Pentagone ont commencé à combattre celles armées par la CIA…

lesakerfrancophone.fr

https://lesakerfrancophone.fr/les-etats-unis-sanctionnent...

UKRAINE

BlackRock, la 3ème puissance mondiale

Lorsque nous parlons de l’Ukraine, nous pensons immédiatement à la guerre, aux vies déchirées par les bombes, aux hommes enrôlés de force, des adolescents aux personnes âgées, et, en définitive, à un État défaillant incapable de générer du bien-être et un développement évolutif pour ses citoyens. Mais ne nous y trompons pas, ce n’est pas le cas de tous les Ukrainiens. Il existe une élite corrompue qui accumule des richesses en profitant de la situation. Cette élite, représentée aujourd’hui par le régime de Volodymyr Zelensky, est totalement étrangère aux intérêts nationaux. Au mois de mai, le gouvernement ukrainien et BlackRock ont signé un accord sur la création du Fonds de Développement ukrainien. L’objectif officiel était d’attirer les investissements dans les domaines de l’énergie, des infrastructures et de l’agriculture. En réalité, il s’agit de l’aboutissement de la vente complète des principaux actifs publics de l’Ukraine, des terres noires aux réseaux électriques. C’est apparemment ainsi que Kiev entend rembourser ses dettes. Zelensky scelle ainsi la vente de l’Ukraine aux fonds de vautours américains. BlackRock représente le plus grand fonds de gestion d’actifs au monde.

pressenza.com

https://reseauinternational.net/blackrock-la-3eme-puissan...

UNION EUROPÉENNE

L'UE n'a pas de volonté politique propre

Quoi que dise l'UE sur la nécessité d'une approche plus indépendante de la prise de décision sur les questions clés, toutes les déclarations et affirmations de ce type, comme les plans d'autonomie stratégique de l'Allemagne et de la France, peuvent être considérées comme des sons creux. À la veille du sommet de l'OTAN, le New York Times a publié un article de deux auteurs (Grey Anderson et Thomas Meaney) au titre retentissant : « L'OTAN n'est pas ce qu'elle prétend être ». Les auteurs commencent l'article par les développements récents, notamment l'admission de la Finlande et l'invitation à la Suède, et font ensuite une révélation extrêmement importante : « L'OTAN, depuis sa création, n'a jamais été concernée au premier chef par le renforcement de ses capacités militaires. Avec 100 divisions au plus fort de la guerre froide, soit une petite fraction des effectifs du Pacte de Varsovie, l'organisation ne pouvait espérer repousser une invasion soviétique, et même les armes nucléaires du continent étaient sous le contrôle de Washington. Elle visait plutôt à lier l'Europe occidentale à un projet beaucoup plus vaste d'ordre mondial dirigé par les États-Unis, dans lequel la défense américaine servait de levier pour obtenir des concessions sur d'autres questions telles que le commerce et la politique monétaire. Cette mission a été remarquablement réussie ».

katehon.com/ru

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/08/13/l...

samedi, 26 août 2023

EUROSTAT - L'UE enregistre un nombre record de faillites d'entreprises

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EUROSTAT - L'UE enregistre un nombre record de faillites d'entreprises

Source: https://www.lantidiplomatico.it/dettnews-eurostat__lue_raggiunge_il_numero_record_di_fallimenti_aziendali/11_50549/

Le nombre de faillites d'entreprises dans l'Union européenne a augmenté de 8,4% entre avril et juin de cette année par rapport au trimestre précédent. Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis 2015, selon les données publiées par l'Office européen des statistiques (Eurostat). La Hongrie (40,8%), la Lettonie (24,8%) et l'Estonie (24,6%) ont été les pays les plus touchés.

Selon Eurostat, il s'agit du sixième trimestre consécutif d'augmentation exponentielle. Les secteurs les plus durement touchés sont l'hôtellerie et la restauration, où les dépôts de bilan ont augmenté de 23,9%, et les transports et la logistique, avec une hausse de 15,2%.

La récession économique, la hausse des taux d'intérêt - qui entraîne une augmentation des coûts d'emprunt - et l'expiration des mesures d'aide gouvernementale prises à l'époque de la pandémie sont les facteurs à l'origine de cette augmentation exponentielle.

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Eurostat n'inclut pas dans ce rapport les derniers chiffres pour l'Allemagne, qui a fait l'objet de la dernière couverture de The Economist avec le titre : "L'homme malade de l'Europe à nouveau". Les chiffres de l'Office fédéral allemand des statistiques pour le mois de juillet révèlent que le nombre d'entreprises ayant déposé le bilan a augmenté de 23,8% en glissement annuel. Nous assistons à un choc du marché", a déclaré Christoph Niering, directeur de l'association professionnelle allemande des praticiens de l'insolvabilité, au Wall Street Journal.

L'institut Ifo, basé à Munich, a signalé en juillet que son indice de confiance des entreprises avait chuté pour le troisième mois consécutif et que les entrepreneurs étaient désillusionnés par l'état actuel de leurs entreprises, réduisant ainsi leurs attentes pour l'avenir. La situation de l'économie allemande devient de plus en plus sombre", a déclaré Clemens Fuest, président de l'Ifo.

L'une des plus anciennes entreprises métallurgiques du pays, Eisenwerk Erla, s'est déclarée insolvable en mars. La direction de l'entreprise, vieille de plus de 600 ans, a attribué la situation à des problèmes d'approvisionnement et à l'augmentation des tarifs de l'énergie. La chaîne de grands magasins Galeria Karstadt Kaufhof a fait faillite à la fin de l'année dernière et s'apprête à fermer un tiers de ses plus de 100 magasins dans le pays. Les dirigeants attribuent la crise aux coûts élevés de l'énergie et à la faiblesse de la consommation. Le détaillant de mode Gerry Weber Retail a également annoncé des procédures d'insolvabilité cette année et ferme 122 de ses 171 magasins en Allemagne. Cette crise a surtout touché les entreprises de taille moyenne, qui dépendaient fortement des subventions publiques et qui ont beaucoup perdu", a déclaré Natalia Schaubert, directrice de l'organisation sociale allemande Kolorit, à BFM.

La sortie de l'OTAN/UE est le plus grand devoir patriotique de notre temps

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La sortie de l'OTAN/UE est le plus grand devoir patriotique de notre temps

Par Juan A. Aguilar (*)

Source: http://www.elespiadigital.com/index.php/newsletter/newsletter/40944-2023-06-18-20-49-55

Le 23 juillet, les Espagnols ont été appelés aux urnes. Avant cette date, ce furent des semaines où les citoyens eurent à subir une cascade de "propositions électorales", de programmes, de slogans, d'insultes, de bassesses et de coups de poignard dans le dos entre les partis du régime de 78, afin de gagner des positions... Cependant, nous pouvons tous constater que, alors qu'ils ont la bouche pleine du mot Espagne, aucun des partis ayant la possibilité d'obtenir une représentation n'a proposé quelque chose de si évident pour ceux qui veulent la paix, la justice et la souveraineté de notre Patrie: la promesse de sortir l'Espagne de l'OTAN/Union européenne.

Ne vous laissez pas impressionner par le Régime servile et ses furies médiatiques. L'OTAN et l'UE sont dans le même paquet. Il a été prouvé dans la pratique que l'UE n'est rien d'autre que le bras politique de l'OTAN, et l'OTAN l'appareil militaire des élites mondialistes néocoloniales.

Qu'est-ce que ce sinistre tandem OTAN/UE nous a appris depuis des décennies ? Que ses fonctionnaires, une bande de parasites que personne n'a élus, ne servent que leurs maîtres, qu'ils ont honte lorsqu'ils reçoivent un appel de la Maison Blanche, qu'ils sont hautains et arrogants envers les faibles, mais qu'ils sont pires que des rats lorsqu'ils sont confrontés à une puissance capable de leur tenir tête. Et "rien n'est plus bas et vil que d'être hautain avec les humbles", disait Sénèque il y a deux mille ans.

Pour saisir la bassesse morale des racailles qui se protègent sous les sinistres acronymes susmentionnés, il suffit de passer en revue quelques-unes des déclarations faites ces derniers jours.

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    - Le président tchèque Petr Pavel a déclaré que "tous les Russes vivant dans les pays occidentaux devraient être surveillés de beaucoup plus près que par le passé", rappelant qu'à l'époque de la Seconde Guerre mondiale, les descendants de Japonais vivant aux États-Unis étaient également soumis à "un régime de surveillance stricte". Pour ceux qui l'ignorent : le président tchèque vient d'appeler à appliquer aux Russes le régime que la Maison Blanche a imposé à 120.000 Japonais, en les plaçant dans des camps de concentration, dans des conditions inhumaines, en les expropriant de leurs biens et en les soumettant à un test de "loyauté" qui comprenait non seulement le rejet de l'empereur du Japon, mais aussi l'acceptation d'aller faire la guerre dans les rangs de l'armée américaine, alors que nombre d'entre eux étaient déjà des citoyens américains à part entière. Ce monsieur n'est qu'un misérable représentant de la Tchéquie otaniste et des "valeurs européennes", un psychopathe aux envies génocidaires qui se croit impuni en disant de telles choses... À l'écouter... Comment ne pas se souvenir du bon vieux temps du Pacte de Varsovie ?

    - Le corps des volontaires polonais a admis avoir collaboré avec le corps des volontaires russes, combattant aux côtés des forces armées ukrainiennes, pour attaquer plusieurs villages de Belgorod, province frontalière de la Russie, tuant un civil et en blessant douze autres. Le Washington Post a révélé que ces groupes extrémistes ont attaqué des civils avec des armes de l'OTAN. Voilà donc les "braves" Polonais pratiquant le terrorisme selon les "valeurs européennes". Leur exploit n'a fait que blesser ou tuer les civils d'un petit village. Quelle grandeur, quel héroïsme, quelle place dans l'OTAN/UE !

    - L'oligarque italien Mario Draghi a déclaré dans un discours au MIT de Boston sur la guerre de l'OTAN en Ukraine : "Le slogan est unique, catégorique et contraignant pour tous. Il vole déjà et enflamme les cœurs, des Alpes à l'océan Indien : "Gagnons ! et nous gagnerons !". "Les États-Unis, l'Europe et leurs alliés n'ont pas d'autre choix que de s'assurer que l'Ukraine gagne cette guerre, sinon ce sera la fin de l'UE. En effet, à quoi sert l'UE si son existence dépend du maintien de la dictature de Zelensky ? Ce représentant des "valeurs européennes" devrait se rappeler que "l'Italie répudie la guerre en tant que [...] moyen de règlement des différends internationaux", selon l'article 11 de la Constitution, mais les constitutions des pays du "jardin de Borrell" souffrent à présent d'interprétations surréalistes.

    - Ce n'est pas la première fois que le banquier Draghi nous "enseigne les valeurs européennes". On se souvient que, dans un discours au Parlement italien, Draghi a voulu rendre un hommage inhabituel à Robert Kagan, inconnu de la plupart des gens mais fils de Donald, le fondateur du mouvement néo-conservateur américain. Robert est le mari de Victoria Nuland, protagoniste absolue du coup d'État de Maidan en 2014, et figure clé des cercles qui alimentent le conflit ukrainien (sur Robert Kagan voir Piccolenote (https://www.piccolenote.it/mondo/guerra-ucraina-fanculo-e...), tandis que sur la relation étroite entre Frederick Kagan - le fils de Donald et le frère de Robert - et sa femme Kimberly avec le général Petraeus voir le Washington Post (https://www.washingtonpost.com/world/national-security/ci... ). Tout reste dans la famille...

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  - L'ancien secrétaire de l'OTAN Anders Rasmussen, qui a récemment rejoint Zelensky en tant que conseiller présidentiel, est un autre infâme personnage. Dans un récent discours résumé par The Guardian, il nous a dit: "Un groupe de pays de l'OTAN pourrait être prêt à déployer des troupes sur le terrain en Ukraine si les États membres, y compris les États-Unis, ne fournissent pas de garanties de sécurité tangibles à Kiev lors du sommet de l'Alliance à Vilnius". Les nations qui, selon M. Rasmussen, seraient prêtes à envoyer des troupes en Ukraine seraient la Pologne et les États baltes. Et ainsi entraîner toute l'Europe dans la guerre... où, bien sûr, les fils et petits-fils de tous ces prébendiers n'iront pas dans les tranchées...

    - Il est à noter que l'intervention en Ukraine d'une "coalition de volontaires", semblable à celle formée pour l'invasion de l'Irak, avait été préconisée à l'époque par le général David Petraeus, le principal protagoniste de la saison des guerres sans fin menées par les États-Unis dans leur "moment unipolaire". D'où un retrait de Washington, qui observerait d'outre-Atlantique ce qui prendrait la forme d'une grande guerre européenne, les autres nations européennes ne pouvant manquer de soutenir à leur tour le contingent des pays de l'OTAN déployé en Ukraine.

La liste est longue. Voilà suffisamment d'exemples de figures significatives du "monde libre", celui qui est toujours du "bon côté de l'histoire", avec son "ordre fondé sur des règles" (les leurs), résilient, inclusif, durable et sexué... Ils donnent assurément un spectacle sombre et grossier de leur vraie nature. Et comme l'a décrit Emile Zola : "En vérité, le spectacle a été inouï, il a surpassé en brutalité, en impudence, en déclarations indignes, les pires instincts, les plus grandes bassesses jamais avouées par la bête humaine". Ne nous faisons pas d'illusions. Il y aura toujours des gens qui pueront comme ceux que nous venons d'évoquer. Cela fait partie de la condition humaine. Cela ne vaut pas la peine de chercher à comprendre la racaille. Ce qu'il faut, c'est les éviter. Et pour cela, il faut quitter les porcheries indignes où ils s'ébattent. Nous devons quitter l'OTAN/l'UE.

Les citoyens peuvent constater que rien de ce que disent ces personnages n'est consulté par les peuples européens respectifs. Ils alimentent la guerre... sans nous consulter. Ils appliquent des "sanctions" illégales au regard du droit international sans nous consulter, ils ciblent la Chine comme une menace sans nous consulter. Cependant, les sondages indiquent que les peuples européens ont une autre perception des choses, une idée très différente d'"eux" qui gagne du terrain au fil du temps. Par exemple, selon un récent sondage réalisé auprès de plus de 16.000 personnes interrogées dans 11 pays européens, près des trois quarts des Européens soutiennent la position du président français Emmanuel Macron selon laquelle l'UE devrait cesser de compter sur les États-Unis pour sa sécurité et investir dans ses propres capacités de défense militaire. Le sondage indique également que 43% des personnes interrogées considèrent la Chine comme "un partenaire nécessaire" et seulement 35% comme "un rival" ou "un adversaire" pour leur pays. Et le soutien au régime de Kiev est en baisse depuis des mois. Pourquoi devrions-nous continuer à supporter la bassesse de castes qui ne représentent qu'elles-mêmes ?

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Le cas de l'Espagne est particulièrement saignant. Au cours d'une législature, nous avons eu le gouvernement le plus "à gauche" et le plus "progressiste" de ces dernières décennies (c'est ce qu'ils disent). En réalité, il s'agit du gouvernement le plus capitulé, le plus sordide, le plus exécrable, le plus otaniste et le plus vendu du siècle dernier. Un gouvernement qui croit que les Espagnols sont prêts à vendre leur dignité, leur souveraineté, leur indépendance et leur liberté pour quelques fonds européens... c'est-à-dire pour quelques pièces de monnaie.

Les Espagnols doivent se réveiller. L'Espagnol doit mépriser ces pièces de monnaie tachées du sang de décennies de guerres et de néocolonialisme. L'Espagnol doit mémoriser une citation classique de Léon Tolstoï (un Russe, bordel) : "L'argent est une nouvelle forme d'esclavage qui ne diffère de l'ancienne que par son caractère impersonnel ; il n'y a pas de relation humaine entre le maître et l'esclave".

Nous ne savons pas s'il restera de la place pour cette "fureur espagnole", mais au moins les Espagnols devraient-ils puiser un peu d'amour-propre dans leurs tripes pour dire "ça suffit !" à toute l'ignominie et la bassesse que représente l'OTAN/UE.

Il reste à comprendre pourquoi ces manifestations spectaculaires de turpitude morale ont lieu en ce moment même. En d'autres termes, pourquoi les faucons de l'OTAN et des États-Unis poussent si fort à l'élargissement d'un conflit qui, jusqu'à présent, est resté dans des limites de risque gérables et avec des marges résiduelles pour des solutions négociées.

En fait, ils craignent à juste titre que la contre-offensive de l'OTAN n'obtienne pas le succès escompté. La fiction jusqu'ici entretenue d'une victoire ukrainienne sur le champ de bataille ne résistera pas à la dure réalité. Elle ne pourra pas non plus éroder les ressources de Moscou de manière à "affaiblir" la Russie de manière significative sur le plan international.

L'absence de victoire sera perçue à juste titre comme un revers par les élites oligarchiques. Et oui, la victoire de la Russie pourrait être la fin de l'OTAN/UE.

C'est pourquoi nous parions sur une telle victoire. Par patriotisme.

*Directeur de l'Institut espagnol de géopolitique

vendredi, 25 août 2023

Trois leçons pour l'Europe suite aux élections en Espagne

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Trois leçons pour l'Europe suite aux élections en Espagne

Par Andrea Muratore

Source: https://osservatorioglobalizzazione.it/osservatorio/tre-lezioni-per-leuropa-dal-voto-in-spagna/

Le scrutin en Espagne s'est achevé et ni les Populaires ni les Socialistes n'ont remporté la majorité absolue des sièges. La Droite populaire, dirigée par Alberto Nunez Feijoo, a fait un retour en force et est désormais le premier parti. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), dirigé par le Premier ministre Pedro Sanchez, s'est toutefois maintenu et, bien que dépassé par ses rivaux, a conservé un rôle décisif au sein du Parlement ibérique.

L'élection espagnole avait été présentée comme un scrutin pouvant décider de nombreux équilibres d'ici les élections européennes de 2024. En particulier, le thème de la potentielle nouvelle bipolarité européenne avait émergé dans toute sa grandeur, puisque tant les Populaires que les Socialistes comptaient pouvoir entrer au gouvernement avec le soutien des ailes politiques situées aux extrêmes de leurs formations. Cela a renforcé l'idée d'une Espagne comme laboratoire de l'Europe, compte tenu des nouveaux équilibres qui pourraient être créés sur diverses questions, de la transition verte aux questions de genre, de l'avenir de l'austérité à la question de la politique industrielle dans l'hémicycle strasbourgeois à venir.

Fondamentalement, le résultat parle d'un contexte tout à fait différent où des questions politiquement polarisantes mais résolument locales ont prévalu dans l'analyse du vote, comme le problème de la sécheresse qui a dévasté le centre de l'Espagne au cours des derniers mois, punissant Sanchez et l'environnementalisme de gauche dans la Rioja, La crainte des régionalistes d'une victoire de la droite qui a sauvé le PSOE en Catalogne et au Pays basque, le conflit intergénérationnel entre une jeunesse qui a récompensé les socialistes et leurs réformes du travail et une génération plus âgée qui a principalement voté pour le centre-droit. Les deux leaders ont voulu faire de l'élection un véritable derby entre eux et, d'une certaine manière, ils y sont parvenus en l'emportant nettement sur les composantes radicales, respectivement la gauche de Sumar et la droite nationaliste de Vox.

Si l'on veut donner une perspective européenne au vote espagnol, on peut difficilement, avec le recul, le considérer comme un référendum susceptible de dire si le virage à droite de l'Europe s'est consolidé ou si une gauche moderne a encore la possibilité de jouer ses cartes. Certes, on a l'impression que la large coalition du deuxième gouvernement Sanchez est peut-être vouée à l'échec. Mais il n'y a pas de majorité alternative et le risque d'un Parlement-Vietnam est susceptible d'amener le modèle actuel de Strasbourg à Madrid, et non l'inverse.

Cependant, plusieurs interprétations peuvent être données sur le poids européen de ce vote. Tout d'abord, les élections espagnoles sont apparues comme les plus idéologisées depuis des décennies. Et une volonté croissante de lier la vision de l'avenir des grands partis à des systèmes de valeurs précis s'est manifestée. Sans aucune ambiguïté. D'une certaine manière, cela contribue certainement à clarifier la vision politique des partis en présence, mais cela ouvre aussi la perspective d'une confrontation brutale. Comme celle qui est destinée à s'ouvrir sur des positions idéologiques différentes au sein même du prochain parlement européen. Et si l'on peut dire que la gauche espagnole est beaucoup plus radicale que celle de l'Allemagne, de l'Italie, de la France et d'autres pays, dans le même temps, les Populaires espagnols se consolident comme l'emblème de la formation conservatrice typique en Europe. Ainsi, Sanchez et Feijoo dirigent des partis qui sont destinés à jouer un rôle prédominant dans les futurs accords de coalition de l'UE, caractérisant leurs Euro-groupes respectifs.

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Deuxièmement, un thème fondamental est apparu: dans cette nouvelle bipolarité, ce sont les formations traditionnelles qui peuvent encore avoir les cartes en main. En d'autres termes, la vague de protestation populiste et souverainiste, qui s'est manifestée en Espagne tant à droite qu'à gauche avec la montée de nouvelles coalitions, a été progressivement réabsorbée par les centres de pouvoir traditionnels. Cela consolide ce qui s'est déjà produit dans d'autres pays, en éloignant les formations majoritaires du centre. Mais en même temps, précisément en raison de leur différence de taille politique, cela renforce le rôle potentiellement décisif des radicaux. Sumar et Vox n'ont plus le consensus qu'ils avaient autrefois, mais ils restent indispensables aux principaux alliés. Ainsi, si l'on regarde l'Europe, on peut imaginer un contexte dans lequel les Populaires et les Socialistes, bien qu'alignés sur des positions plus radicales, devront nécessairement rallier les autres groupes de l'espace européen à leur cause pour compléter la majorité au sein du futur Parlement de l'UE. Si l'on regarde l'Italie, cela ne peut que suggérer ceci: un rôle décisif pourrait être joué par l'exécutif de Giorgia Meloni dans un contexte où, par ailleurs, Fratelli d'Italia est de plus en plus majoritaire parmi les conservateurs européens, peut-être aussi en raison de l'échec de Vox lors de ce vote.

Le troisième point est lié à la dynamique de la présidence espagnole de l'Union européenne. Celle-ci se montre potentiellement capable de paralysie décisionnelle au moment où Madrid devra prendre en charge la question des priorités à donner à l'Europe. Dans cette optique, un trou peut accentuer les différences entre les camps. Par exemple, l'Espagne partage avec l'Italie l'idée d'accélérer la réforme du Pacte de stabilité dans un sens anti-régime. Mais entre les Socialistes et les Populaires, les différences sont considérables sur le sujet des réformes, allant des maisons vertes à la réforme de l'immigration, la Gauche se concentrant surtout sur la transition énergétique et les Populaires sur le sujet d'une Europe plus sûre sur le plan politique et sur le plan des valeurs. Le Vietnam espagnol au Parlement peut-il nuire au processus décisionnel de l'Europe à la fin de l'année 2023 ? Difficile à dire. Ce qui est certain, c'est que même en Espagne, la politique, avec ses confrontations d'idées et de valeurs, est de retour. Et dans une Europe où les impulsions technocratiques de Bruxelles sont de plus en plus indigestes, c'est un nouveau signal à ne pas sous-estimer.

jeudi, 24 août 2023

L'OTAN entre autisme et désengagement

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L'OTAN entre autisme et désengagement

par Enrico Tomaselli

Source: https://www.sinistrainrete.info/geopolitica/26179-enrico-tomaselli-la-nato-tra-autismo-e-disimpegno.html

Face à l'impossibilité désormais évidente de récupérer ne serait-ce qu'une partie des territoires perdus par l'Ukraine, l'OTAN cherche désespérément une issue qui ne la démolisse pas politiquement. Mais piégée dans sa propre propagande, elle semble en proie à une sorte d'autisme qui l'empêche de voir/d'accepter la réalité stratégique - à la fois celle du conflit et celle du multipolarisme émergent. La conséquence est une impasse dangereuse, qui fera durer la guerre au moins jusqu'à l'année prochaine.

* * * *

Le piège de la narration

Lorsque, après huit ans de guerre civile, le conflit ukrainien s'est finalement transformé en guerre ouverte avec la Russie, l'objectif des États-Unis était d'écraser Moscou par le biais d'une guerre hybride, dont la durée était estimée à moins d'un an. Et, bien sûr, une partie de cette guerre a consisté en une mobilisation sans précédent de la propagande anglo-américaine et de l'appareil médiatique. Si l'on tient compte du fait que le système médiatique, pratiquement dans le monde entier, mais certainement dans les pays occidentaux, est totalement entre les mains d'un petit nombre de producteurs/distributeurs de nouvelles (tous issus de pays de l'OTAN), et que ceux-ci sont à leur tour contrôlés - directement ou indirectement - par les agences de renseignement britanniques et américaines, il est facile de comprendre à quel point cette mobilisation était logique et nécessaire.

De toute évidence, la guerre médiatique a également été conçue et mise en œuvre sur la base du projet global, qui, comme nous l'avons mentionné, avait un horizon temporel relativement court. La fonction de la propagande était relativement simple : non seulement donner un sens au conflit, mais aussi construire un récit reposant sur deux piliers : la diabolisation de l'ennemi et la certitude de la victoire.

Ces deux éléments fondateurs du récit de guerre occidental sont étroitement et fonctionnellement liés, dans la mesure où - si vous considérez la défaite de l'ennemi comme acquise - sa diabolisation virulente devient non seulement utile, mais possible. L'hypothèse, en effet, est que si l'adversaire est écrasé et humilié, le fait de le dépeindre comme un monstre légitimera davantage cette approche; et, inversement, puisque la possibilité d'une négociation est exclue a priori, elle ne constituera en aucun cas un obstacle.

C'est d'ailleurs dans cette logique que le gouvernement Zelensky avait adopté une loi interdisant toute négociation avec la Russie (tant que Poutine était en fonction).

Le problème de cette posture est que si les choses tournent autrement que prévu, on se retrouve coincé dans ses propres présupposés; en clair, la négociation (avec Poutine) devra être faite par un autre gouvernement, ou par l'actuel, mais après s'être renié lui-même.

Ayant fait du conflit ukrainien une guerre par procuration, l'OTAN se retrouve aujourd'hui dans un double piège, construit par ses propres erreurs. Premièrement, la guerre s'est avérée non seulement loin d'être courte, mais aussi très sanglante et coûteuse, ce qui a mis à rude épreuve l'ensemble du système militaro-industriel de l'Alliance atlantique et la confronte aujourd'hui à l'impossibilité de maintenir un tel niveau de soutien économique et militaire dans la durée.

Deuxièmement, après avoir martelé pendant un an et demi les deux piliers susmentionnés ("Poutine = Hitler", "L'Ukraine va gagner"), face à l'évidence que la victoire ukrainienne est littéralement impossible, elle ne peut pas facilement faire un virage à 180° et, en plus d'avoir à accepter la défaite, elle doit aussi faire face à Hitler

Le problème gigantesque auquel l'OTAN est confrontée aujourd'hui est donc fondamentalement de trouver une stratégie de sortie viable. Mais, une fois de plus, ce qui rend les choses très compliquées, c'est précisément l'auto-narration dans laquelle le leadership atlantique persiste.

Si l'on regarde, par exemple, les États-Unis, qui restent le pivot de toute prise de décision réelle, on observe que la polarisation extrême qui a été déterminée (Biden vs Trump, Démocrates vs Républicains) fait que les deux électorats ont tendance à embrasser les positions des dirigeants, indépendamment de leurs convictions personnelles. Ainsi, l'électorat pro-Trump critique majoritairement le maintien du soutien à Kiev, tandis que l'électorat démocrate y est fortement favorable. Le résultat est que Biden, maintenant lancé dans sa campagne présidentielle pour un second mandat, ne peut pas facilement revenir sur sa position sur cette question, sous peine de perdre l'élection. Son électorat, en effet, a été fortement poussé à un soutien inconditionnel (précisément par la propagande démocrate), et ne le lui pardonnerait pas.

L'administration Biden, et en son sein surtout les néocons, était tellement sûre que tout se passerait comme prévu, qu'elle n'a même pas préparé une véritable stratégie globale pour atteindre ses objectifs, et encore moins pensé à un éventuel plan B.

En bref, l'OTAN est restée prisonnière de sa propre "rhétorique hyperbolique", comme l'a définie avec acuité Branko Marcetic [1] dans "Responsible Statecraft" [2], qui a fait croire à l'opinion publique "que l'issue de la guerre ne concernait pas seulement Kiev et sa reconquête du territoire perdu, mais qu'elle avait des enjeux existentiels, pour la sécurité des États-Unis, pour l'ensemble de l'ordre mondial et même pour la démocratie elle-même" [3].

La radicalisation extrême du discours public sur la guerre détermine en somme un effet boomerang, agissant non seulement comme un outil de motivation pour l'opinion publique occidentale, mais aussi comme un rappel pour ses dirigeants, qui sont dans une certaine mesure contraints de s'en tenir à leur propre narration du conflit.

Et ce piège agit à deux niveaux, correspondant précisément aux deux piliers de la guerre médiatique.

La recherche d'une issue

Le premier niveau est celui déterminé par la diabolisation de l'ennemi, qui rend impossible le retrait d'une confrontation présentée comme apocalyptique, tout comme elle rend impossible l'acceptation du nouvel Hitler.

Mais le second niveau, non moins complexe, est lié à la rhétorique de la victoire inéluctable des bons. Dès lors qu'une telle victoire apparaît impossible, il s'agit d'une part de trouver la responsabilité d'un tel renversement, et d'autre part de savoir comment gérer la défaite. Car, bien sûr, une guerre n'est pas un match de Ligue des champions, elle ne peut pas se terminer par un match nul. On gagne ou on perd. Donc, si la guerre est gagnée par la Russie, c'est l'OTAN qui est vaincue. Une perspective inacceptable pour Washington, d'autant plus à un moment où la domination mondiale est extrêmement fragile - quand même un pays africain comme le Niger se permet de claquer la porte au nez de Nuland...

Cette situation, ajoutée bien sûr à un certain nombre d'autres facteurs, détermine l'incertitude avec laquelle ces questions sont abordées à Washington. En fait, pour l'instant, l'idée de reporter les choix semble prévaloir, ce qui signifie que la guerre se poursuivra indéfiniment.

Bien entendu, dans l'intervalle, les États-Unis débattent, plus ou moins ouvertement, de la manière de sortir du piège. Depuis des mois, les grands journaux américains débattent de ces questions, à la fois en analysant plus objectivement la situation sur le terrain et en s'interrogeant sur les voies de sortie possibles. La plus grande limite à ces réflexions reste malheureusement une sorte d'autisme politique dans lequel elles semblent enfermées, et dont le récent sommet de Jeddah est une parfaite représentation. En effet, toutes les discussions sur ces questions se font en ignorant totalement l'existence de l'autre partie; les intérêts stratégiques et politiques russes, les développements concrets de la guerre, pratiquement le fait même que toute négociation doit envisager la participation de la Russie, sont constamment évacués. L'OTAN, de facto déjà vaincue sur le terrain, continue de raisonner comme si la Russie était une entité inepte, qui ne peut qu'accepter les éventuelles offres de l'Alliance.

On voit ainsi que, par exemple, au sujet de la responsabilité de la défaite, un sordide blame game a déjà commencé, les milieux de l'OTAN attribuant la faute aux Ukrainiens, accusés en gros d'être incapables d'appliquer les doctrines militaires indiquées par les stratèges de l'Alliance, et d'une mauvaise utilisation des moyens mis à leur disposition, tandis que les Ukrainiens accusent à leur tour l'OTAN d'un approvisionnement rare et tardif, et de proposer des tactiques inadaptées et impossibles à mettre en oeuvre. Il s'agit évidemment d'un triste jeu de dupes, où chacun tente de sauver la face vis-à-vis de ses propres opinions publiques, alors qu'en réalité, ils sont tous deux et également co-responsables. La grande contre-offensive ukrainienne, sur laquelle la machine médiatique travaille depuis des mois, et qui a été planifiée de concert par les états-majors de l'OTAN et de l'Ukraine, était la tentative politico-militaire extrême de changer le cours du conflit, non pas tant dans l'intention illusoire d'une impossible reconquête territoriale, mais plus modestement dans celle d'obtenir un minimum d'effet de levier. Mais ce ne fut pas le cas.

Dans la matrice imaginative dans laquelle flottent les dirigeants de l'OTAN, c'est jusqu'à présent l'hypothèse du gel coréen qui semble prévaloir, c'est-à-dire une sorte d'arrêt sur image du film de guerre censé figer le statu quo. Cette hypothèse repose sur l'idée que le conflit est dans une impasse immuable et qu'un arrêt serait donc bénéfique pour les deux belligérants. J'ai déjà écrit [4] plus haut à quel point cette hypothèse est irréaliste d'un point de vue stratégique; en effet, elle ne correspond en rien aux intérêts de la Russie. Mais il y a plus. Si l'on peut parler d'impasse, cela s'applique uniquement et exclusivement à la guerre ukrainienne par procuration, alors que la situation sur le terrain raconte une toute autre histoire.

En deux mois et demi, la contre-offensive ukrainienne s'est effectivement enlisée, qui plus est après avoir payé (une fois de plus, après Bakhmout) un prix du sang très élevé [5]. En revanche, les forces armées russes sont à l'offensive dans deux zones significatives. Au nord-est, elles ont progressé de quelques kilomètres en profondeur, s'approchant de la ville de Koupyansk, qui risque fort de devenir le prochain hachoir à viande, à tel point que les Ukrainiens l'ont déjà évacuée de ses civils, ainsi que ceux d'une trentaine d'agglomérations voisines.

Cette pression offensive est importante non seulement sur le plan militaire, en raison des développements qui pourraient suivre la chute de la ville sur un large secteur du front, mais aussi parce qu'elle se développe dans l'oblast de Kharkov, qui ne fait pas partie des quatre régions annexées à la Fédération de Russie.

Cela indique clairement que la Russie n'envisagera certainement pas d'arrêter ses opérations militaires tant qu'elle n'aura pas établi une ceinture de protection à l'ouest des quatre oblasts. Ce n'est peut-être qu'à ce moment-là qu'un gel de la situation serait possible.

Par ailleurs, depuis des semaines, les forces aérospatiales frappent nuitamment dans toute l'Ukraine, ciblant les infrastructures portuaires, les installations industrielles, les dépôts de munitions et les centres de commandement. Tout cela témoigne sans doute du fait qu'il n'y a pas d'impasse générale, mais que le conflit subit une pression constante de la part de la Russie, même si celle-ci ne produit pas (pour l'instant) de changements majeurs sur la ligne de front.

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Adieu, l'Ukraine

Une variante plus avancée de cette hypothèse a été émise par Stian Jensen [6], chef d'état-major du secrétaire général de l'OTAN, avant d'être rapidement désavouée. Dans cette variante, un échange serait supposé: les territoires libérés par les Russes seraient reconnus comme faisant partie de la Fédération de Russie, qui en retour accepterait l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN.

Même si Jensen, après la réaction brutale du porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko, est revenu partiellement sur ses propos, il semble évident que cette hypothèse a également été formulée au sein de l'OTAN. Qu'elle ait été divulguée par naïveté de la part de Jensen ou pour tâter le terrain n'a qu'une importance secondaire. Ce qui importe, c'est que l'hypothèse coréenne fasse un nouveau pas en avant, mais toujours sans tenir compte des intérêts russes.

Si, en effet, l'autre hypothèse est au fond une sorte de Minsk III, qui servirait aux Ukrainiens et à l'OTAN à se remettre sur pied et à se préparer à une nouvelle guerre, celle-ci prévoit au contraire une stabilisation formalisée.

Le point faible de cet échange est que non seulement Moscou n'acceptera jamais l'entrée de l'Ukraine dans l'Alliance atlantique - après tout, c'est la raison principale pour laquelle elle est entrée en guerre - mais que l'offre est dérisoire : l'Occident mettrait en effet sur la table quelque chose que la Russie possède déjà, et qu'elle ne risque pas de perdre.

Nous sommes donc toujours dans le domaine de l'autisme politique occidental.

En partie par nécessité matérielle, en partie par opportunisme politique, l'OTAN sera donc poussée à un désengagement progressif. Elle continuera à fournir de l'aide, désormais essentiellement des paquets à haute valeur symbolique (et économique...), tels que des missiles à longue portée et des avions de chasse F-16, mais totalement hors de propos, incapables d'apporter une contribution décisive à la capacité opérationnelle des forces armées ukrainiennes, à la fois en termes de quantité et parce que ce dont Kiev aurait besoin est tout à fait autre chose [7].

En conséquence, mais pas seulement, la coordination stratégique entre les commandements de l'OTAN et de l'Ukraine se relâchera, le premier étant de plus en plus sceptique quant aux capacités du second, et le second se méfiant de plus en plus des partisans de l'Atlantique.

La première nécessité pour Washington, et donc pour l'OTAN, d'autant plus que la campagne présidentielle américaine approche, est de procéder à un désengagement en douceur, en rejetant la responsabilité sur les Ukrainiens ; le récit commence déjà à s'orienter vers la trame "nous avons fait tout ce que nous pouvions, mais ils ne sont pas capables...", qui pourrait également préluder - si nécessaire - à un remplacement (plus ou moins indolore) de Zelensky, et se diriger ensuite vers une conclusion bienvenue.

Le problème, bien sûr, est d'en trouver une, qui soit aussi praticable, c'est-à-dire qui prenne enfin en considération la Russie non pas comme une entité abstraite, mais comme une réalité porteuse d'intérêts, et qui tienne compte à la fois des équilibres internes et des coûts impliqués. Mais cela semble pour l'instant très difficile.

Bien sûr, au pire, il y a toujours la solution afghane. Lâchez tout et tout le monde, remballez le drapeau et rentrez chez vous.

Nous pouvons donc nous attendre à un gel, certes, mais des capacités offensives ukrainiennes et d'un soutien occidental important. Kiev sera contraint d'adopter une stratégie défensive, renonçant à toute ambition de reconquête, et exploitant ainsi l'avantage d'une conduite opérationnelle minimisant les pertes. Les Russes, pour leur part, reprendront l'offensive, mais sans abandonner la ligne de conduite qui, elle, vise à minimiser les pertes. Les attaques aériennes et la destruction systématique des infrastructures logistiques et militaires se poursuivront. L'hiver arrive, et les dommages causés aux installations énergétiques et électriques sont ressentis par la population ukrainienne, épuisée par le grand nombre de morts et de blessés et par la destruction de l'économie. Sauf effondrement brutal [8], la guerre s'éternisera jusqu'en 2024, en attendant que le match Biden-Trump soit résolu.

En Europe, pendant ce temps, la crise continuera de mordre, et les leaderships vassaux auront de plus en plus de mal à garder la tête froide. Le monde glisse vers la multipolarité, et nous vers l'abîme. Tôt ou tard, il faudra se rendre à l'évidence : "nous avons besoin des Russes et ils ont besoin de nous" [9].

Notes

1 - Marcetic est membre de la rédaction du magazine de gauche Jacobin, et a collaboré avec diverses publications américaines.
2 - "Can Washington pivot from its maximalist aims in Ukraine", Branko Marcetic, Responsible Statecraft
3 - Ibidem
4 - Voir "Two Wars", Redcoats News
5 - Comme le résume bien l'analyste américain Daniel L. Davis, "la dure et froide vérité dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine aujourd'hui, c'est que la dernière offensive de l'Ukraine a échoué, et qu'aucune pirouette ne changera le résultat". Voir "La dure réalité : la dernière offensive de l'Ukraine a échoué", Daniel L. Davis, 19fortyfive.com
6 - Voir "War in Ukraine/Territories to Moscow in exchange for NATO access", Giulia Lecis, Quotidiano Sociale
7 - Voir "Effondrement", Giubbe Rosse News
8 - Ibidem
9 - Nicolas Sarkozy, interview dans Le Figaro

L'Allemagne perd sa compétitivité: "Made in China" au lieu de "Made in Germany"

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L'Allemagne perd sa compétitivité: "Made in China" au lieu de "Made in Germany"

Source: https://zuerst.de/2023/08/22/deutschland-verliert-konkurrenzfaehigkeit-made-in-china-statt-made-in-germany/

Pékin/Berlin. La Chine est en train de devenir la nouvelle Allemagne en Europe, ce qui signifie que les fabricants chinois concurrencent les entreprises allemandes dans l'UE elle-même, précisément là où l'Allemagne est actuellement leader, à savoir dans le domaine des biens industriels sophistiqués. Les parts de marché allemandes diminuent au même rythme que les parts de marché chinoises augmentent.

C'est ce qui ressort d'une étude de l'institut de recherche économique privé de l'économie allemande (IW). Il existe un danger pour les perspectives de vente sur les principaux marchés d'exportation allemands - jusqu'au risque de perte de prospérité pour l'Allemagne dans son ensemble, avertit l'auteur de l'étude et directeur de l'IW pour le cluster Marchés mondiaux et régionaux, Jürgen Matthes.

Derrière cette évolution se cache une stratégie chinoise implacable, poursuit-il. Avec sa stratégie "Made-in-China-2025", le gouvernement de Pékin veut faire de l'économie chinoise, grâce à un soutien massif, un leader de l'innovation à long terme dans des secteurs où l'économie allemande dispose jusqu'à présent d'avantages de spécialisation, notamment dans le développement de voitures et de moteurs, de produits pharmaceutiques et surtout de matières premières et de produits chimiques.

Mais la politique de soutien active de la Chine n'est qu'une moitié de la vérité. Les entreprises allemandes sont également soumises à une pression massive en raison de la hausse des coûts de l'énergie et de l'inflation, et perdent en compétitivité. "Compte tenu des défis de la transition énergétique et des problèmes fondamentaux de compétitivité en Allemagne, les résultats empiriques sont préoccupants", écrit Matthes, économiste à l'IW. Les coûts élevés de l'énergie pèsent également sur les exportations automobiles allemandes. (rk)

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mercredi, 23 août 2023

La deuxième phase de la guerre est sur le point de commencer : la Pologne s'échauffe avec d'énormes achats d'armes

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La deuxième phase de la guerre est sur le point de commencer: la Pologne s'échauffe avec d'énormes achats d'armes

Par Marcelo Ramirez

Source: https://noticiasholisticas.com.ar/la-segunda-etapa-de-la-guerra-esta-por-comenzar-polonia-precalienta-con-enormes-compras-de-armamento-por-marcelo-ramirez/

Le match a commencé, la première mi-temps s'achève sur une performance décevante de l'attaquant chargé de marquer les buts. Le DT (le Míster dans certains pays) décide que son temps est écoulé et que l'attaquant de remplacement doit entrer sur le terrain. Mais le problème n'est pas que le buteur ne joue plus, c'est simplement que son équipe ne fonctionne pas. Le fait de partir à la mi-temps va le montrer comme le responsable de la défaite alors que le reste de ses coéquipiers, à commencer par l'entraîneur lui-même, n'ont pas fait ce qu'il fallait.

Non, vous ne vous trompez pas, cher lecteur, vous ne lisez pas un média sportif commentant un match du week-end, vous lisez un article géopolitique centré sur la guerre en Europe entre la Russie et l'OTAN.

Le WP aux multiples facettes n'est rien d'autre que la métaphore d'un modèle anglo-saxon qui a mené l'Ukraine à la ruine et entend entraîner le reste de l'Europe dans sa chute afin d'éreinter la Russie.

Le grand pays eurasien est trop puissant, ses forces armées, contrairement à ce que la presse et les réseaux diffusent, sont extrêmement fortes et ne sont pas en train de perdre la guerre avec l'Ukraine.

Elle ne l'a jamais perdue, elle a été menée conformément à ses intérêts depuis le tout début. La guerre, comme cela est déjà évident, est menée contre l'OTAN, le terrain sur lequel les adversaires se battent est l'Ukraine, et il est important de ne pas perdre de vue ce fait.

L'OTAN est le bras armé des centres de décision de Washington et de Londres, deux capitales qui voient le monde peuplé de citoyens de différentes catégories. Les citoyens de second rang sont les leurs, car les citoyens de premier rang ne sont que les élites. Derrière eux se trouvent les Européens de l'Ouest et au bas de l'échelle les Européens de l'Est.

Les autres peuples du monde ne peuvent même pas être considérés comme autre chose que des outils et des ressources à utiliser lorsque la situation le justifie.

La Russie est demeurée insoumise et, à l'Ouest, ses élites cherchent à diviser ce pays géant en plusieurs petits pays, peut-être 35, afin de liquéfier son pouvoir et de déterminer la fin de cette nation gênante pour leurs intérêts.

L'Ukraine est le fer de lance qui fut choisi pour frapper Moscou avec le soutien engagé de l'OTAN. Sachant que Kiev ne peut espérer qu'une défaite si écrasante qu'elle mettra probablement fin à l'existence même de l'État ukrainien, elle a d'autres cartes à jouer.

La Pologne est le joueur en train de s'échauffer, qui attend d'entrer en scène et de remplacer les Ukrainiens battus et épuisés. L'échauffement est visible et, vu son intensité, nous pouvons voir que le moment où elle deviendra un acteur militaire est imminent.

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Le gouvernement polonais se prépare à la guerre en achetant d'énormes quantités d'armes, mais contrairement à Zelensky et aux siens, il s'agira cette fois d'armes occidentales. Les armes héritées des Soviétiques ont été détruites lors de la campagne militaire ukrainienne.

À l'occasion de la très récente journée de l'armée polonaise, il a organisé une exposition militaire avec 200 unités d'équipement militaire polonais et étranger, 92 avions et 2000 militaires. De quoi ébranler l'armée russe, certes, mais ces chiffres sont évidemment insignifiants pour Moscou. Le Belarus est l'autre pays visé, mais Loukachenko a reçu des armes nucléaires et le PMC Wagner.

La présence de 10.000 soldats à la frontière de l'allié local de la Russie est un signe des intentions de Varsovie.

La Pologne se réarme avec l'achat de 32 F35 pour 4,2 milliards de dollars, 500 unités de Himars pour 10 milliards de dollars, et a déjà reçu 18 de ces lanceurs. 366 unités de chars américains Abrams, 116 M1A1, en plus des 250 M1A2 SEP v3 qui ont déjà été commandés.

Varsovie a commandé 48 obusiers blindés automoteurs K9 A1 pour un coût estimé à 200 millions d'euros par unité.

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Elle a également acheté 980 chars coréens K2 Black Panther (photo, ci-dessus) pour une valeur marchande d'environ 8 millions d'euros par char. Elle a également acheté 48 avions de chasse FA-50 pour 3,5 milliards d'euros, des systèmes de lance-roquettes multiples K239 Chunmo et 400 véhicules blindés d'éclaireur 4×4 KIA K-151.

La Pologne a également l'intention d'ajouter à ses forces 1400 véhicules de combat d'infanterie locaux Borsuk, d'une capacité de transport de six personnes. Cette acquisition a suscité la controverse, certains la considérant comme une simple copie de véhicules occidentaux similaires construits à partir de matériaux étrangers, mais présentée comme une réalisation polonaise. Le coût est estimé entre 6 et 10 millions d'euros, ce qui est bien supérieur à ce qu'il vaudrait s'il était fabriqué de manière compétitive. La Pologne a notamment investi 2,16 milliards d'euros dans des missiles de la société européenne MDBA, les Camm et les Launchers.

Ce montant pèsera lourdement sur l'économie polonaise, mais Andrzej Duda, enhardi, a déclaré qu'il fallait arrêter la Russie avant de sacrifier la vie de soldats américains. M. Duda a déclaré que l'Occident devait arrêter la Russie maintenant, avant que "les soldats américains ne doivent verser leur sang et perdre leur vie en Europe pour rétablir la paix et la liberté dans le monde".

L'ancien Premier ministre polonais, Donald Tusk, surestime la menace que représente le Belarus et affirme que le parti au pouvoir, Droit et Justice, de M. Duda, utilise des tactiques d'intimidation pour obtenir de meilleurs résultats aux élections législatives.

Indépendamment des querelles internes, la Pologne commet la même erreur que l'Ukraine en sous-estimant les capacités de la Russie tout en surestimant les siennes. Pour ne rien arranger, elle compte sur le soutien des États-Unis en cas de confrontation.

Les Polonais feraient bien de se souvenir de l'histoire. La dernière fois qu'ils se sont appuyés sur l'Occident, c'était dans le cadre de l'accord avec Hitler, qui s'est soldé par une invasion allemande de leur pays. Si nous regardons comment les États-Unis ont agi au Viêt Nam ou en Afghanistan lorsque la situation devenait défavorable, M. Duda et ses amis devraient se méfier d'un compromis de la part des Anglo-Américains.

Si vous avez des doutes, vous pouvez regarder comment l'Ukraine a été poussée à la guerre par ces mêmes pays, comment ils lui ont refusé la possibilité d'un règlement à plusieurs reprises et comment ils suggèrent maintenant que Kiev doit négocier et céder des terres pour la paix.

Le jeu se déroule entre la Russie et les États-Unis, l'Ukraine aujourd'hui et la Pologne demain ne sont que des pions servant de chair à canon pour épuiser la Russie et permettre un changement de gouvernement à Moscou. Le coût en vies humaines et en destruction d'infrastructures n'est pas supporté par les décideurs, mais par les pays misérables qui se prêtent à ce jeu suicidaire.

Le sort des hommes et les territoires sont étrangers à ces décideurs. Jusqu'à présent, ils ont brûlé au combat le matériel soviétique dont ils ont hérité et les décideurs ont profité de l'occasion pour vendre du matériel de remplacement occidental. De plus, ils ont donné leurs propres équipements obsolètes qui rouillaient dans des entrepôts vieux de plusieurs dizaines d'années et anachroniques pour la guerre moderne.

L'entrée en scène d'équipements modernes tels que les systèmes Patriot et les Leopard II A6, entre autres, a été l'un des aspects négatifs de l'aventure ukrainienne pour l'Occident, compte tenu du discrédit dont elle a fait l'objet. Ces systèmes ont été présentés comme les meilleurs et les plus performants au monde, ce qui explique qu'ils étaient nettement plus chers que ceux fabriqués par les Russes ou les Chinois, mais au vu de leurs récentes performances, cela s'est avéré faux.

L'autre point négatif est que les problèmes d'approvisionnement de la production occidentale sont devenus visibles. Les arsenaux de l'OTAN se sont vidés à un rythme beaucoup plus rapide qu'ils n'auraient dû l'être, compte tenu de leur capacité de production militaire.

La Pologne commence à se préparer à une confrontation avec la plus grande puissance nucléaire du monde. Une puissance qui entretient une rivalité de longue date et qui n'aura pas, à l'égard de la Pologne, les mêmes réserves qu'avec l'Ukraine.

Cette dernière nation est considérée par la Russie comme faisant partie du même peuple, et beaucoup considèrent la guerre comme une tragédie parce qu'il s'agit d'une guerre interne. Avec la Pologne, c'est une autre histoire, car il subsiste de vieilles rancunes, aggravées par le sentiment d'ingratitude de Varsovie lorsque les Russes l'ont sauvée de l'Allemagne nazie. Moscou comprend qu'elle a donné son sang pour défendre ses ennemis polonais et, une fois de plus, ceux-ci n'ont pas été reconnaissants.

Aujourd'hui, la Pologne cherche à récupérer les terres ukrainiennes jadis influencées par la Pologne, à l'ouest de son voisin aujourd'hui en guerre avec la Russie, tout comme son ambition s'étend parfois au centre même du pays.

La Russie, qui a initié une confrontation sanglante pour repousser l'OTAN loin de ses frontières, ne laissera pas faire et n'aura pas les scrupules amicaux qui ont assez longtemps ralenti l'opération militaire en Ukraine.

Cette fois, nous pouvons nous attendre à une réaction russe extrêmement violente contre la Pologne. Les analystes russes estiment que l'OTAN n'interviendra pas dans une guerre directe. Les Anglo-Saxons ne veulent pas de destruction chez eux et ne se battront pas pour la Pologne.

L'OTAN dans son ensemble pourrait intervenir, mais la Russie ne se soucie pas de savoir si les États-Unis sont ou ne sont pas au milieu du jeu. L'Allemagne semble mal à l'aise dans son suicide économique et, si la situation s'étend à la Pologne, elle ne sera pas heureuse avec une guerre à ses frontières directes.

La France a trop de problèmes en Afrique et chez elle pour se chercher d'autres ennemis. Les autres pays n'ont pas de capacités sérieuses pour affronter la Russie.

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La démarche est risquée, mais la situation est en train de changer. La deuxième phase de la guerre est sur le point de commencer, alors que l'Ukraine affronte avec ses dernières réserves le mur de défense russe, qui à son tour se prépare à une offensive qui sera au moins trois fois plus forte que la première en février 2022.

Il s'agirait d'une offensive contre un ennemi usé; les chances de survie de l'Ukraine sont en effet très limitées.

La Russie peut désormais voir que les États-Unis commencent à chercher une trêve et, lorsqu'elle verra que les renforts cessent d'arriver en Ukraine, elle lancera certainement une offensive finale à peu de frais.

En fin de compte, avec le recul de l'OTAN, il ne sert plus à rien de résister aux attaques ukrainiennes. À ce stade, les États-Unis devront décider s'ils envoient finalement la Pologne au combat ou s'ils acceptent les demandes russes de se retirer jusqu'aux frontières de 1997.

Les autorités de Varsovie seront confrontées au même dilemme que Zelensky, et comme lui, elles sont complaisantes et ne mesurent pas le risque auquel elles sont confrontées.

Le reste de l'Europe doit en tenir compte et agir en conséquence, car l'heure tourne et la situation est plus tendue que jamais. Seront-ils prêts à suivre la voie de l'Ukraine ou accepteront-ils que le monde a changé et que l'hégémonie est terminée ?

Leur existence en dépend.

mardi, 22 août 2023

Ukraine: les trois niet américains contre la fin de la guerre

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Ukraine: les trois niet américains contre la fin de la guerre

Source : https://www.sinistrainrete.info/geopolitica/26167-piccole-note-ucraina-i-tre-niet-usa-alla-fine-della-guerra.html

Article historique de Ted Snider publié dans The American Conservative le 16 août. Nous en publions de larges extraits:

"Le 25 février, au lendemain du début de l'invasion, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il était prêt à abandonner l'idée d'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN.

Première tentative de paix : la première, avec Zelensky

Ainsi Zelensky : "Nous n'avons pas peur de parler à la Russie. Nous n'avons pas peur de parler de garanties de sécurité pour notre État. Nous n'avons pas peur de parler de la possibilité d'un État neutre. Nous ne faisons pas partie de l'OTAN aujourd'hui... Nous devons parler de la fin de l'invasion. Nous devons parler d'un cessez-le-feu".

Mykhailo Podolyak, conseiller du président ukrainien, avait confirmé : "L'Ukraine veut la paix et est prête à négocier avec la Russie, y compris sur un statut de neutralité par rapport à l'OTAN". Interviewé par Reuters le 25 février, il a déclaré : "Si des négociations sont possibles, elles doivent avoir lieu. S'ils disent à Moscou qu'ils veulent négocier, même sur le statut de neutralité, nous n'avons pas peur de le faire. Nous pouvons en parler aussi".

"Le 27 février, trois jours seulement après le début de la guerre, la Russie et l'Ukraine ont donc annoncé qu'elles tiendraient des pourparlers au Belarus. La délégation ukrainienne y arrive avec la volonté de négocier la neutralité. En effet, Zelensky a déclaré : "Nous avons convenu que la délégation ukrainienne rencontrerait la délégation russe sans conditions préalables".

"Après le premier cycle de négociations, les deux délégations sont rentrées chez elles pour se consulter, s'étant déjà concentrées sur les questions prioritaires [de l'accord]. L'accord pour un second tour [...] qui s'est tenu au Belarus, à la frontière entre le Belarus et l'Ukraine, le 3 mars, a encouragé les attentes".

Si l'Ukraine était disposée à discuter de la neutralité et de la "fin de l'invasion", les États-Unis ne l'étaient pas du tout. Le 25 février, le jour même où Zelensky déclarait qu'il n'avait "pas peur de parler à la Russie" et qu'il n'avait "pas peur de parler de la neutralité de son État", le porte-parole du département d'État, Ned Price, déclarait lors d'une conférence de presse : "[...] Nous observons que Moscou suggère d'initier des contacts diplomatiques alors qu'elle a des armes à feu et que les roquettes, les mortiers et l'artillerie de Moscou prennent pour cible le peuple ukrainien. Ce n'est pas de la vraie diplomatie. Ce ne sont pas les conditions d'une véritable diplomatie". Les États-Unis ont refusé les pourparlers avec le Belarus", conclut M. Snider.

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Deuxième tentative de paix : la médiation de Bennett

"Le 6 mars, quelques jours après la conclusion du deuxième cycle de négociations en Biélorussie, les médias israéliens ont rapporté que le Premier ministre de l'époque, Naftali Bennett, avait fait un voyage surprise à Moscou pour rencontrer Poutine dans une tentative de médiation. Après avoir rencontré Poutine, Bennett s'est entretenu deux fois avec Zelensky et plus tard avec le président français Emmanuel Macron, puis s'est rendu en Allemagne pour rencontrer le chancelier allemand Olaf Scholz".

"Dans une interview accordée le 2 février 2023, Bennett a révélé les détails de ce qui avait été convenu, la manière dont les pourparlers avaient été couronnés de succès et ce qui s'est passé par la suite. Selon Bennett, "Zelensky m'a demandé de contacter Poutine", ce que Bennett a fait après avoir déclaré aux États-Unis : "Je jouis de la confiance des deux parties" et "Je peux parler en toute confiance avec Poutine. Je peux servir d'intermédiaire".

Selon Bennett, bien que les États-Unis lui aient dit qu'il n'y avait aucune chance de succès, Poutine lui a confié : "Nous pouvons parvenir à un cessez-le-feu". Et pour parvenir à ce cessez-le-feu, Bennett affirme que Poutine a fait "d'énormes concessions". Parmi celles-ci, la plus importante : "Poutine a "renoncé" à sa demande de "désarmement total de l'Ukraine"".

Zelensky a également fait "une énorme concession". Selon Bennett, Poutine s'était plaint de la promesse non tenue de l'Occident concernant l'expansion de l'OTAN et avait demandé à Bennett de transmettre un message à Zelensky: "Dites-moi que vous ne rejoindrez pas l'OTAN et l'invasion s'arrêtera". Bennett affirme que "Zelensky a renoncé à adhérer à l'OTAN".

"Ayant promis de ne pas adhérer à l'OTAN, Zelensky voulait des garanties de sécurité. Or, Poutine craignait que les accords de sécurité conclus avec les grandes puissances ne soient assimilables à une adhésion à l'OTAN. Mais Bennett a proposé d'abandonner les garanties de type OTAN et d'adapter à l'Ukraine le "modèle israélien", basé sur la création d'une armée forte et indépendante, capable de se défendre. Cette solution a été acceptée tant par Poutine que par Zelensky" [d'ailleurs, début juillet, Biden a proposé exactement le modèle israélien comme garantie de sécurité pour l'Ukraine, au lieu de son adhésion à l'OTAN, ndlr].

Après avoir obtenu de telles "promesses", Bennett a informé les alliés. Voici comment Snider résume les souvenirs de Bennett : "Boris Johnson a adopté une position agressive. Macron et Scholz étaient plus pragmatiques. Biden a oscillé entre les deux positions. Bennett a déclaré qu'"il y avait de bonnes chances de parvenir à un cessez-le-feu". Mais l'obstruction américaine, qui s'est manifestée pour la première fois [lors des négociations] en Biélorussie, s'est poursuivie. M. Bennett a déclaré que l'Occident avait décidé de "continuer à frapper Poutine".

Interrogé par l'interviewer sur le fait que les négociations avaient été "bloquées", M. Bennett a répondu : "Ils les ont bloquées". Pourtant, rappelle Snider, "des sources "au courant des détails de la réunion" ont déclaré que Zelensky considérait la proposition comme "difficile" mais pas "impossible" et que "le fossé entre les parties n'est pas si grand"".

"Le journaliste Barak Ravid a rapporté à Axios que les concessions russes comprenaient une démilitarisation limitée au seul Donbass, l'assurance qu'il n'y aurait pas de changement de régime à Kiev et que l'Ukraine serait autorisée à conserver sa souveraineté. Zelensky, quant à lui, a assuré qu'il était désormais "désenchanté" par l'adhésion à l'OTAN et qu'il trouvait la proposition de Poutine "pas aussi extrême qu'il l'avait anticipé".

Comme lors des négociations en Biélorussie, la possibilité d'accorder la non-appartenance à l'OTAN en échange de la paix a été "bloquée" par les États-Unis.

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Troisième tentative, la médiation de la Turquie

Nous arrivons donc en avril 2022, à la troisième tentative, cette fois c'est la Turquie qui sert de médiateur, la tentative la plus réussie. "Dès le 20 mars, Zelensky semblait avoir compris que la porte ouverte de l'OTAN à l'Ukraine n'était qu'un tour de passe-passe. En effet, dans une interview accordée à CNN, il avait déclaré avoir personnellement demandé aux dirigeants de l'OTAN "de dire ouvertement s'ils accepteraient [l'Ukraine] au sein de l'OTAN dans un an, deux ans ou cinq ans, à condition qu'ils le disent ouvertement et clairement, sinon ils peuvent simplement dire non. La réponse a été très claire: vous ne deviendrez jamais membre de l'OTAN, mais les portes resteront ouvertes dans les déclarations publiques.

"Lors des pourparlers d'Istanbul à la fin du mois de mars, Zelensky s'est aligné sur cet accord, promettant de ne pas adhérer à l'OTAN. Le 29 mars, les négociateurs ukrainiens ont déclaré que Kiev était prêt à accepter la neutralité si, dans le cadre d'un accord international, les États occidentaux tels que les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne donnaient à leur tour des garanties de sécurité contraignantes".

Ainsi Fiona Hill dans Foreign Policy de septembre-octobre 2022 : "Selon de nombreux anciens hauts fonctionnaires américains à qui nous avons parlé, en avril 2022, les négociateurs russes et ukrainiens se mettraient provisoirement d'accord sur les grandes lignes d'un accord : la Russie reculerait sur ses positions du 23 février, lorsqu'elle contrôlait une partie de la région du Donbass et la totalité de la Crimée, et en retour l'Ukraine promettrait de ne pas chercher à adhérer à l'OTAN, mais d'obtenir des garanties de sécurité de la part d'un certain nombre de pays".

"Poutine a récemment révélé d'autres détails de l'accord. Le 13 juin 2023, répondant aux questions des correspondants de guerre, il a confirmé : "Nous sommes parvenus à un accord à Istanbul". Il a ensuite révélé que l'accord n'était pas seulement verbal. Il est allé jusqu'à produire un document signé".

Autre détail important révélé par Poutine, Snider note : "Lors des discussions d'Istanbul, nous avons signé ce document. Nous avons discuté longuement, nous nous sommes affrontés, etc., mais le document était très substantiel et a été signé par Medinsky pour notre camp et par le chef de leur équipe de négociation" [Arakhamia, ndlr].

Le projet d'accord a ensuite été rendu public lors du sommet avec les dirigeants africains. A cette occasion, Poutine l'a montré à ses interlocuteurs en expliquant : "Je voudrais attirer votre attention sur le fait que grâce à la médiation du président Erdogan, comme vous le savez, une série de discussions entre la Russie et l'Ukraine ont eu lieu en Turquie dans le but d'élaborer à la fois des mesures de confiance et le texte d'un accord. Nous n'avons pas dit aux Ukrainiens que ce traité serait classifié [c'est-à-dire gardé secret, ndlr], mais, en même temps, nous ne l'avons jamais rendu public ni commenté. Ce projet d'accord a été signé par le chef de l'équipe de négociation à Kiev. Il porte sa signature."

L'accord, intitulé "Traité sur la neutralité permanente et les garanties de sécurité de l'Ukraine", stipule que l'Ukraine fera de la "neutralité permanente" une norme de sa constitution. Selon RT, un média financé par l'État russe, "la Russie, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Chine et la France sont les garants" [de l'accord, ndlr].

Comme lors des négociations avec Bennett, la Russie renoncerait à sa demande de démilitarisation complète de l'Ukraine, bien qu'il subsiste un fossé entre la Russie et l'Ukraine sur la taille des forces armées ukrainiennes et le nombre de chars, d'avions et de lanceurs de missiles" [dont elles pourraient être équipées].

Aux dirigeants africains venus à Moscou, Poutine a expliqué l'épilogue de l'affaire : "Après avoir retiré nos troupes de Kiev - comme nous l'avions promis [les caractères gras sont de nous, ndlr] - les autorités de Kiev... ont jeté [leurs engagements] dans les poubelles de l'histoire. Elles ont tout laissé tomber". M. Poutine, écrit M. Snider, "a implicitement blâmé les États-Unis pour ce qui s'est passé, déclarant que lorsque les intérêts de l'Ukraine "ne sont pas en phase" avec les intérêts des États-Unis, "en fin de compte, ce sont les intérêts des États-Unis qui comptent. Nous savons qu'ils détiennent la clé de la résolution des problèmes"" en Ukraine.

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Confirmant les propos de M. Poutine, le ministre turc des affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré qu'après les négociations, "la Turquie ne pensait pas que la guerre entre la Russie et l'Ukraine durerait longtemps". Mais, a-t-il ajouté, "il y a des pays au sein de l'OTAN qui veulent que la guerre continue". Après la réunion des ministres des affaires étrangères de l'OTAN", ajoute-t-il, "j'ai eu l'impression que [...] certains au sein de l'OTAN voulaient [...] que la guerre continue afin d'affaiblir la Russie".

Autre confirmation, les déclarations du vice-président du parti d'Erdogan, Numan Kurtulmus, qui, interrogé par CNN, a déclaré : "Nous savons que notre président parle aux dirigeants des deux pays. Sur certaines questions, il y a eu des progrès et un accord a été trouvé, puis soudainement nous avons vu que la guerre s'est accélérée... Quelqu'un essaie de ne pas mettre fin à la guerre. Les États-Unis pensent qu'il est dans leur intérêt que la guerre continue... Il y a ceux qui veulent que cette guerre continue... Poutine et Zelensky allaient signer, mais quelqu'un n'a pas voulu qu'ils le fassent".

"Les États-Unis ont été rejoints par la Grande-Bretagne", conclut Snider, qui a également intérêt à ce que "le conflit se poursuive". Le 9 avril [2022], Boris Johnson, alors Premier ministre britannique, s'est précipité à Kiev pour retenir Zelensky, insistant sur le fait que le président russe Vladimir Poutine "doit être mis sous pression, il ne doit pas y avoir de négociations" et que, même si l'Ukraine était prête à signer un accord avec la Russie, "l'Occident ne l'est pas du tout".

dimanche, 20 août 2023

La revue de presse de CD - 20 août 2023

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La revue de presse de CD

20 août 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Pour l’heure, dans les trois départements qui, hors Nobel ou Goncourt, ont encore une clientèle, Développement personnel, Écologie et Femmes, les volumes ont intérêt à se faire appétissants, avec titres dorés ou en relief. Aux contraintes du ‘just on time’, s’ajoute l’obligation faite aux auteurs les plus ombrageux d’exhiber leur bobine en couverture, sans vergogne, puis de nous sortir leurs tripes à la télé. Venise ne fabrique plus de gondoles mais vend du gondolier : la librairie également. »

Où de vivants piliers. par Régis Debray. Gallimard, collection « La part des autres », 2023.

EN VEDETTE

Le management totalitaire qui gangrène nos entreprises

75405578.jpgViolaine des Courières, journaliste à Marianne, a enquêté sur le management anglo-saxon qui gangrène nos entreprises. Il apparaît clairement que ce sujet n’est pas étranger au mur de méfiance qui s’est construit entre les entreprises et les salariés français, aujourd’hui vent debout contre la réforme de retraites. Ensuite parce que la façon dont notre Président traite la start-up nation France relève pour une grande partie de ce management totalitaire dont a accouché le capitalisme anglo-saxon qui, peu à peu, chez nous, a pris le pas sur la « culture capitaliste sociale qui, jusqu’à présent, faisait l’honneur des grandes sociétés du CAC 40 ». La désindustrialisation, en faisant la part belle au secteur tertiaire, en a été le catalyseur : « On n’évalue plus le salarié selon son savoir-faire, ses compétences et ses actes, mais selon son comportement et ses particularités cognitives. » C’est le wokisme managérial : le salarié vaut moins par ce qu'il fait - qui, dans une économie financiarisée, ne peut être aussi objectivement évalué que dans une économie à forte dominante industrielle - que par ce qu'il est. Il n’est pas étonnant que ces techniques aient mis plus de temps à éclore dans nos pays latins catholiques, car elles s’inspirent de l’éthique protestante : la prédestination et la foi avant les œuvres. Tout cela se traduit « par une implacable sélection entre les forts et les faibles, entre les charismatiques et les timides, entre les empathiques et les asociaux » : « Les évaluations comportementales, les méthodes de management psychologisantes et l’infantilisation des personnes réduisent le libre-arbitre des employés. Au point de ne plus savoir penser par eux-mêmes. Au point d’accepter d’être des exécutants au service d’une institution qui pourrait les évincer à leur tour, au moindre faux pas. »

Le Management totalitaire, par Violaine des Courières. Albin Michel.

bvoltaire.fr

https://www.bvoltaire.fr/livre-ce-management-anglo-saxon-...

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AFRIQUE

D’homme de main de Chi-Town à président de la CEDEAO : rencontre avec l’ancien blanchisseur d’argent qui pousse à attaquer le Niger

Depuis le renversement du gouvernement nigérien favorable aux États-Unis, les pays d’Afrique de l’Ouest membres de la CEDEAO ont menacé d’envahir leur voisin. Avant de mener la charge pour une intervention, le président de la CEDEAO, Bola Tinubu, a passé des années à blanchir des millions pour des trafiquants d’héroïne à Chicago, et a depuis été pris dans de nombreux scandales de corruption. Pendant plus de 30 ans, Bola Tinubu a joué un rôle majeur sur la scène politique et économique du Nigeria, avec des surnoms locaux allant de « la mère du marché » au « parrain de Lagos » en passant par « le lion de Bourdillon ». Mais son pouvoir à l’intérieur du Nigéria est resté largement inaperçu du public international jusqu’en 2023, lorsqu’il est devenu président de la CEDEAO après avoir remporté la présidence lors d’une élection suivie de près par le gouvernement américain. En tant que président, Tinubu a rapidement mis en place un régime de réformes économiques soutenu par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, contrôlés par les États-Unis. Au cours de la carrière politique de Tinubu au Nigeria, l’opérateur africain a cultivé une relation étroite avec l’ambassade américaine. Selon une série de câbles classifiés du département d’État publiés par WikiLeaks, les fonctionnaires américains se sont fortement appuyés sur les évaluations de Tinubu concernant le paysage politique national. Les débuts de la vie du président de la CEDEAO sont entourés de mystère, et même son âge exact n’est pas connu. Presque tous les détails de l’histoire personnelle de Tinubu – avant son arrivée à Chicago avec un visa d’étudiant – sont contestés, y compris son nom de naissance légal.

lesakerfrancophone.fr

https://lesakerfrancophone.fr/dhomme-de-main-de-chi-town-...

Niger : de la révolution de palais à l’échiquier mondial

Par Leslie Varenne. Les événements qui se déroulent à Niamey depuis une semaine donnent le vertige. Si la situation n’était pas porteuse de lourdes menaces elle en serait cocasse. Comment a-t-on pu passer en quelques heures d’un coup nigéro-nigérien, fort prévisible au demeurant, à un épisode de guerre froide qui risque d’embraser le Niger et plus largement toute l’Afrique de l’Ouest ? C’est un cocktail d’aveuglement, d’erreurs d’analyses, de prophéties auto-réalisatrices, d’émotions l’emportant sur la raison. Avant toute chose, pour comprendre la situation actuelle, il faut en finir avec la fable du « Niger, exemple pour la démocratie ». Non l’élection présidentielle de 2021 n’a pas été libre, crédible et transparente. Ce fut une passation de pouvoir entre l’ancien Président Mahamadou Issoufou qui ne pouvait pas se représenter à un troisième mandat et son allié et ami de 30 ans, Mohamed Bazoum. Condamner le coup d’État est une chose, répéter comme un mantra : il faut remettre dans ses fonctions « le président démocratiquement élu » en est une autre. Non seulement cette formule a le don d’agacer les Nigériens, qui considèrent ce scrutin comme le plus frauduleux de l’histoire du pays, mais elle ne permet pas de trouver des solutions à la crise. Comment trouver des réponses justes en partant d’un postulat faux ?

iveris.eu

https://www.iveris.eu/list/notes/570-niger__de_la_revolution_de_palais_a_lechiquier_mondial

Niger : Entrevue avec le Général Dominique Delawarde

« Les populations africaines sont en train de se retourner majoritairement contre la France. C’est un résultat logique d’une évolution de la pensée des Africains à notre égard. Nous ne sommes plus en odeur de sainteté en Afrique ».

RadioInfoCite

https://www.youtube.com/watch?v=erxydTcxJiY

COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Le wokisme est un complotisme (sans comploteurs)

La psychologie dissidente du wokisme, caractérisée par l’estime de soi et l’opposition au monde, engendre selon Pierre Valentin des postulats complotistes infalsifiables. Qu’est-ce que le wokisme ? Commençons par définir le terme : le wokisme est une idéologie qui perçoit les sociétés occidentales comme étant fondamentalement régies par des structures de pouvoir, des hiérarchies de domination, des systèmes d’oppression qui auraient pour but, ou en tout cas pour effet, « d’inférioriser » l’Autre, c’est-à-dire la figure de la minorité sous toutes ses formes (sexuelle, religieuse, ethnique etc.) par des moyens souvent invisibles. Le « woke » est celui qui est éveillé à cette réalité néfaste et qui se donne pour mission de « conscientiser » les autres.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/08/16/458340-le-wokisme...

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Norman Finkelstein sur le « culte transgenre »

Une personne transgenre a récemment fait la couverture du magazine hyper-wokiste New Yorker. L’hôpital pour enfants de Boston définit la dysphorie de genre comme « un conflit entre le sexe qui vous a été assigné à la naissance et le genre auquel vous vous identifiez ». Ses symptômes comprennent une « forte aversion pour votre anatomie sexuelle » et peuvent conduire à des « tentatives de suicide ». Si l’on interdit les interventions médicales aux enfants souffrant de cette condition, a fustigé Zooey Zephyr, l’élu transgenre à la Chambre des Représentants de l’État du Montana, le nouveau héros du wokisme, « cela équivaut à de la torture ». Il s’agirait, du moins en partie, d’une maladie organique et biologique, qui semble appartenir à la famille des maladies mentales. En effet, « on a constaté que la prévalence de la dysphorie de genre était plus élevée chez les personnes atteintes de maladies psychiatriques telles que la schizophrénie et les troubles du spectre autistique ». Cependant, un dogme du wokisme veut que la dysphorie de genre « ne soit pas une maladie mentale » mais, au contraire, « une question de diversité et non une pathologie ». La diversité est bien sûr une bonne chose, quelque chose qui doit être célébré. Mais la schizophrénie n’est pas célébrée, alors pourquoi la dysphorie de genre le serait-elle ?

lecridespeuples.fr

https://lecridespeuples.fr/2023/08/13/norman-finkelstein-...

Il faut se rendre à l’évidence : La guerre culturelle du wokisme a éclaté

Le numéro deux de l’État attaqué pour une aventure à la Boccace de son fils; un programme de la RAI annulé parce que son auteur a utilisé un « langage inapproprié » ; deux chefs d’orchestre dans la tourmente (et l’un d’eux renvoyé) pour leurs opinions sur Puccini ; un ministre contesté à la Foire du livre au point de lui refuser la possibilité de s’exprimer… Ce ne sont là que quelques-uns des récifs contre lesquels la quille du premier gouvernement de droite de l’Italie républicaine se frotte dangereusement. Tous ces cas sont reliés par un seul fil conducteur : l’idéologie wokiste, dans ses multiples manifestations. En Amérique, où ces phénomènes arrivent à maturité, on parle de guerre culturelle. Il est devenu évident qu’il n’y a plus de base de dialogue avec ceux qui vous considèrent comme étant « littéralement un Hitler » parce que vous n’êtes pas d’accord avec eux. Vous ne pensez pas qu’un athlète masculin avec du rouge à lèvres et une permanente peut se déclarer femme et entrer en compétition (déloyale) avec des athlètes féminines aux chromosomes XX ? Vous êtes un transphobe, littéralement un nouvel Hitler. Pensez-vous qu’il est normal d’avoir des températures estivales en juillet ? Vous êtes un négateur du réchauffement climatique, donc littéralement un nouvel Hitler. Ne croyez-vous pas qu’une femme a le « droit » de « retirer son consentement » après avoir eu un rapport sexuel consensuel ? Vous êtes un sexiste, littéralement un Hitler. Et ce qui lie cette centaine de déclarations (très incomplètes) n’est pas la proximité (« littéralement Hitler ») mais la prémisse : le déni d’une réalité matérielle et empiriquement vérifiable. Si le parti vous dit que 2 et 2 font 5, vous devez dire que cela fait 5.

Centro Macchiavelli

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/08/11/i...

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

CheckNews est-il un service de la police de la pensée ?

Chacun connaît Libération, le quotidien financé – tour à tour – par Édouard de Rothschild, puis par l’homme d’affaires Bruno Ledoux, puis par Patrick Drahi de SFR, enfin par le Tchèque Daniel Křetínský. Le quotidien dispose d’un service de « vérification » appelé CheckNews. Nous posons une question simple : ce service est-il un auxiliaire de police ? Pour y répondre, nous étudierons un long article du quotidien, sur un bizarre « canal d’extrême droite » FR DETER…

ojim.fr

https://www.ojim.fr/checknews-fr-deter-police/

Daniel Křetínský. Le tycoon tchèque des médias français

Daniel Křetínský est né le 9 juillet 1975 à Brno dans le sud de la Tchéquie. Avocat de formation, il a bâti une fortune conséquente dans les mines et centrales de charbon. Il s’est fait connaître en France pour être devenu, depuis 2018, propriétaire d’un certain nombre de médias français d’obédience libérale libertaire. Portrait.

ojim.fr

https://www.ojim.fr/portraits/daniel-kretinsky/?cn-reload...

Un Russe, traité de tous les noms, expulsé du plateau de LCI

J’ai assisté ce matin 10 août à un événement peu commun. Je vous ai souvent entretenu du totalitarisme médiatique français dans un pays démocratique exemplaire où l’information est scrupuleusement verrouillée. Cela rappelle l’époque gaullienne où « le ministre de l’information » (maroquin occupé en la circonstance par Alain Peyrefitte) lisait et filtrait ce qui devait être lu au journal de 20h à la télé. Aujourd’hui, en temps de guerre caché aux Français, c’est un peu la même chose, avec cette différence que la télé publique (bas de gamme) est supplantée par les chaînes privées, atlantico-sionistes, sont totalement libres de désinformer sans aucune limite. BFMTV (de l’Israélien Drahi) et CNews (de l’extrême-France Bolloré, lui aussi chassé d’Afrique) s’occupent de l’actualité nationale. LCI se charge de l’international. Au passage, il serait opportun de vous signaler que les principales commandes du pays (aussi bien, l’économie, les finances, l’armement, la politique étrangère et évidemment l’information) sont privatisées et échappent complètement aux élus de la République. C’est d’ailleurs ce qui explique les pitreries élyséennes régulières que le Canard pointe avec l’humour (très contrôlé) qu’on lui connaît. Le président et son gouvernement peuvent blablater autant qu’ils veulent. L’essentiel est qu’ils votent les lois qu’on leur ordonne. Chacun a pu suivre l’unanimité du peuple français à propos du projet de réforme de la retraite et la manière « très démocratique » que le gouvernement a adopté pour la faire voter. Revenons aux médias et plus particulièrement à la TV.

algerie54.dz

https://algerie54.dz/2023/08/10/desinformation-occidental...

Revue de presse alternative du 14 août 2023

Une autre vision de l’actualité que celle que l’on trouve dans les médias de grand chemin… Au sommaire : le Niger et le terrorisme : le Golfe Persique ; le Pakistan ; la relation Chine-États-Unis ; l’Ukraine.

lesakerfrancophone.fr

https://lesakerfrancophone.fr/revue-de-presse-alternative...

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Invité personnellement par le président brésilien Lula, Emmanuel Macron a-t-il boudé le sommet sur l’Amazonie ?

Convié par le président brésilien Lula au sommet régional sur l’Amazonie, Emmanuel Macron ne s’est pas rendu à Belém au Brésil où se sont réunis, les 8 et 9 août, les pays sud-américains membres de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA). Mardi 8 août, les pays sud-américains d’Amazonie ont annoncé la formation d’une « Alliance de combat contre la déforestation ». La déclaration commune, signée par le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l’Équateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela, détaille, parmi ses 113 points, l'objectif de cette alliance. Celle-ci « a pour but de promouvoir la coopération régionale dans le combat contre la déforestation, pour éviter que l’Amazonie n’atteigne le point de non-retour », de façon à ce que le bilan de l'émission de carbone de cette forêt reste positif, lit-on. La France, qui a une partie de l'Amazonie en Guyane à sa charge, en fait partie. « Il est urgent de mettre un terme à la déforestation », a écrit Emmanuel Macron, le 8 août dernier, dans un long message publié sur le réseau social X (anciennement nommé Twitter). L’hôte de l’Élysée, invité personnellement par son homologue brésilien, a appelé « à protéger les réserves vitales, de carbone et de biodiversité, dans l’intérêt des pays forestiers, de leurs populations et du monde entier ». Il ne s’est pourtant pas déplacé au Brésil, dépêchant l’ambassadrice française à Brasilia, Brigitte Collet, pour représenter Paris.

francesoir.fr

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Les éoliennes en mer, bientôt sous la ligne de flottaison ?

La Bretagne-Sud devrait avoir le « privilège » d’accueillir le premier parc industriel éolien flottant français, avec 62 éoliennes de plus de 250 mètres de haut, à 15 kilomètres des côtes de Belle-Île et moins de 30 kilomètres de la presqu’île de Quiberon et de l’île de Groix. Une zone industrielle, qui occupera une fois et demie la surface de Belle-Île et dont les machines font 3,7 fois la hauteur du point culminant de Belle-Île ! Il n’existe aujourd’hui aucun parc flottant de taille comparable au monde. Le résultat du premier appel d’offre est imminent, vers la fin de l’été.

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L’Antarctique reste de glace devant le réchauffement climatique

L’un des épouvantails des chamans du réchauffement climatique est la fonte de la glace mondiale, dont ils affirment qu’elle élève le niveau des mers et accélère la catastrophe qu’ils disent en cours. Or, les glaciers, alpins par exemple, occupant plus de place qu’à d’autres moments de l’histoire, c’est la glace des pôles qui est l’objet de leur inquiétude principale. Hélas, depuis quelques années, toutes les mesures et estimations constatent une croissance régulière de la banquise antarctique, la glace sur la mer du pôle Sud ! Les réchauffistes expliquent ce phénomène par le réchauffement, qui accroîtrait le volume des neiges dont l’accumulation produit la glace, et ajoutent que la glace sur la terre, en termes de géographie « l’inlandsis antarctique », se réduit. Or une étude vient compliquer cette question, provoquant de nouvelles contorsions rhétoriques.

reinformation.tv

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L'association L214 pratique le salaire unique. Faut-il s'en inspirer ?

Les écolos osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. Voici un article de l’hebdomadaire « économique » Challenges qui semble bien aimer des terroristes verts et mais ne soulève pas les questions qui fâchent. Connue pour ses opérations « spectaculaires » et souvent illégales en faveur de la protection des animaux, l'association L214 a instauré depuis le 1er avril 2021 la rémunération unique. Ainsi parmi ses 96 salariés, tous touchent le même salaire (2 571 euros bruts mensuels). Une initiative rare qui auparavant avait existé aux débuts du journal Libération. La même rémunération quel que soit les responsabilités, l’ancienneté ou le niveau de diplôme. Cette utopie jadis pratiquée par le journal Libération a été mise en pratique par l’une des ONG les plus influentes de France, L214. Pour Brigitte Gothière, la présidente et cofondatrice de l’association animaliste L214, c’est juste une question de cohérence : « Si on veut le bien-être animal, on doit aussi vouloir le bien-être humain ». Cet argent tombe du ciel, ou plutôt de subventions qui viennent pour la plupart soit de notre portefeuille, soit d’organismes mondialistes qui veulent le bien de l’humanité entière, à condition de l’asservir pour notre bien à tous !

decouverte.challenges.fr/

https://decouverte.challenges.fr/economie/l-association-l...

ÉNERGIE

Qu’est-ce que le pic pétrolier ?

Par Dmitry Orlov. Une petite note sur la situation actuelle de la crise terminale de la production mondiale de pétrole. Alerte au spoiler : le pic pétrolier se porte très bien, il aiguise ses griffes et se prépare à prendre une grosse bouchée de votre flanc. Pourquoi tout le monde ne s’enflamme-t-il pas à ce sujet ? Peut-être que certaines personnes clés portent les lunettes montrées ci-dessus. Je n’ai pas de meilleure explication, désolé ! Pour résumer, le pic pétrolier a eu lieu en 2005, provoquant une flambée des prix du pétrole, suivie d’un effondrement financier en 2008, puis une chose étrange s’est produite : le gisement de schiste américain a commencé à se développer, et à se développer, et à se développer… compensant les nombreuses pertes de production survenues ailleurs, et même un peu plus. Mais aujourd’hui, cette croissance s’est arrêtée. Les États-Unis produisent toujours un prodigieux 12,3 millions de barils par jour, ce qui en fait le leader mondial, mais il n’y a plus de croissance du tout : à peine cent mille barils par jour de plus depuis le début de l’année, et ce malgré des prix du pétrole très attrayants. Le graphique suivant montre que le nombre de plates-formes pétrolières (qui est nécessaire pour maintenir, voire augmenter, la production, étant donné le taux d’épuisement rapide des puits de schiste) connaît un déclin lent mais apparemment inexorable, sans que les fluctuations positives du prix du pétrole ne fassent reculer cette redescente.

Le Saker Francophone

https://lesakerfrancophone.fr/quest-ce-que-le-pic-petrolier  

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ÉTATS-UNIS

Les États-Unis ont contribué à l’organisation d’un coup d’État contre Imran Khan, en raison de sa position à l’égard de l’Ukraine

Un document classifié indique que les États-Unis ont incité le gouvernement pakistanais à démettre Imran Khan de ses fonctions de Premier ministre. Il y a plus d’un an, Imran Khan a présenté un document lors d’un rassemblement public et l’a décrit comme un câble diplomatique prouvant que les États-Unis menaient une campagne secrète pour l’évincer de son poste de Premier ministre. Ses adversaires et la communauté internationale ont ignoré ces allégations. Il est le premier Premier ministre pakistanais à avoir été chassé de son poste par une motion de censure de l’Assemblée nationale en avril 2022. Cette semaine, le site The Intercept a publié un rapport explosif basé sur un « cypher » diplomatique – ou câble secret – qui semble donner raison à M. Khan, qui affirmait auparavant que Washington avait conspiré contre lui. De façon cruciale, il indique que l’absence d’empressement de Khan sur la guerre en Ukraine a été le principal facteur motivant les États-Unis à vouloir le démettre de ses fonctions. « Le département d’État américain a encouragé le gouvernement pakistanais, lors d’une réunion tenue le 7 mars 2022, à démettre Imran Khan de ses fonctions de Premier ministre en raison de sa neutralité face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon un document classifié du gouvernement pakistanais obtenu par The Intercept », selon ce rapport. (The Intercept). Ce n’est que le mois suivant que M. Khan a été démis de ses fonctions de Premier ministre à la suite d’un vote de défiance sans précédent du parlement. Le câble diplomatique récemment révélé fait la lumière sur la réunion cruciale avec la délégation américaine qui a eu lieu avant l’éviction de Khan.

geopolitique-profonde.com

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FRANCE

Sahara : Pourquoi Emmanuel Macron devrait franchir le pas

Les relations internationales, la diplomatie et même la géopolitique sont d’abord et avant tout affaire de personnes, de psychologie et même, souvent, d’ego et de sensibilité. Le droit international et les règles communes servent de cadre de réflexion et de limites d’actions, mais la décision demeure humaine, donc soumise aux caractères des uns et sujette aux affects des autres. L’affaire du Sahara ne déroge pas à la règle, et une décision tranchée de la France en relève, essentiellement avec le président actuel. Emmanuel Macron est un homme ambitieux qui, élu président à 39 ans, aspire à marquer l’histoire de son pays. Pour cela, il a choisi l’Europe et l’OTAN, dont il avait décrété la mort cérébrale pour s’atteler à lui imaginer une structure dérivée ; il a choisi aussi, sur le plan interne, la réforme des retraites et la résolution de la question algérienne, affaire éminemment franco-française. Plus tard, avec le temps qui passe, le président a changé sur l’OTAN, s’alignant comme les autres, comme tout le monde, sur l’Oncle Sam ; il a considérablement évolué sur la question des retraites et, pour l’affaire algérienne, il n’y a pas de raison qu’un changement de cap n’intervienne aussi. Simple affaire de temps, si le bon sens est là.

panorapost.com

https://www.panorapost.com/post.php?id=41784

GÉOPOLITIQUE

Ukraine : la guerre de la mer Noire

« Si la guerre s'étend à la mer Noire, ce sera un désastre pour notre région », a averti Recep Erdogan. Et c'est exactement ce qui est en train de se passer : « L'Ukraine déclare la guerre aux navires russes qui transitent par la mer Noire », titre Politico. Oleg Ustenko, conseiller économique du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré à Politico : « Tout ce que les Russes déplacent dans les deux sens sur la mer Noire constitue pour nous des cibles militaires valables, en représailles au retrait de la Russie de l'accord sur les céréales de la mer Noire conclu sous l'égide de l'ONU et aux attaques de missiles contre des entrepôts agricoles et des ports », l'allusion étant faite aux attaques contre Odessa, les Russes affirmant qu'elles n'ont touché que des cibles militaires. Un pétrolier russe a déjà été pris pour cible : un drone l'a endommagé. L'attaque a fait grimper en flèche l'assurance des navires russes. Un point pour l'Ukraine. Mais ce qui sous-tend cette déclaration, c'est que Kiev et ses sponsors ont l'intention de rendre la mer Noire impraticable. Il s'agit donc d'une nouvelle escalade où, de surcroît, les cibles sont manifestement civiles (il ne s'agit pas d'erreurs de ciblage). Mais surtout, cela rend cette mer dangereuse pour tout le monde, et pas seulement pour les navires russes.

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En Géorgie, l’autre affrontement russo-américain

On lit parfois que la Géorgie est coupée en deux entre pro-russes et pro-occidentaux. La réalité est infiniment plus subtile et l’on s’en rend bien compte sur place en discutant avec les Géorgiens. La majorité, et les sondages le confirment, a peur de la Russie, souhaite que l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud réintègrent la mère patrie et rêve d’adhérer à l’Union européenne, symbole d’argent facile. Mais la plupart des Géorgiens parlent russe, sont orthodoxes et veulent la paix avec le puissant voisin. De plus, les deux économies sont très liées. Autre paradoxe : les drapeaux ukrainiens fleurissent sur les bâtiments publics mais la présence de volontaires géorgiens en Ukraine laisse perplexe. Les enterrements sont nombreux et mettent les Géorgiens mal à l’aise. L’engouement du début s’est d’ailleurs refroidi et il n’y a plus de départs. La guerre feutrée mais impitoyable que se livrent la Russie et l’Amérique place la Géorgie sur une ligne de crête. Elle n’a pas clairement choisi son camp mais a cependant refusé de s’associer aux sanctions occidentales qu’elle juge contraire à ses intérêts. La voie du bon sens.

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IA / GAFAM

Comment les villes intelligentes vont enfermer l’humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert

Stop World Control met en garde l’humanité contre le programme de domination mondiale. « Nous sommes les 99 %, les tyrans ne sont que les 1 %. Mais le problème est que la plupart d’entre nous ne font rien ». Ils affirment que « la majorité refuse même de voir ce qui se trouve juste devant leur nez ». Une des publications de Stop World Control met en évidence le danger réel et imminent des Smart Cities et prévient que si nous ne faisons rien à leur sujet et que nous « restons dans cet état flagrant de bêtise, nous sombrerons dans le cauchemar le plus horrible que ce monde ait jamais connu ». Une ville intelligente est un environnement urbain où les technologies de surveillance et de collecte de données sont omniprésentes et où les détails les plus intimes et personnels de chacun sont surveillés et enregistrés. L’objectif est de tout savoir sur chacun : ce que vous mangez et buvez, où vous allez, ce que vous achetez, qui vous rencontrez, ce que vous pensez, ce que vous ressentez, vos opinions, vos habitudes, votre état de santé et de vaccination, etc. Tout. Chaque détail. Cette surveillance tous azimuts est justifiée par le fait qu’elle est soi-disant essentielle pour « sauver la planète » du changement climatique. Ils garantissent également que cela rendra votre vie plus connectée, plus sûre et plus saine. Chaque aspect de la vie dans une ville intelligente sera surveillé par un large éventail de technologies de collecte de données : SMART Lights, SMART Poles, SMART Cars, SMART Neighbourhoods, SMART Homes, SMART Appliances, SMART Energy, SMART Transportation et bien d’autres technologies SMART. Ensemble, elles formeront une grille de surveillance omniprésente, collectant en permanence toutes les informations sur les moindres détails de la vie des habitants.

marie-claire-tellier.over-blog.com

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IMMIGRATION

Viol barbare de Cherbourg : Olivier Faure (PS) aborde l’affaire dans un tweet, ce dernier ne comporte aucun mot pour la victime dans le coma mais s’insurge d’un racisme découlant du profil du violeur Oumar N.

Lorsque que cette Cherbourgeoise de 29 ans arrive avec les pompiers aux Urgences de l’hôpital Pasteur, le vendredi 4 août, elle est dans un état grave. Plongée dans un coma artificiel, elle est admise au bloc opératoire. Et c’est devant la gravité de ses blessures que certains membres du personnel craquent et fondent en larmes. La victime présente une perforation du colon, de l’intestin grêle, du péritoine, du diaphragme mais aussi un pneumothorax et des côtes fracturées. Elle sera opérée pendant plusieurs heures.

fdesouche.com

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Médine Zaouiche

Médine Zaouiche est un rappeur Franco-algérien originaire du Havre. Ambassadeur de l’association islamiste « Havre de Savoir » il déclenchera une polémique nationale en voulant organiser un concert au Bataclan. Rappel documenté de son passé et de ses déclarations au moment où les « écologistes » et les communistes en font une référence culturelle…

islamindex.info

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MONDIALISME

Le dossier Tedros – Le chef de l'OMS va-t-il devenir l'homme le plus puissant du monde ?

La crise du Covid pourrait-elle se répéter, sous une forme encore plus grave, avec toutes les restrictions de liberté qu'elle implique ? Kla.tv s'intéresse aujourd'hui à l'homme dont les pouvoirs vont être énormément étendus et qui pourra alors très facilement déclarer de nouvelles pandémies dans le monde entier. Il s'agit de Tedros Adhanom Ghebreyesus, l'actuel secrétaire général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il est le premier Africain à occuper ce poste et aussi le premier chef de l'OMS à ne pas être médecin. Portrait…

kla.tv

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Klaus Schwab « dans le texte » : entre indigence intellectuelle et sectarisme

Par Pierre-Antoine Pontoizeau, essayiste, chercheur et fondateur de l'Institut de Recherches de Philosophie Contemporaine. Il a notamment publié des ouvrages sur la théorie de la communication, la théorie des organisations, la théorie du langage politique et la philosophie des mathématiques. J’ai lu, étudié et analysé Covid-19 - La grande réinitialisation, de Klaus Schwab. Une épreuve. L’ouvrage est franchement inconsistant. Commençons par quelques faiblesses intellectuelles, celles des contradictions dans les termes et les raisonnements. En un mot, la rigueur scientifique et logique de l’ouvrage est presque nulle. Voyons ensuite comment quelques prédictions se sont révélées totalement fausses avec le recul de seulement trois années. Elles discréditent ses auteurs. Examinons par la suite le caractère sectaire des propos, puis terminons par le n’importe quoi de propos absurdes, assortis de quelques poncifs édifiants. Tout cela est le signe de l’œuvre d’un gourou vieillissant, désespéré, et d’autant plus vindicatif que le monde dont il rêvait lui échappe pour devenir autre chose. Des délires du Forum Économique Mondial...

francesoir.fr

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

Instinct de survie : même l’ours refuse le Big Mac de McDonald’s

Ce n’est pas le premier animal qui refuse de manger les produits empoisonnés de McDonald’s, on a déjà vu ce type de vidéo avec des chiens (cf. vidéo hilarante ci-dessous) par exemple. Avec son nez comme seul outil, il va comprendre qu’il n’y a rien de bon pour son corps dans ce hamburger. L’être humain avec tous les appareils ultrasophistiqués, voire avec la liste des ingrédients présentée par McDonald’s qui explique qu’il y a de l’aluminium dans le sel, n’empêche pas les parents de donner à manger à leurs enfants ces poisons dangereux pour leur santé ! L’homme moderne est infiniment plus stupide que les animaux, c’est la seule conclusion que l’on puisse faire après avoir visionné cette vidéo.

lelibrepenseur.org

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POLOGNE

La Pologne veut-elle provoquer un incident pour entraîner l’OTAN contre la Russie ?

L’actuel gouvernement polonais joue gros en ayant décidé de fournir à Volodymyr Zelensky des armes, des munitions et des mercenaires car voilà qu’il est en train de lancer les bases d’un nouveau front dans le nord de l’Europe avec le corridor de Suwalki qui sépare le territoire russe de Kaliningrad et de son allié biélorusse. Varsovie, qui va bientôt rentrer en période électorale dès le mois d’octobre prochain, semble vouloir agir vite car sa population ne veut pas de ce conflit à cause de l’Ukraine. Les élections parlementaires polonaises de 2023 vont se tenir le 15 octobre 2023 afin d’élire les 460 députés de la IXe législature de la Diète et les 100 sénateurs de la Xe législature du Sénat, cela pour un mandat de quatre ans. Du fait de l’opposition croissante de la population polonaise au conflit en Ukraine, le pouvoir politique actuel à Varsovie est en train de renforcer un second front dans le nord de l’Europe au corridor de Suwalki. Pour rappel, c’est une frontière de 65 kilomètres en ligne droite entre les deux membres de l’OTAN, la Pologne et la Lituanie, qui sépare le territoire russe de Kaliningrad à la Biélorussie. « Le corridor de Suwalki est le seul espace terrestre qui relie les pays baltes aux pays européens de l’OTAN », avertit le média polonais Wiadomosci, qui stipule que c’est « l’un des points les plus chauds au monde » et que « le gouvernement polonais surveille la présence du groupe Wagner en Biélorussie ».

observateurcontinental.fr

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RÉFLEXIONS

Obéir, le pire des gros mots...

Alors que les médias parlent du variant Eris... Alors que les masques reviennent sur les visages... Il faut sortir de l'amnésie - cette amnésie qui pousse à l'apathie - afin d'agir, d'être acteur politique, pour soi et pour tous. Repérer les mêmes dysfonctionnements, à des fins dites sanitaires, mais aussi climatiques, mais aussi de terreur. Voir ces points communs qui amènent à toujours plus de restrictions, de suppressions des libertés fondamentales, de plus en plus de contrôles sur tout même les actes les plus quotidiens et anodins, de dématérialisation vers un tout-Numérique pour un mode mécaniste, vers la pensée unique pour ne suivre que les injonctions dénuées de sens et contradictoires ; à devenir obéissants sans conscience, à fonctionner en marionnettes. Première partie : Obéir, le pire des gros mots...

francesoir.fr

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Karine Baillieu, Ariane Bilheran et Virginie de Araujo-Recchia : Les enfants, cible numéro 1 des attaques du totalitarisme mondial

Le 13 mai 2023, la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations (LNPLV) a organisé une conférence à Paris sur le thème de la dérive totalitaire sur les enfants. La conférence était animée par les psychologues Ariane Bilheran et Amandine Lafargue, toutes deux expertes dans leur domaine. La conférence visait à comprendre les mécanismes ciblant les enfants, ainsi que l’impact et les objectifs sous-jacents de ces manœuvres toxiques. Vidéo.

lemediaen442.fr

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Bons baisers de Russie : science et idéologie, hier en URSS et aujourd'hui aux États-Unis

Par Anna I. Krylov, professeur de chimie à l'Université de Caroline du Sud. Mes expériences quotidiennes en tant que professeur de chimie dans une université américaine me rappellent des souvenirs de ma scolarité et de mes études universitaires en URSS. Pas des bons souvenirs, plutôt des cauchemars orwelliens. Je compare ici mes expériences passées et présentes, pour illustrer les parallèles suivants entre l'URSS et les États-Unis d’aujourd'hui : l'atmosphère de peur et d'autocensure ; l'omniprésence de l'idéologie (en se concentrant sur des exemples issus de la science) ; une intolérance à l'égard des opinions dissidentes (c'est-à-dire l’effacement d'idées et de personnes, la censure et la novlangue) ; l'utilisation de l'ingénierie sociale pour résoudre des problèmes réels et d’autres, imaginaires.

factuel.media

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Criminalité, QI, génétique, mythe du racisme policier, gauchisme : une compilation d’études dévoilée

Cet article issu de cet excellent site est essentiellement une compilation de tweets que l’auteur a publiés sur ses différents comptes et qui présentent des citations, des preuves et des chiffres (avec toujours les liens vers les sources, qui sont des articles scientifiques ou des statistiques publiques) sur différents sujets d’importance : génétique et héritabilité ; criminalité par origine ethnique ; QI et intelligence ; mythe du racisme policier ; gauche et gauchisme.

breizh-info.com

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L'homme politique en tant que menteur pathologique

Il ne s'agit même plus de « raison d'État » ou de machiavélisme, l'homme politique contemporain ment parce que le mensonge est son essence même. Il ment parce que c'est une nécessité, parce que tout son univers repose sur le mensonge, qui lui donne consistance et identité, qui le définit et lui donne un rôle dans le monde. Sinon, il serait contraint d'avoir un centre, d'adhérer à un ordre, chose inconcevable pour lui, voire impossible, car cela le condamnerait à l'extinction. Sa survie repose sur cela. Il n'est donc pas condamnable, car il ne s'agit au fond que d'un instinct de conservation. Après tout, de tels individus ont toujours existé ; le seul véritable problème réside dans leur position au sein du corps social, une position qui est actuellement la plus erronée, c'est-à-dire au sommet, à l'extrême opposé de celle qui leur conviendrait le mieux et qu'ils ont toujours occupée à toutes les époques, lorsque le monde était encore dans une phase de normalité, pas encore bouleversé et subverti dans ses valeurs fondamentales.

heliodromos.it

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ROUMANIE

George Simion (AUR) : « Heureusement, la Roumanie ne se trouve pas sur la route des migrations »

George Simion est le président de l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), le parti nationaliste roumain donné à 22 % dans les sondages. Lionel Baland l’a rencontré et interrogé à Bucarest, pour Breizh-info, lors de la conférence organisée par son parti sur le thème « La suprématie des constitutions nationales sur la bureaucratie européenne. »

breizh-info.com

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RUSSIE

Toutes les affaires d’Alexeï Navalny – le dossier intégral

Le nouveau verdict dans l’affaire d’Alexeï Navalny, accusé d’extrémisme, a été rendu le vendredi 4 août, troisième condamnation au cours des deux dernières années. Il ne s’agit pas ici de prendre parti, cette publication se limite à un récapitulatif purement factuel afin que chacun puisse se forger son opinion en toutes connaissances de cause. Si sa première condamnation en 2011 l’avait déjà mis en difficulté en tant que figure politique, la guerre en Ukraine, loin d’arranger sa situation, a accéléré sa sortie définitive de la scène. Le conflit a bouleversé la sociologie en Russie car ses opposants, qui constituaient la principale audience de Navalny, ont fait leurs bagages. La guerre a également renforcé le rejet de l’Occident au sein de la population et en tant que relais de celui-ci en Russie, Alexeï Navalny en a fait les frais. Récapitulatif…

kairospresse.be

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SANTÉ

Covid non-censuré : Big Pharma & Crime organisé

Les pharmas comme Pfizer, Gilead et Moderna : des amis qui nous veulent du bien ?! Ou plutôt une industrie criminelle aux agissements mafieux ayant corrompu les gouvernements et les agences de santé ? Réponse dans cette émission du 8 août 2023 notamment à travers l’ouvrage de Peter C. Gotzsche traduit en français par Fernand Turcotte : Remèdes mortels et crime organisé. Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé. Une comparaison entre mafia et pharmas fait froid dans le dos.

Jean-Dominique Michel

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SUISSE

Comment on a menti au peuple suisse pour le piller. Dossier.

Eveline Widmer-Schlumpf (photo), une vice-présidente de la BNS qui devient Conseillère fédérale… des Finances. Ainsi elle a accompagné le « sauvetage » de UBS par les 2 bouts du processus monétaire. Puis elle les a intégrés grâce à sa Loi too big to fail, et aux différents accords fort accommodants sur les dividendes que la BNS devait verser aux cantons. Elle a tout fait pour protéger son favori : Philipp Hildebrand, futur boss de Blackrock aux côtés de Larry Fink. Actuellement Madame gère le destin de Pro Senectute. Vous savez, ce sont principalement ces personnes indésirables car trop vieilles, pas assez productives, et surtout coûteuses. Imaginez qu’il faille financer leurs pensions de retraite, leurs résidences, leur caisse maladie et j’en passe. Heureusement que l’organisation Exit veille à les faire partir de ce monde « avec dignité ». Amis lecteurs, je suis tombée par hasard sur l’article ci-dessous qui vous explique par a+b comment la banque centrale suisse, comme ses copines de réseau, ont pillé l’État suisse, ses entreprises, et son peuple. Tout ce que je m’évertue de raconter, de démontrer (accumulation de preuves des mensonges sur ce site et dans Dépossession incluse) depuis mon premier article sur le sujet de septembre 2011, est abordé dans ce papier, même s’il s’agit là d’un article de mars 2011, soit AVANT l’arrimage de septembre 2011 du franc suisse à l’euro ! La différence avec mes écrits, c’est qu’il vient de la source : des cadres de la BNS et de la BRI. Ce qui est important dans leur texte est de saisir ce qui peut être considéré comme de la trahison puisque la BNS a pratiqué essentiellement le sauvetage de banques HORS sol suisse. Son mandat a été clairement violé, et ce malgré les éventuels subterfuges des ordonnances des uns et des autres. A aucun moment, il n’a été question dans l’espace public d’un sauvetage de banques étrangères. Au contraire des arguments faussement nationalistes ont été martelés quotidiennement, prétextant un (faux) franc fort, faussement annoncé comme valeur refuge par temps de crise. On a dit au peuple ce qu’il voulait entendre pour qu’il regarde ailleurs.

lilianeheldkhawam.com

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TURQUIE

Turquie : La détermination d’Erdoğan à rentrer dans l’UE n’est pas qu’un effet de manche

Après avoir joué pendant des années sur l’angoisse de la population face à l’eurocentrisme, l’homme fort de la Turquie, couronné de succès, voit désormais dans l’Occident un moyen de sortir de ses problèmes. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a pris les dirigeants occidentaux de court la semaine dernière à Vilnius, en annonçant qu’il soutenait la candidature de la Suède à l’OTAN tout en réitérant son intérêt pour l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, demande que la Suède, à son tour, s’est engagée à soutenir. Au lendemain d’une élection présidentielle très surveillée, qu’Erdoğan a remportée en jouant sur les questions de souveraineté nationale et de politique identitaire, son retour sur le sujet de l’adhésion à l’UE a surpris nombre d’observateurs de la Turquie. Certes, Erdoğan veut les F-16 des États-Unis tout comme il veut affaiblir la capacité d’accueil de l’Europe. Mais après des années durant lesquelles il n’a montré que bien peu d’intérêt pour une reprise des négociations concernant une adhésion à l’UE (ce que l’opposition turque avait promis de faire si elle était élue), aurait-il vraiment envie de relancer la question aujourd’hui ?

les-crises.fr

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UKRAINE

Guerre en Ukraine : un peu de lecture avant le visionnage de la vidéo 51

Pour accompagner cette 51e vidéo consacrée à la guerre mondiale hybride qui se déroule depuis un an et demi, quelques petits conseils de lecture. En effet, dans ces vidéos nous nous efforçons de coller au plus près des événements qui se déroulent au quotidien sur le terrain, mais de temps en temps, il est utile de changer la focale et de regarder de plus loin. Même en utilisant ponctuellement un téléobjectif. Au sommaire de ce numéro avec Régis de Castelnau et Hervé Carresse : Introduction 1:09 ; quid du Niger ? 6:22 ; quid du théâtre maritime en mer Noire ? 12:16 ; quid des frappes ukrainiennes dans la profondeur ? 20: 53 ; quid de la guerre aérienne ? 25:53 ; quid de l’offensive ukrainienne ? 30:45 ; quid de l’offensive russe ? 37:15 ; quid du front ukrainien ? 53:40 ; quid de la désinformation ? 1:05:22.

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UNION EUROPÉENNE

L’Union européenne n’a aucune volonté politique en propre

Un article paru dans le Financial Times a cité Stuart Eizenstat, ancien ambassadeur des États-Unis auprès de l’Union européenne, affirmant qu’une nouvelle structure transatlantique entre les États-Unis et l’UE, comparable à l’OTAN, devait être mise en place pour résoudre les problèmes modernes. Il a invoqué la nécessité d’établir un nouveau format de coordination, c’est-à-dire, en réalité, la création des États-Unis d’Amérique et d’Europe, au sein duquel les États européens devraient purement et simplement devenir des appendices des États-Unis, répondant aux volontés politiques émises par Washington. Toutes les déclarations et tous les énoncés proférés par l’Allemagne et par la France au sujet d’une autonomie stratégique sont donc à prendre pour ce qu’ils sont : des mots creux. Comme on le disait en latin, Ducunt Volentem Fata, Nolentem Trahunt (« le destin dirige les volontaires et résiste aux réticents »). Cela peut constituer un constat peu plaisant pour nombre d’Européens. Mais le fait est que les pays d’Europe sont en train de se faire mener à la baguette dans une direction qu’ils ne veulent pas véritablement prendre.

lesakerfrancophone.fr

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